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11 septembre
Éric Raynaud : « aux États-Unis,
plus aucun expert ne prend le risque de défendre un point précis
de la version gouvernementale »
Éric Raynaud vient
de publier
11-Septembre, les vérités interdites
(éditions Jean-Paul Bertrand).
10 septembre 2009
Huit ans après les attentats du 11-Septembre, le journaliste
Éric Raynaud publie un livre sur l’état de la contestation de la
version gouvernementale aux États-Unis. Si les autorités
s’accrochent à leur version des événements, plus aucun expert ne
se risque à la soutenir dans ses détails. Les médias
francophones, qui se sont bouchés les yeux et les oreilles
durant tout ce temps, lui font bon accueil. Son approche
dépolitisée permet en effet de rétablir un consensus dans la
société et de combler le gouffre qui s’est creusé entre la
presse et le public. Thierry Meyssan :
Vous venez de publier
11-Septembre, les vérités cachées (éditions Jean-Paul
Bertrand). Vous y faites le point sur les arguments contestant
la version gouvernementale des attentats de 2001. Vous passez en
revue de très nombreux sujets, cependant quels sont, selon vous,
les éléments les plus importants dont on dispose aujourd’hui et
que l’on ignorait il y a huit ans ?
Éric Raynaud : Un fait majeur, pour moi, a
été la divulgation du rapport de la commission d’enquête mise en
place par l’administration Bush-Cheney à l’été 2004. Les
conclusions en étaient tellement inacceptables,
intellectuellement, qu’elles ont excité la curiosité des
penseurs, des scientifiques, des universitaires, des experts,
etc. Leurs travaux très rigoureux amènent aujourd’hui, huit ans
après, à accepter que deux faits majeurs sont avérés. Le premier
est qu’aucun avion de ligne ne s’est écrasé contre le
Pentagone ; le second est qu’en aucun cas, les effondrements des
tours jumelles, les Twin Towers, n’ont été dus aux impacts des
Boeing 767 et aux incendies de kérosène. En fait, la version
officielle expliquant les deux faits les plus marquants, les
plus spectaculaires de ce 11 septembre 2001, est aujourd’hui
disqualifiée.
TM : Certes, mais ces éléments étaient
déjà disqualifiés avant la publication de ce rapport. Pourquoi
celui-ci a t-il fait basculer une partie de l’opinion publique
et suscité les associations que vous évoquez dans votre livre ?
Comprenez bien le sens de ma question : pourquoi ce que
j’écrivais en 2001-02 était inacceptable aux USA et pourquoi au
contraire, à partir de 2004, une partie de l’opinion publique
états-unienne a considéré que c’était la narration
gouvernementale qui était inacceptable ?
Éric Raynaud : Effectivement, ces faits
étaient connus. Mais par des gens qui traquaient la vérité
chacun dans leur coin, et étaient totalement marginalisés. Je
pense que vous connaissez bien ce genre de situation…
Les familles de victimes, les pompiers new-yorkais, tous ceux
qui avaient émis des doutes dès le premier jour, attendaient de
pied ferme ce rapport. Devant ce tissu de contre-vérités, de
déformations de la vérité, d’ « oublis » très fâcheux, ils ont
sortis les fourches, si je puis m’exprimer ainsi. D’autant plus
que la crédibilité de gens comme David Ray Griffin ou Richard
Gage, et des témoins survivants directs, leur a permis de le
faire.
Malheureusement pour l’administration Bush, cette époque a
correspondu peu ou prou avec l’avènement du web 2.0, qui aura
été un outil imparable dans cette lutte. Tous, effectivement
groupés en associations bien spécifiques et crédibles,
échangeant leurs infos, leurs études, analyses, etc. La somme
folle de ce travail n’a pu que retourner, effectivement,
l’opinion publique, devant des faits devenus évidents.
