Centre Palestinien
d'Information
Rapport
L'histoire héroïque de trois combattants d'Al-Qassam

Photo CPI
Mardi 3 février 2009
Gaza – CPI
Jour après jour, les actions héroïques des
brigades d’Al-Qassam, branche militaire du mouvement du Hamas,
voient le jour. En effet, dans le combat « Al-Forqane », ils
étaient le symbole de la résistance qui ne baisse jamais les
bras jusqu’à la dernière balle, jusqu’à la dernière goutte de
sang.
Trois combattants des brigades d’Al-Qassam
ont réussi à mettre la main sur un soldat israélien. Pour le
garder en vie, ils étaient obligés de mener un combat acharné.
Ils ne voulaient en aucun cas se rendre à l’armée israélienne.
Cette dernière a enfin bombardé la maison où ils se trouvaient.
Eux et le soldat israélien ont perdu la vie.
Après la retraite des forces israéliennes
d'occupation, Abou Obayda, dans une conférence de presse, dit
que l’ennemi a envoyé un Palestinien, pris comme bouclier
humain, pour reprendre le soldat israélien. Mais les combattants
ont refusé de le délivrer. C’est à ce moment que les chasseurs
de l’armée israélienne ont bombardé le lieu, tuant leur soldat.
Trois combattants des brigades d’Al-Qassam sont alors tombés en
martyre : Mohammed Faride Abdallah, Mohammed Abdallah Obayd et
Ayad Hassan Obayd.
Un bouclier humain
Le Palestinien Majdi Abd Rabbah a été utilisé
par l’armée israélienne comme un bouclier humain pour deux
jours. Il dit que l’histoire a commencé le deuxième jour de
l’opération terrestre israélienne, le 5 janvier 2009. Une force
israélienne est arrivée, accompagnée par un Palestinien pris
comme bouclier humain. Les soldats israéliens ont ordonné à
Majdi Abd Rabbah de faire sortir toute sa famille de la maison.
Puis les soldats ont minutieusement inspecté
la maison. N’y trouvant rien, ils sont allés vers la maison d’à
côté, c’est à ce moment qu’ils ont été sujet de tirs. Les
soldats de l’occupation israélienne ont alors vu Madji vers une
mosquée où se rassemblaient les siens !
Les soldats ont commencé à tirer en direction
de la maison du quartier. Le pauvre Madji pleurait et criait que
sa famille serait touchée. Les soldats l’ont intimidé et ont
menacé de le tuer.
Où que les soldats aillent, ils emmenaient
Madjdi, souvent sous un feu dense. C’est lui qui ouvrait les
voitures. C’est lui qui a été poussé à entrer le premier dans la
maison détruite. Dans la maison, il a vu trois combattants des
brigades d’Al-Qassam dont un blessé.
Il est sorti et a informé l’officier
israélien que les combattants étaient encore en vie. Peu de
temps plus tard, un Apache a tiré trois missiles sur la maison
pour la détruire sur les combattants et sur le soldat israélien.
Le lendemain matin, les soldats l’ont encore
une fois poussé à voir l’état des soldats, malgré tous les
dangers. Et dans la maison détruite, il les a vus, tous les
trois, blessés. Un dans un état grave répétait : « Il n’y a de
dieu que Dieu ».
Jamais de reddition
Un des blessés était sous les décombres. Il a
dit qu’ils ne baisseraient jamais les bras.
Et avec les haut-parleurs, les soldats de
l’occupation israélienne ont commencé à crier et à les appeler à
la reddition. Mais les combattants ont répondu par le feu.
Puis les soldats ont envoyé un chien policier
qui est revenu blessé. Suite à cela, les Israéliens ont donné
quinze minutes aux combattants pour qu’ils sortent nus, mains
levées, sinon la maison serait complètement détruite sur eux.
Quinze minutes plus tard, dit Abd Rabbah, un
bulldozer a entamé la démolition de la maison, c’était un mardi.
Avant que les soldats ne prennent Abd Rabbah
loin de sa maison, il a jeté un regard sur le lieu de combat. Il
a vu le corps des trois moudjahidin des brigades d’Al-Qassam, le
bras armé du mouvement du Hamas. Ils avaient préféré partir en
martyre que d’offrir la capitulation à l’ennemi qui la
souhaitait tant.
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