PCN & HNM
« Nous sommes entrés dans une décennie
décisive »
Luc Michel
Lundi 12 janvier 2015
# PCN-SPO/ LUC MICHEL: ENTRETIEN AVEC
‘HORIZONS NOUVEAUX MAGAZINE’ (HNM #48 /
12 JANV. 2015)
PCN-SPO & HNM (Horizons Nouveaux
Magazine)/
2015 01 12/
Entretien avec Luc MICHEL (*),
Diffusé dans le n° 48 de HNM
(Cameroun)
A paraître ce 12 janvier 2015
>>>
INTERVIEW EXCLUSIVE AVEC LE
PANAFRICANISTE BELGE LUC MICHEL, LEADER
DE L’ONG EODE (1ère PARTIE)
« NOUS SOMMES ENTRES DANS UNE DECENNIE
DECISIVE »
#
NOUVEAUX HORIZONS MAGAZINE : Voulez-vous
présenter à nos lecteurs votre
organisation et leur faire également
l'économie des objectifs poursuivis par
celle-ci?
Luc MICHEL : Vaste
question ! Tout d'abord nous avons un
mode d'organisation particulier, nous
sommes une « organisation en réseaux »
(1). Mais avec une direction centrale,
un cerveau et une colonne vertébrale
pour prendre une comparaison biologique,
qui est notre organisation politique de
départ, fondée en 1984, le PCN. Nous
avons autour de tout cela une série de
comités, d'organes de presse, de think
tanks, d'initiatives politiques
parallèles, etc.
Le tout formant un ensemble de
réseaux et de sous-réseaux. Un critique
de notre organisation a parlé « de
poupées russes qui s'emboîtaient les
unes dans les autres » (ce qui n'est pas
tout à fait
exact d'ailleurs). Nous sommes
également une « organisation intégrée »,
c'est-à-dire que nos réseaux sont
dirigés par une direction unique et
elles sont intégrées,
coordonnées par des organes de
presses communs, une ligne idéologie
commune issue de centre de réflexion
(des thinks thanks) communs.
Nous avons
commémoré en 2014 les 50 ans de notre
idéologie en Eurasie, qu'on appelle
le « Communautarisme européen ».
A l'origine il y a un livre
d'avant-garde, un livre prémonitoire dû
au
géopoliticien belge
Jean Thiriart, et qui s'appelle
"L'EUROPE. UN EMPIRE DE 400 MILLIONS
D'HOMMES". Nous avons
également en 2014 commémoré les
30 de notre Parti, fondé en juin 1984 à
Bruxelles.
Nous avons une
autre caractéristique : nous sommes une
organisation transnationale,
c'est-à-dire que nous ne reconnaissons
plus les anciennes frontières des états
actuels et que notre mode d’organisation
n’est plus du type national. Nous sommes
panafricanistes en Afrique et nous
sommes paneuropéistes
- dans le sens de la
« Grande-Europe de Vladivostok à
Reykjavik - en Eurasie.
Il faut noter
qu'avant la fin des années 1990, nous
étions structurés avec
une structure de parti
traditionnel, essentiellement en
Belgique et en France. Nous avons eu
dans les Années 1995-1999 des
représentants auprès de plusieurs
assemblées parlementaires belges -
Parlement
wallon et Parlement de la
Communauté française de Belgique
(Wallonie-Bruxelles) et également de
plusieurs conseils municipaux et
provinciaux, à Charleroi et au Conseil
provincial du Hainaut (la Belgique étant
organisée en provinces avec des
institutions parlementaires
provinciales). En 2000, nous avons mis
un terme à notre aventure électorale
démarrée en 1984, tout simplement parce
que d'une part
le système nous bloquait : nous
étions bloqués dans les médias, nous
étions bloqué face au financement public
auquel nous n'avons jamais pu accéder,
nous étions bloqué à l'accès aux médias
d'état, télévision et radios auxquelles
nous n'avons jamais pu accéder
régulièrement. Et nous nous rendions
compte en
fait que nous étions des
figurants dans le grand théâtre qu'est
le parlementarisme occidental dans des
pays comme le Belgique et la
France, où tout est étroitement encadré
au profit des partis de l'oligarchie
bourgeoise. Nous avons donc décidé par
une grande conférence régionale en
janvier 200 d'arrêter ce combat
électoral et nous avons transformé le
PCN en gardant bien entendu ses acquis.
