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La 66ème commémoration de la Nakba

Hadj Assoud à ses petits-enfants :
la mort ou le retour à Kafr Ana

CPI


Photo: CPI

Vendredi 30 mai 2014

Naplouse – CPI

L’âge de Hadj Ahmed Khamis Assoud dépasse les quatre-vingts ans. En dépit de cet âge avancé, il se rappelle de tous les petits détails de la vie de son village natal de Kafr Ana, qui se trouve entre les villes d’Ar-Ramla et d’Al-Lad. Il parle de son village d’enfance duquel il a été chassé par la force comme il parle d’un morceau du paradis. Il étonne tout le monde par sa mémoire si forte, par tous ces détails donnés, par son fort attachement à sa terre d’origine, par son fort attachement à l’idée prochaine du retour à son village. Il se souvient d’un petit village, le plus beau du monde, d’où il est sorti tout jeune, afin de passer le restant de sa vie, avec tout un peuple, à errer partout dans le monde.

Un coin de paradis

Hadj Ahmed Assoud se délecte lorsqu’il parle de son village d’enfance et de toutes les richesses qu’il possédait. « Si Allah (le Tout Puissant) avait créé un paradis sur terre, il serait en Palestine », dit-il à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Il y avait dans le village une école pour les garçons, une autre pour les filles, une mosquée. La plupart de ses habitants avaient des fermes d’agrumes : oranges, citrons et clémentines.

C’était un village riche en fruits et en fleurs. Il y avait même des fleurs qui n’existaient que dans notre village. Il y avait aussi des amandiers, des vignes, du blé, des sésames. « Je me souviens comment, sur mon vélo, je mangeais des figues directement de leurs arbres », dit-il en ajoutant : « Dans notre village, il suffisait de creuser quelques mètres afin qu’une source d’eau jaillisse ».

Une vie de fraternité

Et pour ce qui est de la vie sociale, Hadj Ahmed se rappelle comment la confiance, la générosité, la fraternité régnaient dans le village, et surtout l’entraide.

A la saison de moisson, tous les villageois se réunissaient et s’entraidaient afin de terminer le travail comme il faut.

« Les gens vivaient dans l’aise, le travail, la baraka, avant que les Anglais et les sionistes viennent et cassent tout », exprime-t-il avec amertume.

L’exode

« J’avais quatorze ans le jour où les obus de mortier commençaient à pleuvoir sur notre village de façon inconsidérée. J’ai mis ma sœur devant moi, sur mon vélo, et mon frère en arrière. Nous sommes sortis du village, pour nous nous réfugier dans un lieu historique », raconte le hadj.

Le père les a suivis sur son âne, avec une poêle et une couverture. Il avait cru que ce ne serait que pour quelques jours. Mais c’était l’exode.

Le retour certain

Et lorsque notre correspondant lui a demandé s’il est toujours décidé à retourner sur sa terre natale, il a pris un Coran et a dit : « Ma patrie est la chose la plus importante de ma vie. Elle est mon honneur, ma religion, mon principe… Pas un jour ne passe sans que je ne pense au retour dans mon pays natal ».

« Comme j’ai dû quitter d’un coup mon pays, sous les bombes, j’imagine qu’à tout moment, je pourrais quitter le camp d’Al-Balatta et retourner dans ma patrie. »

Hadj Abou Rida confirme qu’il a quitté son village, mais son village ne quitte pas son esprit une seule seconde. Il conseille aussi à ses enfants et ses petits-enfants de ne jamais laisser tomber leur droit au retour.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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