Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information :




Invitation à lire :



Réseau Voltaire :



BDS :



Solidarité :



Produits palestiniens :



En direct d'Iran :



Voix de la Russie :



Palestine Solidarité
sur Facebook :






Loin des fabrications délibérées par certains médias

L'interview de Mechaal avec CNN, telle qu'elle a été publiée par le bureau médiatique du Hamas
CPI


Photo: CPI

Lundi 26 novembre 2012

Le Caire – CPI

Le président du Bureau politique du mouvement du Hamas, Khaled Mechaal, a nié que son mouvement se tient derrière l'opération martyre qui a ciblé l'autobus à Tel-aviv, le mercredi 21/11, expriment son étonnement envers les appels à reconnaître l'occupation israélienne, au moment où les Palestiniens ont besoin d'une reconnaissance internationale.

Il a assuré l'acceptation de la création d'un Etat sur les territoires de 1967, niant la coupure des relations avec l'Iran en raison de la divergence avec la Syrie.

Dans une interview accordée avec "CNN", le jeudi 22/11, Mechaal a déclaré que l'occupartion israélienne porte la responsabilité de la récente escalade militaire sur la Bande de Gaza, après avoir effectué des processus d'invasions et a assassiné le leader des brigades d'el-Qassam, Ahmed el-Jaabari, ajoutant que le côté occupant israélien est responsable de l'escalade à Gaza et que le Hamas ne cible pas les civils.

En réponse à une question que le Hamas considère qu'il a le droit à tuer des civils dans les territoires palestiniens occupés "Israël", Mechaal a indiqué: "La résistance ne cible pas les civils et nous devons retourner vers la racine de la cause, le peuple palestinien vivait en calme et la paix, avant que les envahisseurs Israéliens ont occupé nos territoires et selon la loi internationale, les peuples ont le droit à la résistance avec tous les moyens possibles et l'occupation israélienne possède une armée développée et a commis beaucoup de massasses de Dier Yacine à Sabra et Chatila".

Il a ajouté: "Nous défendons notre peuple et répondons, je suis le leader du Hamas et je dis à CNN que nous sommes prêts pour utiliser des moyens pacifiques sans meurtre ou utiliser des armes, en cas de l'obtention de nos revendications nationales palestiniennes, y compris la disparition de l'occupation, la création d'un Etat et la réponse aux autres objectifs nationaux".

Mechaal a considéré que le président palestinien défunt, Yasser Arafat a fourni à l'occupation israélienne et la communauté internationale une occasion pour parvenir à une solution pacifique, mais l'occupant israélien l'a tué, rappelant que Mahmoud Abbas qui a été reçu par le monde a aussi, de son côté, fourni cette occasion à Israël (l'occupation) et la communauté internationale, mais qu'est-ce qu'il s'est passé? Ils l'ont déçu et laissé tombé.

"Aujourd'hui, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et auparavant, tous les leaders de l'occupation, nous encerclent. Ils veulent continuer de s'emparer de nos terres et poursuivre la colonisation. Qu'est-ce que veut le monde des Palestiniens? Nous sommes les victimes et ils veulent que nous hissions le drapeau blanc", a-t-il poursuivi.

En lui interrogeant sur l'ancienne décision du Hamas de ne pas reconnaître Israël (l'occupation) et sur la possibilité de renoncer à cette décision, le leader du Hamas a affirmé: "La reconnaissance doit venir du côté qui lance les attaques et possède un arsenal militaire et non pas de la victime", rappelant que les Arabes ont fourni une initiative de la paix, il y a plusieurs ans, mais le meurtre se poursuit".

En expliquant son point de vue, Mechaal a affirmé: "Nous n'avons devant nous que l'un des deux chemins, le premier est celui de l'existence d'une volonté internationale des Etats-Unis, l'Europe et la communauté internationale pousse l'occupation israélienne vers la paix et la création d'un Etat palestiniens sur les frontières de 1967 avec le droit de retour et cela est convenu par les Palestiniens, et le deuxième que l'occupation israélienne continue à refuser cela et nous continuons à résister. J'accepte un Etat sur les frontières de 1967, mais comment puis-je reconnaîte Israël qui occupe mes territoires? Moi, celui qui a besoin de la reconnaissance et non pas Israël".

Mechaal a insisté que son mouvement ne renonce pas au droit de retour des réfugiés palestiniens, en s'interrogeant: "Pourquoi la communauté internationale reste silencieux envers les lois qui permettent l'entrée des Israëliens en Palestine? Certains juifs qui n'ont pas vu la Palestine et malgré cela, ils ont le droit d'y venir, mais le Palestinien qui est né en Palestine, ou son père ou grand-père est né en Palestinien, n'a pas le droit au retour".

"Je veux la création d'un Etat pour les Palestiniens, et donc cet Etat décidera sa position envers Israël, vous ne pouvez pas poser cette question à moi ( reconnaissance d'Israël) au moment où je suis emprisonné et sous la pression de l'occupation israélienne", a-t-il réitéré.

En ce qui concerne la compatibilité de l'acceptation du Hamas à la création d'un Etat sur les frontières de 1967 avec sa proposition principale sur un Etat palestinien uni de la mer au fleuve, Mechaal a indiqué: "les frontières de la Palestine de la mer au fleuve et du sud au nord sont mes terres et les terres de mes grands-parents, mais en raison des conditions de la région et l'insistance sur la cessation du meurtre, les Palestiniens, y compris le Hamas, acceptent aujourd'hui comme au passé, un programme stipulant l'acceptation d'un Etat sur les frontières de 1967, mais le côté occupant israélien refuse cela, et tout est concerné à Israël. La communauté internationale est incapable de nous rendre justice ".

A l'égard des raisons que le Hamas quitte son siège à Damas, Le chef du Bureau politique du Hamas a conclu, en confirmant que le Hamas a quitté la Syrie après 10 mois depuis le début de la crise, après son désespoir de la possibilité de régler la situation sur le niveau politique loin du sang; tout en niant que la sortie de son mouvement de Damas a des conséquences négatives sur ses relations avec l'Iran.

 

 

   

Le dossier Hamas
Les dernières mises à jour



Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh :



Analyses et poèmes...


Silvia Cattori :


Analyses...


René Naba :


Analyses...


Manuel de Diéguez :


Analyses...


Fadwa Nassar :


Analyses et traductions...


Alexandre Latsa :


Un autre regard sur
la Russie ...


Ahmed Halfaoui :


Analyses ...


Chérif Abdedaïm :


Chroniques et entretiens ...