Nous nous sommes transformés en cette
structure transnationale et
internationale en réseaux. Nous avons
évidement profondément
changé au niveau de
l’organisation intérieure et également
cela nous a permis de nous déployer au
niveau international et devenir la
grande organisation transnationale que
nous sommes aujourd'hui. Nous avions
d'ailleurs
déjà commencé au moment de ce
nous appelons notre « période
parlementaire », puisque le Parti avait
des sections en Hongrie à partir de
1993, puis en Italie en 1999. Voilà
comment petit à petit nous nous sommes
étendus. Aujourd'hui en Eurasie, nous
avons un réseau régional dans l'Union
européenne et un réseau régional dans la
CEI. Notre secrétaire-général est
installé en Russie, Fabrice BEAUR qui
est français d'origine ayant épousé une
militante russe du grand mouvement
pro-poutine NACHI et s'étant installé
là-bas. Nous avons également un réseau
par exemple pour la Turquie et le n°3 du
PCN, le secrétaire -général adjoint
Inank Kutlu, est un turc qui vit entre
la
Turquie et la France. Ceci pour
vous dire que pour nous les anciennes
petites frontières, les anciennes
réalités nationales ne comptent plus !
Un dernier mot pour
vous dire que nous nous sommes
profondément
réorganisés en 2014 pour nous
développer en Afrique. Et en cette aube
de 2015 nous sommes aujourd'hui une
grande organisation transnationale qui
est structurée sur base de deux réseaux
principaux : le Réseau Eurasie (dont le
secrétaire-général est Fabrice BEAUR) et
qui intègre l'ensemble de nos activités
en Union Européenne, CEI, Russie et
Turquie; et le Réseau panafricain (dont
le secrétaire-général est Gilbert Nkamto,
un camerounais qui travaillait avec nous
avant en Libye depuis les années 2000).
Les deux réseaux étant placés sous une
direction unique, dont je suis le
président. Nous avons
des activités actuellement dans
plus de 30 pays africains et eurasiens.
# NHM :
Vous avez aussi longuement travaillé
avec la Jamahiriya de Kadhafi et ses
Comités Révolutionnaires ?
Parallèlement à nos
autres activités, nous avons aussi
entretenu une longue collaboration avec
les Comités Révolutionnaires libyens.
Nous avons eu des contacts avec la Libye
dès 1985, mais les choses ont pris une
tournure de travail organisationnelle en
commun à partir de 1995 (3), année où la
Direction du Mouvement des Comités
Révolutionnaires libyen, qui s'était
transformé en un mouvement mondial, nous
a demandé tout d'abord d'organiser un
MCR actif structuré dans l’Espace
francophone (Belgique, France et
Suisse), coordonné par Fabrice BEAUR.
Puis en 2004, lors du congrès du MCR
international à Janzour près de Tripoli,
j'ai été chargé d'organiser un réseau
paneuropéen (comprenant la Russie et
l'Ukraine) unique pour les différents
MCR de la Grande-Europe. Ce qui a été
fait immédiatement : nous avons
constitué
un
mouvement qui s'appelle
MEDD -MCR le Mouvement Européen
pour la Démocratie Directe, et qui s'est
développée jusqu'à la crise libyenne de
février 2011.
De février à la fin
de l'année 2011, on a vu, si je peux
dire, le chant du cygne de notre MCR en
Europe. Puisqu’à partir du MEDD-MCR,
nous avons constitué la plus grande
organisation de soutien à la Jamahiriya
libyenne agressée par l'OTAN : les
Comitées
ELAC (Euro-Libyan Action
Committees). Après la conférence
internationale « Hands off Libya » de
Tripoli en avril 2011, dont j'ai assuré
l'organisation, Tripoli m'a demandé de
créer une branche africaine : les
Comités ALAC (African-Libyan Action
Committees) (2).
