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Rapport du CPI

Les habitants d'Al-Aghwar sont attachés à
leur terre malgré l'occupation
CPI


Photo: CPI

Vendredi 11 janvier 2013

Naplouse – CPI

Les occupants sionistes poussent les bédouins de la zone de Wadi Al-Malih, dans région Al-Aghwar du Nord, à la quitter, par la force. Le bédouin Mohammed Dragma était sur le point de partir lorsque notre correspondant l’a rencontré. Il lui a dit : « Notre attachement à notre terre est plus fort que toutes les mesures de l’occupation. Certes, nous y retournerons. Nous ne leur permettrons pas de réaliser leurs projets destinés à judaïser la grande région d’Al-Aghwar et à la vider de ses habitants natifs ».

Dragma fait partie d’une centaine de familles bédouines palestiniennes poussées vers l’exil ces derniers jours, sous prétexte d’entrainements militaires, des excuses devenues fréquentes chaque fois qu’ils veulent chasser les Palestiniens de leur terre.

Dragma a été obligé de prendre sa famille de la zone Al-Hammamet vers Wadi Holwa. Les forces sionistes d'occupation ne leur ont permis de prendre avec eux que leurs vêtements !

« Les habitants d’Al-Hammamet, Al-Mita et Al-Borj se sont déplacés vers la zone de Wadi Al-Holwa. Ceux de Kharbat Ar-Ras Al-Ahmer, eux, se sont déplacés vers le village d’Attouf », a précisé Dragma.

Nous ne partons pas

Dragma souligne que les habitants d’Al-Agwar se déplacent d’une localité à une autre, sans pour autant quitter la région d’Al-Aghwar.

« Le problème, c’est que ces entraînements militaires ont maintenant pour but un exil forcé, actuellement provisoire ; or il pourrait être définitif. Les occupants sionistes ne veulent que duper l’opinion publique et dire que l’exil n’était pas forcé. »

« S’ils nous avaient laissé le choix, nous serions restés chez nous, malgré les dangers des entraînements, sachant que des dizaines sont morts ou ont été blessés par les balles réelles utilisées par l’armée de l’occupation sioniste. Et personne n’a pleuré sur leur sort. On se demande pourquoi soudainement les occupants sionistes ont peur pour notre vie et veulent coûte que coûte nous éloigner des zones d’entraînement », dit-il.

Une escalade dangereuse

Les habitants de la région d’Al-Aghwar ont lancé une campagne sous le slogan : « Sauvez Al-Aghwar ».

Fathi Khodaïrat, coordinateur de la campagne, dit à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Les forces sionistes d'occupation chassent les Palestiniens et vident la région Al-Aghwar du Nord, sous prétexte de leurs entraînements, de temps à autre. En 2012, les violations israéliennes ont été en augmentation remarquable : 50% de plus par rapport aux années précédentes ».

« Dans cette nouvelle vague de déplacements, quatre cents enfants sont devenus sans-abri, dans ce grand froid, eux qui mènent déjà une vie très dure. Ils méritent cependant d’être décorés pour leur résistance inégalée, pour leur endurance, leur attachement à leur région d’Al-Aghwar. Cette région est sans infrastructures. Ses habitants devront chercher l’eau, courir derrière les camions-citernes, étant interdits par l’occupant de profiter de leurs ressources naturelles. »

L’année 2012 était très difficile pour eux, 2013 sera encore pire avec tous ces déplacements forcés.

Le coordinateur a parlé des violations commises par les autorités de l’occupation sioniste contre les habitants de la région d’Al-Aghwar, durant l’année 2012. Depuis le début de l’année, 310 préavis ont été distribués aux habitants, leur ordonnant de quitter la région, d’arrêter de construire et même de démolir ce qui existe. 150 hectares de terrains agricoles ont été détruits. 12 autres hectares ont été confisqués, ainsi qu’une trentaine de tracteurs et de citernes d’eau. La population avait besoin d’un quart de million de shekels pour reprendre leurs matériels confisqués.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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