Je pense que vous avez eu le tort d’avoir raison trop tôt en ce
qui concerne le Pentagone. Pas mal de journalistes états-uniens
se sont rangés à votre thèse après avoir essayé, surtout et
avant tout, de la démonter. Ils le confessent d’ailleurs
eux-mêmes aujourd’hui, à l’image de David von Kleist, qui, après
avoir été un opposant de votre thèse, compte aujourd’hui parmi
les Truthers les plus actifs.
TM : Ne peut-on pas considérer les choses
sous un autre angle : lorsque j’ai émis les première critiques,
il n’y avait pas de version gouvernementale cohérente, mais une
multiplicité de bribes émanant d’agences diverses. On me
répondait toujours que je n’avais pas compris. En essayant de
rassembler toutes ces bribes en une narration unique, la
Commission présidentielle a rencontré la quadrature du cercle.
Son travail a surtout montré que l’on ne pouvait pas raconter
cette histoire de manière cohérente. Elle a d’ailleurs éludé de
nombreux problèmes jusqu ‘à oublier l’effondrement de la Tour
7 ?
11-Septembre, les vérités
cachées,
d’Éric Raynaud.
Ouvrage recommandé par le Réseau Voltaire.
Disponible par correspondance.
Éric Raynaud : Je pense que de toutes
façons, le rapport de la Commission d’enquête était voué au sort
qu’il a connu, c’est-à-dire le rejet pur et simple de ceux qui
attendaient l’administration Bush au tournant. Les attentats ont
été un tel faisceau d’événements tous uniques, les uns
paraissant logiques, d’autres beaucoup moins, que la tâche
s’avérait impossible. Du reste, George Bush ne s’y était pas
trompé, en refusant dans un premier temps la création d’une
telle commission. Il a cédé seulement devant la pression
populaire, mais en essayant de « border » au maximum : pas de
moyens, pas d’argent, peu de temps, et un homme du sérail pour
directeur exécutif.
Cela n’empêche pas que quand deux journalistes très connus, qui
travaillent pour les plus grandes chaînes, dont le correspondant
de CNN au Pentagone, expliquent en direct dans les minutes qui
suivent le fameux crash : « aucun avion ne s’est écrasé ici »,
il paraît difficile à une Commission d’enquête gouvernementale
de les citer alors que le gouvernement affirme l’inverse haut et
fort. Le problème étant pour elle que si les paroles s’envolent,
les images et les sons enregistrés, eux, restent. Et sont
consultables.
Le souci est le même pour la Tour 7 : dans un pré-rapport, la
Federal Emergency Management Agency stipule qu’ « elle n’a pas
d’explications sur les raisons de la chute de cet immeuble de
186 mètres de haut ». L’agence gouvernementale qui prend la
suite de l’enquête, le NIST, n’en a pas plus, et pour cause…
Donc, on « oublie » la chute d’un immeuble pratiquement de la
taille de la Tour Montparnasse à la vitesse de la chute libre,
6,5 secondes, dans un rapport de près de 600 pages...
Finalement, en août 2008, le NIST trouve une explication
abracadabrantesque qui ne satisfait personne.
C’est effectivement la quadrature du cercle, et d’ailleurs les
président et vice-président de cette Commission s’en sont
désolidarisés dans un ouvrage à quatre mains, plus tard. De même
que l’avocat conseil de cette même Commission, un ancien
procureur fédéral, a écrit récemment dans un livre que le
gouvernement l’avait faite mentir, pour dire les choses
clairement.
TM : Dans une affaire d’État comme
celle-là, les témoins se dédient. Vous citez à l’instant Jimmy
McIntyre, le correspondant de CNN au Pentagone. Le 11-Septembre,
il est formel : aucun avion de ligne ne s’est écrasé sur le
bâtiment. Mais le même Jimmy McIntyre organise en avril 2002 une
longue émission spéciale de CNN où il assure que je m’exprime
par anti-américanisme et qu’on ne peut pas douter que le vol 77
se soit écrasé là. La Commission n’a auditionné que les témoins
qui se sont rétractés et à écartés tous ceux qui persistaient à
contredire la version bushienne.