La chute de la
Jamahiriya aurait pu être la fin de
l'aventure dans une impasse. Ça a été le
cas d'ailleurs pour toutes les autres
structures du MCR, puisqu'elles ont
disparu aussi bien de Libye que
d’Afrique ou d'Amérique latine et des
Etats-Unis. Mais nous nous étions d'une
autre nature, nous avions notre
organisation propre et surtout nous
avions notre structure en réseaux. Et
nous avons fait de la défaite en Libye
un tremplin pour rebondir. Nous avons
donc décidé après novembre 2011 de
continuer les Comites ELAC & ALAC,
le « Jamahiriyan Resistance
Network », et nous avons continué
l’action du MEDD-MCR en Europe. Nous
sommes ainsi le seul MCR qui a survécu à
la chute de Tripoli …
# NHM :
Et votre ONG internationale EODE, l’Eurasian
Observatory for Democracy and Elections,
quelle place occupe-t-elle dans vos
activités ?
Luc MICHEL : EODE,
c'est une organisation à part. Elle a
évidemment des rapports étroits avec nos
autres réseaux, qui sont purement
politiques, ne fusse que parce que
certains de nos cadres et moi-même, nous
sommes évidement à la direction d'EODE.
Mais nous avons choisi dès le départ en
2006 de ne pas intégrer EODE à nos
autres activités, pour une raison très
simple. Parce que l'activité n'est pas
politique. EODE est une ONG, structurée
comme les ONG actives dans ce domaine.
Et d'autre part EODE regroupe une
mouvance beaucoup plus vaste, avec
notamment des journalistes ; mais aussi
des diplomates (par exemple notre amis
Lisaliko Wenda Mbelo, ancien
vice-ambassadeur de RDC au Caire, et qui
vivant à Londres dirige la EODE Zone UE
pour la Grande-Bretagne et
l'Irlande).
EODE, c'est un
ensemble de structures intégrées qui
comprennent notament :
- EODE Think-Tank, un organe de
réflexion et d’analyse en matière
principalement
géopolitique,
- une organisation de monitoring
électoral : Nous sommes intervenus pour
monitorer des élections ou des referenda
dans nombreux pays de la CEI, Russie,
Ukraine, Arménie par exemple. Egalement
dans ce qu'on appelle « les république
venues du froid », c'est-à-dire les
républiques autoproclamées aux
frontières de la Russie issues de
l'effondrement de l’Union Soviétique :
la République Moldave du Ndiester- que
l'on appelle improprement la
« Transnistrie » en Occident -,
l'Abkhazie, l'Ossétie du sud ou encore
le Haut-Karabagh. Mais EODE a également
avec sa branche « Zone Africa »
des activités de monitorings en Afrique,
par exemple au Cameroun et à Madagascar,
- enfin EODE s'occupe de ce qu’une
presse hostile (par exemple le
journal anti-noir DE MORGEN en
Belgique flamande) décrit comme de « la
diplomatie parallèle ».
EODE est une Ong indépendante et non
subsidiée, qui se veut non-alignée sur
les organismes atlantisme (notamment
l'OSCE), qui soutient les états
s'opposant
à la domination américaine et
atlantisme dans le monde. Nous soutenons
particulièrement la Russie et le
mouvement d'unification
eurasiatique qui est organisé en
ce moment autour de Moscou (avec des
structures comme le Groupe de Shanghai,
l'OTSC ou l'Union Economique
Eurasiatique qui prend son envol en
2015). EODE a émergé au niveau des
médias de masse et du grand public à
l'occasion de l'organisation du
Référendum sur l'auto-détermination de
la Crimée et de Sébastopol en
mars 2014, puisque c'est nous qui
avons organisé la Mission internationale
de monitoring (4). Evènement important
puisque nous avons y avons damné le pion
à la puissante OSCE qui voulait saboter
le référendum en refusant d'y organiser
le monitoring. Et parce que l'une des
conditions pour qu'un référendum ou une
élection soient valables est précisément
la présence d'une mission international
de monitoring. Cela nous a valu une
immense campagne de diffamation et
d'attaques ; plus de 1.800 articles ou
émissions, qui nous ont attaqués le plus
souvent en-dessous de la ceinture, à
partir des procédés habituels d'amalgame
et de diffamation.
# NHM :
Si l'on vous demandait de dresser un
bilan de vos activités dans le monde?
