Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
Le saint Coran éclaircit les ténèbres des cellules des occupants
israéliens
Photo CPI
Vendredi 3 septembre 2010
Ramallah – CPI
Les captifs palestiniens enfermés dans les
prisons israéliennes ont mis en place un centre pour
l’apprentissage du saint Coran. Ils le dénomment Al-Nour, la
lumière. Et dans ce mois béni de Ramadan, le centre a préparé
des programmes pour l’apprentissage du saint Coran, par cœur,
par les captifs qui vivent des conditions très difficiles. Qui,
à part le saint Coran, pourra alléger ces conditions, donner un
peu de lumière, dans les ténèbres de l’enfermement ?
Parmi les programmes, on trouve un concours
dans lequel le Coran doit être appris par cœur en un temps
limité. Un jury écoutera les participants. Et en dépit de
ressources très limitées, les gagnants seront récompensés.
L’idée du centre est née en 1998, dans la
prison israélienne de Majdo, par un groupe de jeunes, dit le
centre Ahrar pour les études des captifs et des droits de
l’homme. Le centre s’occupe de l’apprentissage du saint Coran,
de sa récitation, de son histoire, remontant au prophète de
l’Islam (que la paix et le salut soient sur lui).
En 2009, environ 250 captifs ont eu le
diplôme de récitation, dit Abou Déjana Ali Ali Abou Ar-Rab,
professeur de chimie, superviseur du centre Al-Nour. La même
année, 24 captifs ont obtenu le diplôme d’apprentissage du saint
Coran, par cœur. 17 autres ont eu le diplôme de son histoire.
La chaîne de transmission
Les captifs donnent une attention
particulière à l’histoire du saint Coran. Et quand on parle de
l’histoire, on parle la chaîne de transmission (sanad) qui relie
l’apprenti au messager d’Allah (S). Ainsi, les apprentis sentent
une forte présence du messager, un fort lien avec lui, un fort
attachement à leur religion.
Le centre Al-Nour a mis en place des
conditions particulières pour obtenir le diplôme, dit Abou
Ar-Rab. Jusqu’à nos jours, le centre a distribué 299 diplômes de
récitation dont 250 pour les captifs de la prison Al-Naqab.
Il a également distribué 73 diplômes pour
l’apprentissage du saint Coran dont 24 pour la prison Al-Naqab.
Il a aussi distribué 34 diplômes d’histoire. Ce dernier a été
fait pour la première fois avec Dr. Aïd Dahdada, du village de
Attara, sous-préfet de Ramallah, lors de son séjour en prison.
Autres projets
En plus du centre Al-Nour, il y a
actuellement le projet Al-Chaffi, supervisé par le comité
international d’Al-Rahma, au Kuweit. Il s’intéresse à ce que le
participant apprenne le saint Coran en deux ans et demi, avec
une moyenne d’une page par jour, un chapitre par mois.
Le projet est entré en Palestine il y a
quelques années, puis dans les prisons de l’occupation
israélienne, depuis le premier janvier de cette année 2010. Le
participant pourra recevoir une sorte de salaire d’environ 25
dollars ; sa famille pourra ainsi profiter de quelques aides.
Fouad Al-Khafach, directeur du centre Ahrar
pour les études des captifs et des droits de l’homme, est
persuadé que les captifs ont pu, avec de tels programmes, se
purger, monter haut, spirituellement parlant. Ils ont transformé
leurs conditions difficiles en des conditions profitables. Ils
ont mis en échec le dessein des occupants israéliens qui veulent
faire de leurs prisons des cimetières enterrant les captifs
palestiniens, vivants.
Le Centre Palestinien d'Information - © 2010
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