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Rapport CPI
Atsayoun : Un camp
de concentration d'essence nazie
Vendredi 9 décembre 2011
Sur une colline qui
surplombe les villages du nord d'El
Khalil ( Beit amir, Sourif et Jebaa) et
, au cœur de la vaste agglomération
coloniale dénommée( Atsayoun), se dresse
le centre d'arrestation et de détention,
réputée chez les captifs (camp de
concentration de Atsayoun) qui comporte
entre ses murs treize chambrées
d'internement, auxquelles s'ajoute le
compartiment des cellules individuelles
destinées à l'isolement.
Le camp de
concentration est entouré d'une série de
caserne militaire, du centre de
direction de l'administration civile,
transférée de Beit Lahm à ce quartier
militaire, en plus de son encerclement
par une multitude de colonies.
Ce camp de
concentration est supervisé par l'armée
sioniste et, non l'administration du
service pénitentiaire, c'est ce qui fait
que l'administration militaire ne
reconnait nullement le moindre droit aux
captifs et détenus et c'est ce qui rend
les conditions des détenus dans ce camp
extrêmement fâcheuses.
Dés le premier jour
de leur arrestation, les palestiniens
sont jetés à (Atsayoun), certains y
demeurent quelques semaines, et d'autres
des mois, où les soldats qui supervisent
son administration, imposent une série
d'injonctions et de décisions dans le
but d'avilir et d'humilier le captif,
alors que certains prisonniers, les yeux
bandés et les poings liés sont
accueillis dés la première nuit de leur
détention par une bastonnade et des
coups de poings de la part des soldats.
Négligence médicale.
L'avocat de Club des
détenus qui, a rendu visite au camp, à
la fin du mois de Novembre de l'année en
cours, rapporte, suite aux entrevues
avec quelques captifs originaires de la
région de " Beit Amr" de la
circonscription d'El Khalil que ceux-ci
lui ont confirmés, qu'ils souffrent de
la négligence médicale puisqu'ils, n'ont
été examinés par aucun médecin, alors
que certains souffrent de maladies
chroniques qui nécessitent des soins
urgents, mais en vain.
Ils ont également
ajoutés: faisant suite à notre exigence
et la menace de déclencher une grève de
la faim, un infirmier s'est présenté et
non un médecin, à la fois soldat dans
son uniforme militaire, qui est venu
crier: Que voulez-vous? Ici c'est une
prison et non un hôpital..! Celui qui
suscite le désordre sera isolé dans un
cachot individuel, ensuite il jeta à
travers le hublot du chambrée quelques
cachets " d'Akamol" et rétorqua: Voici
votre médicament!
Manque de couvertures
Les prisonniers du
camp de "Atsayoun" se sont plaints de
l'acuité du froid piquant, du manque de
couvertures qui sont d'ailleurs vétustes
et ne protègent pas de l'effet glacial
et du froid. L'administration du camp de
concentration a en outre refusé à
l'avocat du club des détenus
l'introduction de couvertures nouvelles,
et également refusé d'augmenter le
nombre de celles-ci au camp, ce qui a
conduit à l'atteinte de plusieurs
captifs par, des maladies pulmonaires,
intestinales, des douleurs de la colonne
vertébrale et des arthrites, sous les
regards totalement indifférents de la
direction du camp!
Véto à l'introduction des vêtements
Les détenus du camp
militaire Atsayoun se sont également
plaints du fait que l'administration du
camp, a refusé l'introduction des
vêtements.
L'avocat de l'un deux
a fait savoir qu'il avait apporté, à
plusieurs reprises des vêtements pour
les détenus, mais la direction du
pénitencier a toujours refusé de les
introduire ou de les rendre. Une fois,
devant l'insistance de l'avocat et la
menace de se pourvoir eu justice, les
soldats ont réceptionné les vêtements et
les ont par la suite jetés dans la
poubelle.
De ce fait, les
détenus de ce camp, au nombre de dix-
huit, appellent l'institution de la
croix rouge d'intervenir pour
l'amélioration des conditions de leur
détention ou leur transfert dans une
autre prison; ils font, également appel
au ministère des détenus ainsi qu'au
Club des détenus et toutes les
organisations des droits de l'homme
d'œuvrer pour obliger la direction du
camp à respecter les normes
internationales dans les traitement des
prisonniers.
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