Luc MICHEL : On
peut diviser nos activités en trois
grands domaines.
Le premier thème ce sont les activités
de réflexion, les activités de think-tank,
d'élaboration dans le domaine
idéologique, des sciences politiques et
surtout de la géopolitique (autour de
mon activité personnelle de
géopoliticien, j'insiste de
géopoliticien et pas de géopolitologue,
les géopolitologues analysent la
géopolitique, les géopoliticiens créent
des concepts, c'est mon cas). Autour de
cette première activité de réflexion,
nous avons un
certains nombre de thing-tanks :
EODE Think-Tank, le CEREDD, le CEPSE,
etc. Nous avons depuis que nous existons
élaboré un certain nombre de concepts
d'avant-garde notamment en idéologie (5)
ou en géopolitique. Pour vous donner un
exemple parlant, c'est nous qui avons
réinventé le concept d' « Eurasisme »
(6), ce qui est scellé par les
universitaires ouest-européens qui
analysent ce grand phénomène politique.
C'est dans ma revue CONSCIENCE
EUROPEENNE en 1983 que l'on a reparlé
pour la première fois depuis les années
30 de l'Eurasisme et des Eurasistes, du
National-bolchevisme russe et de la
« théorie des Grands espaces ».
C'est à partir de là et de notre « Ecole
géopolitique euro-soviétique » que sont
issus les Eurasistes russes, que ce
soient ceux de gauche comme Ziouganov ou
de ceux de droite comme Douguine. C'est
de là qu'est parti évidement cette
Eurasisme géopolitique et
technocratique, qui est devenu
l'idéologie officielle de la Russie et
d'autres états notamment en Asie
centrale. Et qui est le moteur
aujourd'hui de la lutte contre
l'hégémonie atlantiste bien entendu,
mais aussi de l'unification d'une
« Seconde Europe » autour de Moscou avec
un grand espace unifié eurasiatique.
Je voudrais
souligner que si
nous sommes nés en Europe au
début des années 60, notre idéologie de
départ qu'on appelle le
« Communautarisme européen »,
c'est-à-dire l'organisation d'une grande
communauté politique paneuropéenne
(entre parenthèses, il y a d'autres sens
à donner au vocable « Communautarisme »,
qui sont apparue à la fin des années
90 : une théorie politique américaine
libertarienne qui n'a strictement
rien à voir avec nous, et aussi une
notion sociologique qui est le repli de
certaines communautés
autour de notions ethnique ou
religieuse et qui est aussi
totalement étrangère a notre
« Communautarisme européen » qui est une
idéologie transnationale et
universelle). Je voulais souligner que
notre idéologie dès le départ est à
vocation universelle. Nous avons
toujours insisté là dessus : nos
ancêtres idéologiques ce sont d'autres
idéologies à vocation universelle, comme
par exemple le Jacobinisme français. Et
donc ça ne nous a pas posé problème
lorsque nous avons débordé du cadre
strictement européen et que nous avons
commencé des activités par exemple dans
des pays arabes ou en Afrique. Notre
Communautarisme en version africaine est
évidement le même.
Second volet
d'action : c'est la formation et
l'information. Nous avons un certain
nombre de structures d'éducation
politique. Notre but étant de former des
cadres. Et je souligne d'ailleurs que
toutes
les organisations que nous
animons sont des organisations de
cadres, le sympathisant
inorganisé ou le membre inactif
n'a pas grand sens dans notre façon de
voir l'organisation et l'action
politique.
La formation
c’est aussi l'information par la presse
c'est-à-dire que depuis que nous
existons nous avons produit énormément
de livres, de brochures, de revue, de
bulletins. Qui sont devenus avec l'ère
d'internet des publications Pdf en ligne
(nous avons abandonné définitivement les
publications écrite en 2009). Et nous
sommes évidement au cœur de la guerre de
l'information et des médias. Nous
pensons que c'est un des domaines
principaux de la confrontation entre le
camp impérialiste et le front
anti-impérialiste des pays qui refusent
la domination impérialiste américaine.
Je voudrais souligner que nous avons
développé notre impact de façon
exponentielle depuis 2011, c'est-à-dire
que nous avons aujourd’hui début
2015 sans doute 1000 fois plus d'impact
que n’en avait notre presse dans les
années 60 ou que n'en avait la presse du
PCN dans les années 80 et 90.
