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Rapport CPI

Maarouf, exemple des familles palestiniennes souffrant encore de la guerre


Photo: CPI

Mercredi 11 janvier 2012

Gaza – CPI

Dans un lieu lointain, sur une colline de sable, est installée la famille Maarouf, dans un semblant de maison à l’aspect bizarre. Un regard sur ces cabanes, et on peut facilement imaginer les souffrances de cette famille. Suite à la dernière guerre agressive sioniste menée contre Gaza, fin 2008/début 2009, les trois frères de cette famille, qui avaient perdu leurs maisons, se sont déplacés pour vivre dans des maisons très anciennes bâties en 1956, des maisons d’une seule chambre, d’une salle de bain et d’une cuisine, sans aucun meuble, à part un lit pour les parents, un seul lit et beaucoup de souvenirs de la guerre, très douloureux.

Des maisons historiques

Trois ans après la guerre, la famille Maarouf n’en finit pas avec les souffrances dans cette toute petite maison où tout manque. Ibrahim Maarouf ne peut pas oublier sa vie d’avant la guerre, confie-t-il au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Cela m’est très difficile de décrire la sauvagerie que nous avons vécu à l’époque de la guerre ; et cela m’est difficile de me voir vivre dans cette maison. Toutefois, je remercie Allah (le Tout Puissant), cette maison reste beaucoup mieux que la rue, surtout qu’aucun responsable n’a fait attention à notre cas ».

Un jour normal et un autre moins, l’homme fort survit dans toutes les circonstances, continue Ibrahim : « Nous avions une vie meilleure, nous achetions ce que nous voulions, sans parcimonie ». Mais cette vie a été anéantie : « Treize jours ont suffi pour anéantir les meilleurs des rêves. Notre maison a été détruite, et nous n’avons d’autre solution que d’aller vivre sur la terre de notre grand-père, prenant ces maisons historiques comme abri ».

Marginaux

Quelques arbustes, quelques toutes petites maisons protégées par des morceaux de nylon contre la pluie. Contre la pluie, la famille Maarouf n’a que le nylon, et contre le froid, elle n’a que ses vêtements, explique Ibrahim : « C’est notre situation. Nous vivons dans de vieilles maisons où l’eau entre. Nous n’avons pas de matelas à mettre par terre pour nous protéger du froid de l’hiver et de la chaleur de l’été ».

Bien qu’Ibrahim soit au chômage, il essaie d’apporter quelque chose à manger pour sa famille : « Je fais tout travail possible pour répondre aux besoins de ma famille. Bien sûr, nous souffrons de la dureté de la vie ».

Attaf, la jeune femme d’Ibrahim, semble plus solide : « Après que les occupants sionistes avaient détruit notre maison, nous nous sommes vus obligés de vivre ici, comme vous le voyez. Même dans cette maison, nous cherchons aussi le bonheur, malgré l’absence de toute chose ».

Elle ajoute : « L’occupant fait tout pour briser notre volonté. Je ne nie pas qu’il a réussi avec sa guerre et ses conséquences désastreuses. Mais maintenant, nous sommes plus forts, nous tentons de nous débrouiller. Nous avons longtemps attendu. Malheureusement, personne n’est venu à notre secours : nous sommes devenus des marginaux ».

Jusqu’à quand ?

Le cas d’Ahmed, le frère aîné d’Ibrahim, n’est pas meilleur que celui de son frère. De plus, le fils d’Ahmed souffre encore des conséquences du phosphore blanc.

Malgré tous ces malheurs, il reste philosophe : « Notre cas est meilleur que celui de beaucoup d’autres ; cependant, nous nous demandons jusqu’à quand nous allons rester ainsi sans qu’on ne vienne nous voir. Le nord de la bande de Gaza est-il différent de son centre ou de son sud ? ».

Enfin, la vie des habitants du nord de la bande de Gaza est très difficile ; Al-Attatira, Azbat Abdou Rabba restent parmi les zones les plus pauvres et les plus négligées ; mais jusqu’à quand ?

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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