Rapport CPI
La ville d'Al-Quds : pauvreté,
éducation en baisse et judaïsation
Photo: CPI
Vendredi 3 février 2012
Al-Quds occupée – CPI La sainte ville d’Al-Quds continue à
être visée par les occupants
sionistes et dans tous les domaines
de sa vie. Ces occupants n’ont dans
la tête qu’une volonté de judaïser
la ville sainte, de la vider de ses
habitants, de la vider de tous ses
aspects arabo-islamiques ancestraux.
La Ligue Arabe, division la
Palestine et des territoires arabes
occupés, vient de publier un rapport
sur les défis, les chaînes et les
obstacles auxquelles l’économie de
la partie orientale de la ville
d'Al-Quds fait face.
Faible pouvoir
d’achat
Le rapport indique
que dans la partie orientale de la ville
d'Al-Quds, le PIB par habitant est
meilleur que celui de la Cisjordanie ;
par ailleurs, l’habitant d’Al-Quds se
trouve obligé de s’adapter aux prix plus
élevés et à des taxes plus importantes ;
ce qui joue beaucoup sur son pouvoir
d’achat, dit le rapport de la Ligue
Arabe.
Il ajoute : « La
partie orientale de la ville d'Al-Quds
et ses habitants sont le sujet, depuis
1967, de différentes mesures destinées à
l’isoler ; ces mesures sont renforcées
depuis l’an 2000 où les Palestiniens
d’autres territoires palestiniens
occupés sont interdits d’y entrer pour
s’installer ; à savoir que la ville
d'Al-Quds était, avant l’occupation, un
centre qui attirait la main-d’œuvre
palestinienne ; lesdites mesures ont
fait d’elle un centre d’exportation de
la main-d’œuvre ».
Puis la ville occupée
d’Al-Quds connaît une séparation
systématique la coupant de sa profondeur
géographique et économique en
Cisjordanie, ce qui limite le
développement de l’économie
palestinienne.
Le rapport précise :
« Le nombre de Palestiniens dans la
ville d'Al-Quds est de 275 personnes,
9,5% de leur nombre dans les territoires
palestiniens occupés ».
Le changement de
l’aspect de la ville
Différentes mesures
sont employées pour séparer la ville et
changer ses aspects physiques et
démographiques, les plus importantes en
sont la construction de colonies à
l’intérieur des quartiers palestiniens
et la construction du mur de séparation
discriminatoire.
En outre, les
barrages militaires entourant la ville
d'Al-Quds causent des pertes ravageuses
aux producteurs palestiniens en
Cisjordanie ; ils sont privés d’un
marché important pour écouler leurs
produits et leurs services. Les
habitants de la ville d'Al-Quds ont
perdu, eux-mêmes, les produits bon
marché de la Cisjordanie : les occupants
sionistes ont imposé toutes sortes de
restrictions sur l’arrivée de produits
de la Cisjordanie vers l’Al-Quds-est.
Par exemple, ajoute
la rapport : « "Israël" a interdit,
depuis juin 2010, l’entrée de tout
produit pharmaceutique, de tout produit
laitier, de toute viande venant de la
Cisjordanie vers les marchés d’Al-Quds-est.
Ces interdictions font des pertes à
l’économie palestinienne estimées à 48
millions de dollars ».
Al-Quds, une ville
pauvre
Quant à la politique
discriminatoire des occupants sionistes,
le rapport montre que le niveau de
l’éducation et des services sanitaires
vont « au profit des colons ». Le revenu
annuel d’un colon habitant de la ville
d'Al-Quds est de 23 mille dollars ;
cependant, celui d’un habitant indigène
ne dépasse le tiers de cette somme.
Ainsi, la pauvreté touche 67% des
indigènes.
Tout cela exige la
mise en place de dispositifs permettant
l’arrivée de services bancaires pour les
habitants originaires de la ville d'Al-Quds,
en particulier un service d’hypothèque
(nécessaire pour assurer des abris pour
les habitants de la ville), en essayant
de résoudre la crise importante de
logement des Palestiniens de la ville
d'Al-Quds, en fournissant les fonds
nécessaires aux petits et moyens
projets, un moyen pour réactiver
l’économie locale de la partie orientale
de la ville d'Al-Quds.
Mettre fin à
l’isolement
L’homogénéité de
l’économie palestinienne nécessite la
fin de la séparation de la partie est de
la ville d'Al-Quds de la Cisjordanie. En
fait, l’économie de cette partie fait
entre 8 et 9% de toute l’économie des
territoires palestiniens occupés.
Mettre fin à la
séparation sera très bénéfique pour
l’économie palestinienne, ajoute le
rapport : « Si l’économie d’Al-Quds
orientale est réintégrée à celle des
territoires palestiniens occupés, le
produit intérieur local de ces
territoires dépassera 8,3 milliards de
dollars et lui donnera une nouvelle
énergie ».
Puis les mesures et
les restrictions appliquées par les
occupants sionistes dans cette partie de
la ville ont causé un recul du niveau de
l’éducation, un danger pour le peuple
palestinien qui considère l’éducation
comme une de ses priorités. Si la
situation continue de la sorte, réparer
l’éducation sera de plus en plus un défi
principal, partout dans les territoires
palestiniens occupés, surtout dans la
ville occupée d’Al-Quds, conclut le
rapport de la Ligue Arabe.
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