Rapport du CPI
Gaza à la
recherche d'eau : récolte de l'eau de
pluie
CPI
Photo: CPI
Vendredi 1er février
2013
Gaza – CPI
Dans la bande de
Gaza, l’eau potable est de plus en plus
rare. L’eau souterraine est de plus en
plus salée. L’autorité pense alors à
l’eau de pluie. Elle pense à la récolter
de partout pour la réinjecter dans la
terre. Ce projet compte ramasser plus de
huit millions de mètres cubes d’eau,
représentant 15% du besoin annuel de la
Bande.
Le projet consiste à
installer un récepteur sur chaque
maison, appelé unité de récolte. Cela
est la première étape. Dans un deuxième
temps, de telles unités seraient
installées dans les rues.
L’idée avait séduit
le gouvernement autrichien qui a décidé
de financer le projet, dit Sami Hamdan,
fonctionnaire au bureau de l’autorité de
l’eau de la Bande.
La phase
expérimentale a été appliquée sur
vingt-cinq maisons dans la ville de Dir
Al-Balah et dans la rue Abdol Aziz de la
ville de Gaza. Cette phase a donné des
résultats encourageants.
En revanche, les
résultats des maisons sont plus
intéressants que ceux de la rue. L’eau
récoltée dans les rues est moins propre,
a besoin de beaucoup filtrage, de
nettoyage.
Les unités de
récolte
Fakher Al-Kord est un
ingénieur de la municipalité de Dir Al-Balah.
Il travaille dans ce projet de récolte
et le connaît bien.
En effet, la mairie a
adopté le projet et a désigné la zone
Al-Hadba pour que ses maisons reçoivent
les unités de récolte sur leurs toits.
L’ingénieur Al-Kord
ajoute que lorsque la municipalité avait
adopté le projet, elle a fourni à chaque
maison expérimentale des canaux dans
lesquels coule l’eau de pluie vers un
récipient. Ce récipient est constitué de
plusieurs couches de sable et de
cailloux, pour filtrer l’eau.
Les habitants de la
maison n’ont pas beaucoup de choses à
faire, à part un peu de nettoyage.
L’eau souterraine
L’ingénieur Abd
Al-Majid Nassar, conseiller à la société
Nafra qui a dessiné le projet et le
supervise, main dans la main avec
l’entreprise Al-Madina, confirme que le
projet a montré son succès.
L’entreprise a eu
l’idée du projet après avoir remarqué
les très grandes quantités d’eau de
pluie qui pénétraient dans la terre,
polluée. C’est pour cette raison que
l’idée a vu le jour, l’idée d’installer
lesdites unités sur les toits de
certaines maisons, avant qu’elles ne
soient installées dans toute la bande de
Gaza.
La société, ajoute
l’ingénieur Abd Al-Majid Nassar, essaie
de mettre en place ce qui va avec la
nature et les points de vue de la
population ; c’est chez eux que ces
unités seront installées en fin de
compte.
On a besoin d’une
saison hivernale toute entière afin de
bien étudier le projet, connaître tous
ses problèmes, les modifier et les
rendre bien efficaces.
Déjà une
amélioration !
Déjà, il y a une
sensible amélioration dans la quantité
et la qualité de l’eau souterraine dans
la zone expérimentale.
Bien que la mise en
marche du projet ne soit pas
excessivement chère, la société essaie
de baisser ces coûts autant que
possible, résume enfin l’ingénieur Abd
Al-Majid Nassar.
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