Centre Palestinien
d'Information
L’escalade
sioniste se heurte à une résistance des plus combatives
Photo CPI
11 février
2008
Gaza – CPI
Les forces de l’occupation israélienne poussent leurs opérations
agressives menées contre le peuple palestinien vers une escalade
des plus folles. Tout le monde est visé : résistants comme
civils, armés ou pas. Parallèlement et en dépit de ses atrocités,
l’institution sécuritaire israélienne vit un échec cuisant
face à la résistance palestinienne qui monte en force. Elle se
sent incapable d’arrêter les missiles, incapable de mettre fin
aux opérations martyres.
Objectifs
Depuis le soir de
mercredi dernier, le 6 février, les forces sionistes ont voulu détruire
un maximum d'objectifs palestiniens.
Elles ont envoyé un
missile sol-sol sur la maison du cheikh Zaki Al-Dirisi. Trois
personnes y ont été blessées. Mais c'était par miracle qu'une
famille a trouvé la vie sauve, disent des sources médicales du
village de Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza.
L'aviation israélienne
a aussi bombardé une cabane abritant un simple moteur, sur un
terrain agricole, dans la zone d'Al-Hassayna, à l'ouest du camp
d'Al-Nessairat.
Pour sa part, le jour du
jeudi a connu plusieurs massacres perpétrés par les forces de
l'occupation. Sept Palestiniens y ont donné leur vie, dont Hani
Naïm, instituteur de l'école agricole de Beit Hanoun.
Vers
l'échec
Sami Abou Zahri,
porte-parole du mouvement du Hamas, insiste à confirmer :
« Les menaces sionistes d'assassiner les leaders du Hamas ne
nous font pas peur. L'occupant, qu'il le sache, en payera le prix
cher, s'il pense mettre ses bêtises à exécution ».
De son côté, Taher
Al-Nouno, porte-parole du gouvernement palestinien dirigé par
Ismaël Haniyeh, constate : « L'escalade dangereuse menée
contre le peuple palestinien, aussi bien en Cisjordanie que dans
la bande de Gaza, est destinée à pousser les Palestiniens à céder
et à procéder à des concessions des plus dangereuses,
politiquement parlant ». En fait, la réussite partielle de
la population de Gaza contre le blocus a désorienté la boussole
du gouvernement israélien. Il veut alors la mettre en miette par
son escalade militaire des plus inhumaines.
Complexités
Cependant, l'escalade
sioniste s’est heurtée au mur fort de la résistance
palestinienne et aux opérations audacieuses et compliquées. Les
dirigeants de l'occupation ne savent plus où donner de la tête.
Ils commencent à s'accuser, les uns les autres. Qui sont les
responsables de tous ces échecs faces aux opérations
d'Al-Qassam, face à l'opération martyre de Dimona… ?
En fait, 33 missiles
Qassam et 33 obus de mortier se sont abattus sur les positions de
l'occupant, mardi et mercredi derniers. Une réplique immédiate
aux crimes de l'occupant.
Dimona
I y a aussi eu cette opération
martyre menée par Mohammed Al-Harbawi et Chadi Zaghayir, membres
d'Al-Qassam, originaires de la Cisjordanie. Cette opération a
encore plus déboussolé l'occupant israélien, ayant été
effectuée si près d'un site très stratégique, très controversé
: le site nucléaire de Dimona.
Cette opération
audacieuse montre la capacité de la résistance de frapper où
elle juge adéquat, défiant toutes les précautions sécuritaires
israéliennes, tant vantées.
Le général israélien
Ori Barlif, chef de la police de la région sud de l'Entité
sioniste, a confirmé cet échec. Il déclare que les Fidayîn
d'Al-Qassam ont pénétré les territoires palestiniens occupés
en 1948 grâce à une brèche dans le mur discriminatoire de séparation.
Une
brèche sécuritaire
En effet, les services
commencent à sentir leur inefficacité. Ils sont plongés dans
des détails insignifiants avant que les brigades d'Al-Qassam
n’annoncent leur responsabilité. « Le retard de cette
annonce avait pour but de désorienté encore plus l'occupant »,
dit Abou Obaïda, porte-parole des brigades.
L'explosion de Dimona
est une percée sécuritaire inattendue, dans une zone qui n'avait
connu aucune opération depuis une vingtaine d'années.
La sortie des résistants
de la ville d'Al-Khalil, au sud de la Cisjordanie, était un échec,
aussi bien sécuritaire que médiatique. Le cabinet sioniste, en
effet, avait accusé le gouvernement égyptien d’avoir permis à
des résistants de traverser leurs territoires du Sinaï pour exécuter
cette opération martyre.
Des
incapables
Les bombardements perpétuels
ne sont que le signe d'un désordre total dans lequel vivent les
services sionistes de sécurité, s'accordent à dire un bon
nombre d'observateurs.
Ils ne sont pas capables
d’arrêter les bombardements d'Al-Qassam menés contre les
positions sionistes autour de la bande de Gaza.
Ils ne sont pas capables
d’arrêter les missiles d'Al-Qassam de s'abattre sur Sdérot.
Ils étaient incapables
de prévoir une opération martyre contre un site, si important
pour la réputation de l'Etat hébreu, tant vanté pour sa sécurité...
En résumé, tout
indique que les tentatives israéliennes destinées à anéantir
la résistance palestinienne et ses cadres ne connaîtront que l'échec
habituel.
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