Loin des fabrications délibérées
par certains médias
L'interview de Mechaal avec CNN, telle
qu'elle a été publiée par le bureau
médiatique du Hamas
CPI
Photo: CPI
Lundi 26 novembre
2012
Le Caire – CPI
Le président du
Bureau politique du mouvement du Hamas,
Khaled Mechaal, a nié que son mouvement
se tient derrière l'opération martyre
qui a ciblé l'autobus à Tel-aviv, le
mercredi 21/11, expriment son étonnement
envers les appels à reconnaître
l'occupation israélienne, au moment où
les Palestiniens ont besoin d'une
reconnaissance internationale.
Il a assuré
l'acceptation de la création d'un Etat
sur les territoires de 1967, niant la
coupure des relations avec l'Iran en
raison de la divergence avec la Syrie.
Dans une interview
accordée avec "CNN", le jeudi 22/11,
Mechaal a déclaré que l'occupartion
israélienne porte la responsabilité de
la récente escalade militaire sur la
Bande de Gaza, après avoir effectué des
processus d'invasions et a assassiné le
leader des brigades d'el-Qassam, Ahmed
el-Jaabari, ajoutant que le côté
occupant israélien est responsable de
l'escalade à Gaza et que le Hamas ne
cible pas les civils.
En réponse à une
question que le Hamas considère qu'il a
le droit à tuer des civils dans les
territoires palestiniens occupés
"Israël", Mechaal a indiqué: "La
résistance ne cible pas les civils et
nous devons retourner vers la racine de
la cause, le peuple palestinien vivait
en calme et la paix, avant que les
envahisseurs Israéliens ont occupé nos
territoires et selon la loi
internationale, les peuples ont le droit
à la résistance avec tous les moyens
possibles et l'occupation israélienne
possède une armée développée et a commis
beaucoup de massasses de Dier Yacine à
Sabra et Chatila".
Il a ajouté: "Nous
défendons notre peuple et répondons, je
suis le leader du Hamas et je dis à CNN
que nous sommes prêts pour utiliser des
moyens pacifiques sans meurtre ou
utiliser des armes, en cas de
l'obtention de nos revendications
nationales palestiniennes, y compris la
disparition de l'occupation, la création
d'un Etat et la réponse aux autres
objectifs nationaux".
Mechaal a considéré
que le président palestinien défunt,
Yasser Arafat a fourni à l'occupation
israélienne et la communauté
internationale une occasion pour
parvenir à une solution pacifique, mais
l'occupant israélien l'a tué, rappelant
que Mahmoud Abbas qui a été reçu par le
monde a aussi, de son côté, fourni cette
occasion à Israël (l'occupation) et la
communauté internationale, mais
qu'est-ce qu'il s'est passé? Ils l'ont
déçu et laissé tombé.
"Aujourd'hui,
le Premier ministre israélien, Benjamin
Netanyahu et auparavant, tous les
leaders de l'occupation, nous
encerclent. Ils veulent continuer de
s'emparer de nos terres et poursuivre la
colonisation. Qu'est-ce que veut le
monde des Palestiniens? Nous sommes les
victimes et ils veulent que nous
hissions le drapeau blanc",
a-t-il poursuivi.
En lui interrogeant
sur l'ancienne décision du Hamas de ne
pas reconnaître Israël (l'occupation) et
sur la possibilité de renoncer à cette
décision, le leader du Hamas a affirmé:
"La reconnaissance doit venir du
côté qui lance les attaques et possède
un arsenal militaire et non pas de la
victime", rappelant que les Arabes
ont fourni une initiative de la paix, il
y a plusieurs ans, mais le meurtre se
poursuit".
En expliquant son
point de vue, Mechaal a affirmé: "Nous
n'avons devant nous que l'un des deux
chemins, le premier est celui de
l'existence d'une volonté internationale
des Etats-Unis, l'Europe et la
communauté internationale pousse
l'occupation israélienne vers la paix et
la création d'un Etat palestiniens sur
les frontières de 1967 avec le droit de
retour et cela est convenu par les
Palestiniens, et le deuxième que
l'occupation israélienne continue à
refuser cela et nous continuons à
résister. J'accepte un Etat sur les
frontières de 1967, mais comment puis-je
reconnaîte Israël qui occupe mes
territoires? Moi, celui qui a besoin de
la reconnaissance et non pas Israël".
Mechaal a insisté que
son mouvement ne renonce pas au droit de
retour des réfugiés palestiniens, en
s'interrogeant: "Pourquoi la
communauté internationale reste
silencieux envers les lois qui
permettent l'entrée des Israëliens en
Palestine? Certains juifs qui n'ont pas
vu la Palestine et malgré cela, ils ont
le droit d'y venir, mais le Palestinien
qui est né en Palestine, ou son père ou
grand-père est né en Palestinien, n'a
pas le droit au retour".
"Je
veux la création d'un Etat pour les
Palestiniens, et donc cet Etat décidera
sa position envers Israël, vous ne
pouvez pas poser cette question à moi (
reconnaissance d'Israël) au moment où je
suis emprisonné et sous la pression de
l'occupation israélienne",
a-t-il réitéré.
En ce qui concerne la
compatibilité de l'acceptation du Hamas
à la création d'un Etat sur les
frontières de 1967 avec sa proposition
principale sur un Etat palestinien uni
de la mer au fleuve, Mechaal a indiqué:
"les frontières de la Palestine de
la mer au fleuve et du sud au nord sont
mes terres et les terres de mes
grands-parents, mais en raison des
conditions de la région et l'insistance
sur la cessation du meurtre, les
Palestiniens, y compris le Hamas,
acceptent aujourd'hui comme au passé, un
programme stipulant l'acceptation d'un
Etat sur les frontières de 1967, mais le
côté occupant israélien refuse cela, et
tout est concerné à Israël. La
communauté internationale est incapable
de nous rendre justice ".
A l'égard des raisons
que le Hamas quitte son siège à Damas,
Le chef du Bureau politique du Hamas a
conclu, en confirmant que le Hamas a
quitté la Syrie après 10 mois depuis le
début de la crise, après son désespoir
de la possibilité de régler la situation
sur le niveau politique loin du sang;
tout en niant que la sortie de son
mouvement de Damas a des conséquences
négatives sur ses relations avec l'Iran.
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