Editorial
« Ils quittent la France pour
s’installer en Israël »
CPI
Photo: CPI
Mardi 3 juin 2014
Lyon – CPI
La démographie, avec l’équilibre entre
le nombre de juifs et d’arabes, reste un
élément des plus effrayants pour les
occupants sionistes. Ils n’épargnent
donc rien pour gonfler le nombre de
juifs en Palestine. Ils font tout pour
laisser croire que les juifs sont en
danger partout dans le monde, sauf en
"Israël".
En Europe, personne
n’ignore qu’ils ont de bonnes positions
et que toutes les communautés se
heurtent de temps en temps à certains
problèmes. Mais lorsqu’il s’agit des
juifs, "Israël" les gonfle et les incite
à aller vivre en Palestine. Remarquons,
dans l’article ci-dessous publié par le
journal lyonnais "Direct Matin" le 28
mai 2014, comment ils profitent de
petits pépins pour arriver à leur but
machiavélique. Au passage, ils
n’oublient pas de pousser les Européens,
les Français en particulier, à
culpabiliser encore plus, surtout devant
cette perte précieuse.
« ILS QUITTENT LA FRANCE POUR
S’INSTALLER EN ISRAËL »
DE NOMBREUX
JUIFS SUR LE DÉPART
C’est un mouvement
discret qui prend peu à peu de
l’ampleur. Les juifs de France sont de
plus en plus nombreux, mois après mois,
à quitter l’Hexagone pour rejoindre
Israël. Ils étaient ainsi 1907 à sauter
le pas en 2012, puis 3 288 en 2013, et,
de janvier à mars de cette année, 1407,
soit près de quatre fois plus que durant
la même période de l’année dernière. Par
comparaison, ces migrants étaient à
peine plus d’un millier par an lors des
dernières décennies. Ce constat a été
récemment établi par l’Agence juive pour
Israël, organisme chargé d’assister les
volontaires à réaliser cette
installation en terre israélienne,
baptisée Alyah (« Ascension » en
hébreu), à travers une aide
administrative, un soutien financier ou
encore un apprentissage de l’hébreu.
Jeunes célibataires, familles en
construction ou personnes retraitées,
tous les profils sont aujourd’hui
attirés par une nouvelle vie à Tel-Aviv,
Netanya ou Jérusalem.
Un
« climat » qui dérange
Plusieurs raisons
sont à l’origine de cette vague de
départs. Ariel Kandel, directeur de
l’Agence juive, pointe notamment du
doigt le « climat antisémite » qui règne
actuellement en France pour la
communauté juive, estimée à environ 500
000 membres. La déferlante de propos
scandaleux sur Twitter par le hashtag
#Un- BonJuif, les polémiques nées du
geste de la « quenelle » ou, très
récemment, l’agression de deux jeunes
juifs à proximité d’une synagogue de
Créteil (Val-de-Marne), en sont les
tristes illustrations. Roger Cukierman,
président du Conseil représentatif des
institutions juives de France (Crif),
s’est récemment alarmé d’une
« libération de la parole raciste et
antisémite » dans le pays. Et de
constater : « Les juifs vivent en France
depuis 2000 ans et en ont marre d’être
des cibles. » Mais cette dérive n’est
pas seule à l’origine de l’Alyah. Ariel
Kandel évoque aussi les difficultés
économiques que connaît actuellement la
France, entre chômage de masse et
croissance au point mort.
Israël, la « nation
start-up », est ainsi perçue comme une
terre où tout est possible. Une autre
raison de ces départs, enfin, vient du
lien très fort qui unit les deux nations
l’une envers l’autre, selon Ariel Kandel.
Reste que si, pour Israël, ces départs
sont positifs, ils représentent
davantage un danger pour la France,
souligne le directeur de l’Agence juive.
Car l’Hexagone perd ainsi « une culture
riche » et « une de ses forces vives ».
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