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Rapport du CPI

Les déclarations ne pourront jamais annuler
le droit au retour des Palestiniens
CPI


Photo: CPI

Jeudi 8 novembre 2012

Al-Khalil – CPI

Durant l’année difficile de la Nakba (la catastrophe de 1948), le Palestinien résistait pour sa vie, pour sa terre, pour sa ville, pour son village. Et maintenant, le Palestinien se voit le cœur serré, non seulement parce qu’il se rappelle ces jours noirs, mais aussi quand il voit la ville palestinienne de Safad donnée en cadeau aux occupants sionistes. Les réfugiés palestiniens sont en colère, dans leurs camps, lorsqu’ils entendent le président de l’autorité de Ramallah apparaître à la télévision et dire que la Palestine n’existe que sur les frontières de 1967. Le président illégitime voulait, par une seule déclaration, annuler le droit au retour des Palestiniens à leur terre, à leurs villages, à leurs villes, à la ville de Safad.

Safad, une identité perdue

La ville de Safad se trouve au nord des territoires occupés en 1948. Elle était connue pour les nombreux villages qui l’entourent. Avant la Nakba, il y avait quelque quatre-vingt villages. La plupart ont été détruits et vidés de leurs habitants par la machine de guerre des occupants sionistes.

Et depuis le début des négociations entre l’autorité de Ramallah et les occupants sionistes, ces derniers cherchent à donner une légitimité à leurs massacres, à leurs crimes, à leur occupation. Ils essaient d’exclure la ville de Safad, et toutes les villes côtières et frontalières, de toutes négociations. Ainsi, les occupants sionistes gagnent sur deux fronts. Tout d’abord, ils gardent les lieux qu’ils prennent par l’injustice, par l’agression, par la guerre, par l’invasion. En deuxième lieu, ils les gagnent en légitimité.

Le Mouvement Islamique des territoires occupés en 1948 a confié à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Les villages qui entouraient la ville de Safad avaient été anéantis. Tous leurs habitants avaient été chassés. Il n’y reste pas même un Palestinien ».

Cependant, il reste encore trois villages, non loin de la ville de Safad : Al-Jach, Aqbara, Toba Az-Zangharya. Ces villages sont victimes de toutes ces agressions sionistes, de toutes ces opérations de judaïsation. La mosquée du village de Toba a été incendiée. Les villages d’Aqbara et de Jach sont privés de tout service, d’infrastructures, d’écoles. Tout est fait pour les vider de leurs habitants au profit de la judaïsation supervisée par la municipalité sioniste de la ville de Safad. Malgré tout, les quartiers de la ville gardent toujours leurs aspects palestiniens, bien qu’ils soient habités par des colons. La Mosquée Rouge continue à embellir la ville captive.

La colère des Palestiniens

Les Palestiniens des territoires occupés en 1948 sont en colère après les déclarations de Mahmoud Abbas, président de l’autorité de Ramallah. Ces déclarations tombent mal ; elles tombent au moment de la commémoration douloureuse du massacre de Kafr Qassem et de celle de la déclaration de Balfour. Ces déclarations d’Abbas tombent aussi au moment où les agressions sionistes contre les habitants de la côte palestinienne sont incessantes. Ces déclarations ne font qu’ajouter de l’huile sur le feu. Ces déclarations sont représentées par les occupants sionistes comme une lueur de paix, ce qui est nouveau.

Cheikh Kamal Al-Khattib, vice-président du Mouvement Islamique des territoires palestiniens occupés en 48, exprime son avis au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Je dirais franchement qu’Abou Mazen n’a pas même le droit de parler au nom du peuple palestinien, de le priver de son droit au retour. Il aurait été préférable qu’il dise qu’il avait mené une expérience et qu’il a échoué à en tirer quelque chose. Il aurait du se retirer et donner l’étendard à ceux qui font du droit au retour leur premier objectif ».

Al-Khatib ajoute que les déclarations d’Abbas confirmant que la Palestine n’est qu’à l’intérieur des frontières de 1967 sont l’expression de ses sentiments personnels et non ceux d’un peuple sans abri. Si Abou Mazen voulait parler de la Palestine, il devrait parler de l’échec de son projet et non de l’annulation du droit du peuple palestinien au retour dans sa patrie.

La colère ne règne pas seulement à l’intérieur des territoires occupés en 1948. Toute la sainte ville d’Al-Quds et toute la Cisjordanie bouillent de colère. La colère est perceptible sur les réseaux sociaux, les forums, les universités. La Cisjordanie est en colère, alors qu’elle est menacée par la colonisation, par le projet de Netanyahu qui veut laisser entendre que la Cisjordanie ne serait pas une terre occupée, afin de continuer son projet de judaïsation.

Remarquons enfin que cet état actuel des choses serait causé par l’arrogance des occupants sionistes. La raison de cette arrogance viendrait de l’échec de l’autorité en Cisjordanie sur tous les fronts, concrets, sociaux, populaires. Elle viendrait aussi du manque d’une réelle résistance en Cisjordanie, ce qui a poussé les colons sionistes à plus d’agressions contre la population palestinienne, ces dernières années.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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