J’ai éprouvé bien des difficultés pour que les gens intègrent
dans leurs analyses l’effondrement de la Tour 7. Quelques jours
après les attentats, ce fait avait disparu de la mémoire
collective.
J’observe que les spéculations boursières à la baisse avant le
11-Septembre ont également été oubliées et, comme vous le notez
dans votre livre, ne ressurgissent qu’à cause du scandale Madoff.
Et puis, malgré tous mes efforts, tout le monde —y compris les
Truthers aux USA— persiste à ignorer l’incendie de l’annexe de
la Maison-Blanche et la communication des attaquants avec la
Maison-Blanche en utilisant les codes présidentiels. Deux
événements largements attestés —le premier a même été filmé par
ABC— et qui ont décidé le conseiller anti-terroriste Richard
Clarke à déclencher le programme de Continuité du gouvernement.
Comment expliquer ces amnésies collectives ?
Éric Raynaud : Oui, James McIntyre s’est
dédit sans aucune honte sur CNN. Il n’empêche que ses paroles de
la première heure sont toujours accessibles. L’autre confrère,
en revanche, Bob Plugh, n’a jamais changé sa version d’un iota.
J. McIntyre, correspondant
permanent de CNN au Pentagone atteste en direct,
le 11-Septembre, qu’aucun avion ne s’est écrasé sur le bâtiment.
Il se rétractera par la suite et deviendra un des chiens de
garde de la version gouvernementale.
Quant à la mémoire collective, il est connu qu’elle est
sélective. Et qu’elle ne retient —je parle du public— que ce
qu’elle entend ou lit dans les médias. Or, les médias
états-uniens, qui nous ont pourtant habitué à mieux, n’ont fait
leur travail que les deux, trois ou quatre jours suivant les
catastrophes. Walter Pinkus du Washington Post, un des
vétérans les plus capés de la profession, ne dit pas autre
chose.
On est passé très vite au « pathos sous contrôle
gouvernemental », et le drame, c’était avant tout deux tours
géantes qui s’étaient écroulées et 3 000 morts. Effectivement,
il a fallu longtemps pour que l’on admette que l’effondrement de
la tour 7 était d’une importance capitale, et même le talon
d’Achille de la version Bush. Aujourd’hui, tous les gens proches
de ce dossier le savent, mais oui, il a fallu du temps.
Pourtant, il suffit, encore aujourd’hui, de poser la question à
brûle-pourpoint en société : « Combien de tours sont tombées le
11-Septembre ? » Neuf fois sur dix on vous répondra « deux ».
Quant à l’incendie de l’annexe, à la Maison-Blanche, et
l’utilisation des codes présidentiels, peut-être est-il encore
un peu tôt. Non pas que ces infos soient négligeables, bien loin
de là, mais comme disait l’autre, peut-être faut-il laisser le
temps au temps…
TM : Ce ne sont pas les seuls événements
oubliés. Savez vous qu’aucun des grands patrons ayant son bureau
dans le WTC n’y était présent ce jour-là, parce qu’ils étaient
dans le Nebraska. Précisément sur la base militaire d’Offutt où
le président Bush les a rejoint dans l’après-midi. Cette
information n’était pas dans mon livre, je l’ai publiée peu
après dans le principal quotidien espagnol El Mundo, qui est
aussi mon éditeur espagnol.
Pourquoi les gens ne veulent toujours pas prendre en compte la
totalité des faits ?
Éric Raynaud : Oui, j’ai appris qu’un
certain nombre de « conseils d’administration » ont été
« décentralisés » du World Trade Center ce jour-là… Ce qui est
bien sûr un élément éminemment important, surtout avec
l’information que vous apportez. Là aussi, je pense qu’une fois
la machine emballée —et à mon avis elle frémit—, ces choses-là
sortiront.
Pour ma part, j’ai pris un parti dans mon ouvrage : celui de
raconter ce qui s’est réellement passé le 11 septembre 2001 à
New York et Washington, à l’aune de ce qui fait consensus
aujourd’hui, et avec des éléments imparables que le lecteur peut
lui-même vérifier. Disons que je pense avoir rédigé un ouvrage
de « sensibilisation », à propos de ce que les gens ont retenu
de plus spectaculaire dans ces événements. Et d’après les
premières réactions qui me sont parvenues, beaucoup tombent de
haut. Tout cela est dur à admettre, mais existe. C’est une
étape.
