Rapport CPI
A Al-Tawana, les forces
sionistes d'occupation gâchent la vie
des civils palestiniens
Photo: CPI
Vendredi 9 mars 2012
Al-Khalil – CPI
De plus en
plus, les agressions des soldats de
l’occupation sioniste sont en
augmentation partout dans la ville
d’Al-Khalil, encore plus dans la zone
d’Al-Tawana, à l’est du village de Yatta,
au sud de la ville, au sud de la
Cisjordanie occupée.
Une
vie d’enfer
Les
institutions juridiques palestiniennes
ont observé des dizaines de violations,
de pratiques abusives menées à
l’encontre des civils palestiniens de la
zone d’Al-Tawana, surtout par la police
de l’occupation israélienne, partout et
à tout moment de la journée. La vie des
civils est de plus en plus transformée
en un véritable enfer.
Longue liste d’agressions
Selon des
sources juridiques, les agressions
prennent plusieurs images. Elles sont
cependant concentrées sur les enfants de
l’école Al-Tawana, ces dernières
semaines. Puis les ouvriers sont gênés
dans leur travail. Et les
infrastructures d’eau et d’électricité
sont interdites de voir le jour. Les
agressions sionistes sont de plus en
plus d’une violence inouïe, laissant
plusieurs victimes.
Les
écoliers, une proie facile
Ayad Al-Masri,
directeur de l’école Al-Tawana, reste un
témoin vivant de toutes ces mesures
agressives pratiquées par les soldats de
l’occupation, sans raison et sans
explication.
Témoignage d’un enfant
L’enfant
Mohammed Toma Rabï confie à notre Centre
Palestinien d’Information comment les
soldats israéliens l’ont attaqué,
pendant son trajet vers l’école, et
comment ils l’ont blessé.
L’enfant
était sur le trajet lorsqu’un groupe de
colons ont attaqué le village,
provoquant des affrontements avec les
villageois.
« Les soldats
de l’occupation m’ont surpris en me
frappant au niveau de la main droite ;
le coup m’a coupé le souffle. J’ai crié
de toutes mes forces ; puis j’ai perdu
connaissance. C’est à l’hôpital que j’ai
ouvert les yeux », dit l’enfant,
ajoutant : « Je ne comprends rien du
tout ; on m’a frappé sans aucune raison
; je n’avais fait aucune activité
répréhensible ».
Assauts à répétition
De son côté,
Mme Fatima Rabï dit : « Aucune maison
n’est épargnée de ces assauts (menés par
les forces sionistes d'occupation), sous
prétexte que des pierres et des
bouteilles vides ont été jetées sur les
colons. Elles cassent sauvagement nos
affaires sans aucune raison. Une fois,
par exemple, les soldats ont versé notre
huile d’olive par terre, ainsi que le
sucre et la farine. Les occupants
investissent notre maison au moins une
fois par semaine, dans le but de nous
terroriser et de nous pousser à quitter
notre terre ! »
Enfin, le
directeur Al-Mirri ne comprend pas
pourquoi les forces sionistes visent les
enfants. Ces enfants sont retardés sur
les barrages militaires pour des heures
et des heures ; toutes les raisons sont
bonnes pour les éloigner de leurs
écoles. Ils sont retenus pour de longues
heures, sans aucun égard envers leur
petit âge.
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