Martyrs
Hani Salama part en martyre et en
silence, après une courte vie et une
longue résistance
CPI
Photo: CPI
Lundi 24 février 2014
Gaza – CPI
Autour de sa tombe, ses amis et ses
compagnons de route de résistance
n’avaient plus de larmes. Leurs yeux
étaient devenus tout rouges, en vidant
leurs larmes, en se rappelant leur chef,
en se souvenant de celui de qui ils ont
beaucoup appris, surtout dans la
technique des explosifs et des tunnels,
toujours dans le chemin sacré de la
résistance contre l’occupation sioniste.
La tombée en martyre du chef de
terrain Hani Salameh, 28 ans, a laissé
régner sur tout le camp d’Al-Baridj un
nuage sombre. La tristesse a serré le
cœur de tout le monde, en particulier
les membres des brigades d’Al-Qassam qui
ont, à maintes reprises, travaillé avec
lui, surtout lors d’affrontements.
Hani Salameh est tombé en martyre en
travaillant dans le même chemin du
djihad. Un obus a déchiré son corps et a
blessé un de ses compagnons.
Les brigades d’Al-Qassam ont annoncé
le départ de Hani Salameh, en confirmant
que les brigades ont perdu un chef de
terrain, un expert en explosifs et en
tunnels, un grand expert dans la
résistance contre l’occupation sioniste.
Un résistant sans égal
Dans le cimetière du camp d’Al-Baridj,
un activiste des brigades d’Al-Qassam a
dit que le martyr Hani Salameh occupait
une position importante dans le camp
d’Al-Baridj. C’était un ingénieur
important du camp de la bande de Gaza.
Le martyr était connu pour sa grande
patience, ajoute-t-il, pour son courage,
sa ferveur religieuse, sa fidélité de la
mosquée, sa responsabilité et sa
précision, poursuit son ami.
Le martyr, à plusieurs reprises, a
participé aux opérations d’affrontement
contre les invasions de l’armée de
l’occupation sioniste. Et à plusieurs
reprises, il a été blessé durant sa vie
de résistant.
Ses trois derniers jours de sa vie,
le martyr Hani Salameh travaillait sans
répit. Le dernier jour, un vendredi, il
a fait ses prières dans la mosquée de
Mossaab.
Et le soir de ce même vendredi, il a
participé à une réunion avec ses
camarades des brigades d’Al-Qassam.
Le martyr et la famille
Vers la tombe du martyr, les
habitants du camp d’Al-Baridj
embrassaient leurs frères qui ne
pouvaient pas parler, pris par la
tristesse.
Son frère Achref remarquait comment
son frère le martyr travaillait sans
relâche. Cet homme, calme et patient,
quittait la maison familiale très tôt le
matin pour aller travailler dans le
chemin de la résistance et ne retournait
qu’au petit matin du lendemain.
Le martyr était très aimé par ses
parents, ses frères et tous les
habitants de son quartier. Il s’est
marié il y a quelques années. Il a un
garçon de trois ans et une fillette de
deux ans.
Le rêve du martyre
Le camp d’Al-Baridj a connu, après la
prière du midi, un cortège funéraire
grandiose. Beaucoup y ont participé.
Un de ses camarades y a donné un mot.
Il a dit aux présents que le martyr
avait confié à ses frères résistants
qu’il aimerait être déchiqueté dans le
sentier d’Allah (le Tout Puissant) et il
a eu ce qu’il souhaitait.
Il a aussi parlé de l’activité du
martyr, comment il se déplaçait d’une
mission à une autre, avec une précision
et une efficacité sans égal.
Ainsi, le camp d’Al-Baridj a fait ses
adieux à un activiste des brigades d’Al-Qassam,
un des plus connus du camp.
Notons enfin que le camp d’Al-Baridj,
bien qu’il soit tout petit, abrite
beaucoup d’activistes des brigades d’Al-Qassam,
vivants ou martyrs.
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