Comme je le disais à l’instant, le reste suivra. Mais c’est une
très bonne chose que de les garder dans un coin de son esprit.
TM : Votre livre montre que, s’il existe
encore des institutions pour défendre la version gouvernementale
des attentats, ou des experts pour en soutenir les conclusions
en général, plus aucun professionnel ne prend le risque de
défendre précisément un point contesté. Par exemple, on va
continuer à déclarer qu’Al-Qaida a attaqué le Pentagone, mais
plus aucun expert n’osera dire qu’il a identifié des restes de
Boeing sur la scène du crime. Ou encore, on va raconter et même
porter au cinéma la révolte des passagers de l’avion disparu en
Pensylvannie, mais plus aucun expert n’ose encore citer comme
authentiques les communications téléphoniques dans lesquelles
les passagers auraient témoigné de cette révolte. Comment
expliquez-vous que l’on puisse s’accrocher à la version
gouvernementale quand il n’existe plus aucun élément pour
l’étayer ?
Éric Raynaud : Je pense simplement qu’ils
n’ont pas d’autre choix. J’écris dans mon livre que leur
position est absolument intenable désormais, mais quelle
alternative ont-ils ? Aucune, sinon persister dans le déni ou,
pour certains, être condamné à quelques centaines d’années en
prison.
Et puis c’est exact : plus personne ne prend le risque de
défendre précisément un point contesté. J’ai vu avant-hier un
document sur le vol 93 et ses nombreuses communications
téléphoniques. Le réalisateur est peut-être de bonne foi : son
documentaire date d’avant le procès Moussaoui. Où le FBI
lui-même, sommé de produire les rapports sur ces conversations
téléphoniques, a expliqué qu’en 2001, il était techniquement
impossible de téléphoner d’un portable vers la terre ferme, à
l’altitude où se trouvait le vol 93. Alors effectivement,
difficile pour un « expert », après un aveu de cette taille, de
venir en discuter.
Que les tenants de la version officielle soient irrémédiablement
coincés par ce genre de démonstrations mais n’en démordent pas,
n’a rien d’étonnant. En revanche, que les médias qui ont ces
informations continuent ce jeu perdu d’avance est beaucoup plus
étonnant —si l’on veut estimer cette position étonnante—. Bien
que j’ai noté, ces quatre ou cinq derniers mois, quelques signes
avant-coureurs, furtifs mais visibles, chez quelques confrères.
TM : Vous vous êtes appliqué à
récapituler des faits et à n’en donner aucune interprétation. On
distingue souvent trois hypothèses : soit l’administration Bush
ignorait tout des attentats à l’avance, soit elle en était
renseignée mais les a laissé perpétrer, soit elle est impliquée
dans leur réalisation. Comment se situe aujourd’hui l’opinion
publique aux États-Unis ?
Le professeur David Ray
Griffin. Le célèbre universitaire étudie
L’Effroyable imposture de
Thierry Meyssan
pour en démontrer la stupidité, mais il est stupéfait par ce
qu’il y découvre et devient la figure de proue
du Mouvement US pour la vérité sur le 11-Septembre.
Éric Raynaud : La position des Truthers, et
notamment de David Ray Griffin, l’une de leurs têtes pensantes,
que j’ai rencontré, est claire : « It’s an inside job »,
m’a-t-il dit sans sourciller. C’est-à-dire un coup monté de
l’intérieur, donc votre troisième hypothèse. Nous étions seuls,
autour d’un café, et cette confidence m’a frappé, venant d’un
homme aussi précis que prudent et futé dans ses déclarations
publiques.
