Rapport CPI
Dans les prisons israéliennes,
les femmes palestiniennes souffrent le
martyre
Photo: CPI
Mardi 13 mars 2012
Gaza – CPI
Le 8 mars 2012, le
monde a célébré la journée mondiale de
la femme. Les femmes palestiniennes
souffrent cependant dans leur patrie,
sous le joug de l’occupation sioniste et
surtout dans ses prisons. Huit femmes
sont encore enfermées dans ces prisons.
Des statistiques
indiquent que l’occupation a arrêté,
depuis l’occupation de la Cisjordanie en
1967, plus de dix mille femmes
palestiniennes ; neuf cents pendant
l’Intifada d’Al-Aqsa.
La captive Luna Ahmed
Saleh Jaryouni est originaire des
territoires palestiniens occupés en
1948. Elle est enfermée dans les
cellules sionistes depuis le 18 avril
2002 ; elle est ainsi la doyenne des
détenues palestiniennes ; elle purge une
peine de dix-sept ans. Deux autres des
captives sont détenues sous ce régime
illégitime de « détention administrative
». Plusieurs captives sont détenues sans
jugement.
La grève de la
faim, une arme pour les captives
Malgré leurs
conditions difficiles, les captives ne
baissent pas les bras, dit Riyad Al-Achqer,
spécialiste des affaires des captives. A
plusieurs reprises, elles sont entamé
une grève de la faim plus ou moins
longue pour reprendre leurs droits et
pour que l’occupation arrête ses
pratiques discriminatoires. La captive
Hanaa Al-Chalabi est actuellement en
grève depuis plus de vingt jours, la
plus longue période de grève contre le
régime de détention administrative.
L’administration pénitentiaire
israélienne l’a isolée et l’a même mise
avec des criminelles.
Les captives
palestiniennes sont les sujets de toutes
sortes de pressions. On menace de les
transférer vers les divisons des
criminelles. Puis les occupants
installent des caméras dans leurs
cellules, violant ainsi l’intimité des
détenues palestiniennes.
La négligence
médicale
L’administration des
prisons de l’occupation israéliennes
consolide de plus en plus sa politique
de négligence médicale contre les
captives palestiniennes. A titre
d’exemple, Salwa Hassan, 54 ans, est
très malade. Elle souffre de plusieurs
maladies ; rhumatisme, douleur aux yeux
et aux jambes… Il en est de même pour la
captive Woroud Qassem.
La torture
Le comité de lutte
contre la torture, un comité israélien,
a levé le voile sur des pratiques et des
tortures très humiliantes menées par le
service de renseignements sioniste
Shabak contre les captives
palestiniennes. Par exemple,
l’inspection à nu est pratiquée contre
elles et elles sont menacées de viol,
sans parler des insultes qui sont
devenues monnaie courante. Tout est bon
pour faire des pressions sur elles.
Derrière les
barreaux
Actuellement, dans
les prisons de l’occupation, il y a
encore plusieurs Palestiniennes. Lina
Al-Jarbouni, originaire des territoires
palestiniens occupés en 1948, purge 17
ans de peine. Woroud Qassem est aussi
originaire des territoires de 1948, elle
est derrière les barreaux israéliens
depuis six ans. Salwa Hassan, de la
ville d’Al-Khalil, est détenue depuis le
19 octobre 2011. Alaa Al-Jiba est de la
ville d’Al-Khalil, elle a été arrêtée le
7 décembre 2011. La captive Saja
Al-Alami, de la ville de Ramallah, est
détenue depuis le 9 janvier de cette
année 2012. Hanaa Al-Chalabi, de la
ville de Jénine, est emprisonnée sous le
régime de la « détention administrative
» pour une période de six mois. Wafaa
Al-Qasmi, de la ville d’Al-Khalil, est
la femme d’un captif encore interné dans
les prisons de l’occupation. Mana Abou
Sanina, de la ville d’Al-Khalil, est
aussi la femme d’un captif, et elle est
accusée d’avoir voulu poignarder un
soldat de l’occupation sioniste.
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