Centre Palestinien
d'Information
Rapport
A Gaza, les occupants israéliens prennent en cible tout
le monde, les journalistes en particulier

Photo CPI
Lundi 12 janvier 2009
Gaza – CPI
Dans leur atroce guerre menée contre la bande
de Gaza, les occupants israéliens commettent toutes sortes de
crimes. Cependant, ils font tout pour que leurs affreuses
actions ne soient connues par le monde extérieur. De ce fait,
les journalistes se trouvant sur place, notamment les
Palestiniens, deviennent des cibles à abattre.
Le journalisme
Celui qui choisit le métier de journaliste
sait qu’il partira chercher les informations. Le journaliste
palestinien s’engage de son côté à transmettre les informations
avec beaucoup de professionnalisme et de façon véridique. Il a
pour devoir de mettre sous la lumière du jour les crimes
pratiqués par les occupants israéliens contre le peuple
palestinien. Les journalistes palestiniens savent bien qu’ils
ont choisi un métier de problèmes, un métier très dangereux.
Les journalistes palestiniens aiment pourtant
leur métier à risque. Ils le considèrent comme un devoir. Ils le
pratiquent avec beaucoup de passion, en ce temps où tout le
monde prend ce métier de sa majesté la presse.
Cacher la réalité
Devant les caméras de presse, il y a un an,
les forces israéliennes d'occupation ont tiré avec leurs
mitraillettes sur le journaliste palestinien Imad Ghanem,
photographe de la chaîne satellitaire Al-Aqsa. Il a pu échapper
à la mort. Cependant, il a perdu ses jambes.
Lorsque les occupants israéliens l’ont
touché, il est tombé à terre. Pourtant, il a levé le doigt à
plusieurs reprises et a prononcé la double attestation de foi.
Sa main empoignait toujours sa caméra. C’était avec la main
gauche qu’il faisait signe pour demander de l’aide.
Le journaliste et le combattant
La machine de guerre israélienne ne respecte
rien, ni conventions, ni lois, ni traités. Elle tue tout le
monde, combattants comme journalistes, militaires comme civils,
hommes comme femmes et enfants.
Dans la bande de Gaza, les journalistes
n’échappent pas au feu de l’occupation israélienne. Les forces
israéliennes d'occupation prennent en cible les journalistes et
tous les hommes des médias. La mort du journaliste Fadl Chnaa ne
remonte pas à très loin. Ce photographe de l’agence Reuters a
été tué par les forces israéliennes d'occupation à l’est de la
ville de Gaza. Pendant qu’il pratiquait son devoir, il a reçu un
obus de l’artillerie israélienne.
Prise en cible
Alaa Mortaja est le dernier journaliste qui a
été pris pour cible par les forces israéliennes d'occupation.
Elles ont visé par un obus d’artillerie sa maison qui
l’abritait. Alaa travaillait pour une radio locale de Gaza.
Le photographe algérien Bassel Faraj couvrait
les évènements du premier jour de cette agression qui a débuté
le 27 décembre 2008. Lui aussi a été grièvement blessé. Quelques
jours plus tard, il a succombé à ses blessures.
Et de façon directe, le forces israéliennes
d'occupation ont visé la maison du journaliste photographe Iyhab
Al-Wahidi, dans le quartier de Tel Al-Islam, à l’ouest de la
ville de Gaza. Sa mère, sa femme et lui ont tous trouvé la mort.
Les chasseurs bombardiers israéliens ont
également visé avec un missile le photographe Hamza Chahine
pendant qu’il travaillait, au nord de la bande de Gaza.
Les journalistes martyrs
Autant la guerre est menée avec force par
l’Etat de l’occupation israélienne contre les civils de la bande
de Gaza, autant la passion des journalistes se consolide. Ils
continuent leur travail. Ils continuent à démasquer les crimes
de l’occupation israélienne, aussi élevé soit le prix à donner,
même si c’est leur vie.
Dans cette affreuse guerre, les journalistes
sont sur le même niveau que les combattants. Ils travaillent
sans arrêt, ils ne dorment plus. Ils continuent à démasquer les
crimes de l’occupant israélien commis envers les civils et les
innocents de la bande de Gaza.
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