Même si je laisse le plus souvent mon lecteur se faire son
opinion, pour tout dire, ma conviction après des années d’étude
du sujet est que l’administration Bush était parfaitement au
courant de ce qui allait se passer. Les preuves ne manquent
d’ailleurs pas. Mais aussi qu’une frange de cette administration
—côté néo-cons bien sûr— avait « accompagné » les attentats. Je
vois mal des islamistes manier des tonnes de nanothermite et
l’installer à leur gré dans les trois tours détruites.
Mais l’assurance de Griffin m’a troublé. Car je sais qu’il a
encore beaucoup à écrire sur le sujet, et qu’il possède des
renseignements de toute première main…
TM : Aux États-Unis, le Mouvement pour la
vérité sur le 11-Septembre réclame la « réouverture d’une
enquête ». Ces citoyens états-uniens semblent penser qu’il
s’agit d’un fait divers qui pourrait être un jour jugé par des
tribunaux civils et que la Raison d’État n’existe pas. Or,
quellle que soit l’interprétation que l’on retienne des
événements, il est clair que ces attentats ne ressortent plus
uniquement du droit national US, mais du droit international, et
que l’administration Bush a tout fait pour cacher la vérité,
soit directement, soit par l’intermédiaire de la commission
d’enquête présidentielle. Que signifie donc cette revendication
d’enquête judiciaire ?
Éric Raynaud : Je suis tout à fait de votre
avis : ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 n’a pas été autre
chose que la fabrication d’une justification d’opérations déjà
planifiées en Afghanistan, puis en Irak. Et à mon sens, ce genre
de choses ressort d’un Tribunal pénal international..
Je pense également que les leaders du Mouvement pour la vérité
ont cela en tête depuis longtemps. Mais en attendant, les
centaines de milliers de Truthers anonymes, eux, ont des comptes
à régler au plan judiciaire. Et ils ont travaillé comme des fous
pour cela : ouvrir une nouvelle enquête nationale, faire
condamner ceux qui ont tué/ou laissé tuer/ou aidé à tuer 3 000
États-uniens. Ce qui peut évidemment constituer un marchepied
idéal pour passer à une phase internationale, mais qui risque,
aussi, d’être très, très long.
Les leaders des Truthers ont-ils toutefois l’idée de pousser le
bouchon dans ce sens avant une éventuelle enquête suivie de
procès retentissants ? Je pense que ce n’est pas du domaine de
l’impossible. Et en tout cas, rien ne s’oppose à une démarche de
ce type, avec les arguments et les preuves qu’ils ont
aujourd’hui en main.
TM : Le 11-Septembre est un événement US
aux conséquences mondiales. Vous avez choisi de traiter
longuement du Mouvement pour la vérité aux USA et d’expédier en
quelques paragraphes les réactions dans le reste du monde.
Est-ce à dire que seul ce qui se passe au centre de l’Empire a
de l’importance ou de la crédibilité ?
Éric Raynaud : Non, bien sûr. C’est
justement parce que les événements mondiaux issus du 11
Septembre me sont absolument insupportables que j’ai écrit cet
ouvrage. Simplement, j’ai aussi pris pour angle qu’en France, on
ne connaît pas assez la genèse de ce début de troisième
millénaire catastrophique. En Europe francophone globalement et
en France en particulier, on ne sait parler de cet événement
qu’à travers l’anathème, l’insulte et l’imprécation. J’ai voulu
donner un socle pour une base de discussion saine, entre grandes
personnes, à propos d’un événement qui a totalement changé le
monde.
Alors, il est bien évident que j’observe avec la plus grande
attention ce qui s’est passé et se passe, la mainmise sur le
Moyen-Orient et les prochaines « cibles » du plan, par exemple
la Russie et la Chine.
J’ai essayé de mettre les gens au courant de ce qui s’était
réellement passé un certain 11 septembre 2001. Maintenant, je
vais probablement me pencher sur d’autres aspects du problème.
Il y a tellement à écrire…
Entretien réalisé par téléphone le 8 septembre 2009. Propos
recueillis par Thierry Meyssan.
11-Septembre, les vérités cachées est disponible par
correspondance auprès de la Librairie du Réseau Voltaire.
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