En particulier nous
sommes maintenant
actifs dans le domaine multimédia
de la vidéo et de la télévision. Nous
avions au départ deux structures de
presse, qui sont de structures de
production mais aussi
de diffusion sur internet. La
première PCN-TV qui est notre chaîne
politique. Et deuxièmement EODE-TV, qui
est née en 2009 comme structure
multimédia de l'Ong EODE, et où
nous produisions jusqu’ au début 2014
principalement des interviews, des
analyses et des reportages sur nos
missions internationales. Et puis est
arrivée notre rencontre
avec AFRIQUE-MEDIA. Je suis
apparu pour la première fois en février
2014 dans « Le débat panafricain » de
Bachir Mohamed Laden. Et j'ai percé
immédiatement comme panéliste, avec une
immense popularité dans le grand public
international panafricaniste. Très vite
nous avons établi une collaboration
organisationnelle de structure à
structure entre AFRIQUE MEDIA et
EODE-TV, ce que nous appelons « l'axe
Eurasie-Afrique des médias ». Et depuis
maintenant depuis le mois de mai 2014,
EODE-TV coproduit des émissions avec
AFRIQUE MEDIA et je suis devenu moi-même
producteur d'émissions de télévision.
Nous produisons à un rythme rapide de
grandes émissions géopolitiques comme LE
GRAND JEU ou GRAND REPORTER. Nous avons
par exemple produit des émissions sur
des conférences à Yalta, sur des voyages
en Syrie et en Guinée Equatoriale, sur
le Sommet USA-Afrique de Washington,
etc. Ceci n’étant d'ailleurs qu’un
début,
nous sommes en phase
d'organisation …
Nous avons
évidement a partir de cela développé nos
activités de presse et notre audience,
nous avons intégré les publications en
ligne, les publication Pdf, les podcasts
(nous nous exprimons régulièrement sur
RADIO SPUTNIK/LA VOIE DE LA RUSSIE et la
Radio iranienne IRIB), nos émissions de
télévision , les articles d'analyses,
mes nombreux passages sur AFRIQUE MEDIA,
ceux des experts d'EODE (EODE a un
conseil d'experts spécialisés notamment
en géopolitique et en élections et
certains d'entres eux sont devenus
correspondants internationaux d'AFRIQUE
MEDIA à Bruxelles, Londres, Moscou,
Sotchi ou encore a Istanbul et Beyrouth.
Dernier domaine :
l'action politique et l'action
idéologique. Je souligne que nous ne
sommes pas seulement des intellectuels,
c'est-à-dire des gens qui se contentent
d'être à leur fenêtre et de commenter
l'actualité. nous sommes aussi dans la
rue, dans l’action. Dans la diffamation
systématique qu'organisent les médias de
l'OTAN contre nous (comme Wikipédia), il
est affirmé « que nous n'existerions que
sur le Net ».
Il suffit de suivre depuis quatre
ans les activités de nos réseaux pour
voir que ce n'est pas exact. Il y a eu
l'action d'ELAC en faveur de La Libye,
la grande conférence internationale de
tripoli (la seule conférence en
soutient à la Libye) en avril
2011, des dizaines de missions de
monitoring électoral ou d'audit, des
participation à des dizaines
d'évènements internationaux, de
conférences, de symposium … Et aussi des
actions politiques directes, des
campagnes d'informations ou de soutien à
des initiatives politique.
Nous
pensons qu’ il n'y a pas d'action sans
pensée et qu’il n'y a pas non plus de
pensée sans action. C'est ce que les
marxistes appellent avec une formule que
nous avons reprise nous mêmes : la
praxis (le grand philosophe italien
communiste Gramsci appelait le marxisme
« la philosophie de la praxis », c'est
exactement notre manière de voir).
Enfin nous venons
de lancer un grand projet, que nous
appelons le « PCN TIMELINE », un
ensemble intégré de pages sur les
réseaux et de sites. Où nous allons
expliquer l'histoire de notre
Organisation depuis 1984, mais aussi des
structures qui l'on précédé avant nous.
Nous allons aussi y expliquer l'histoire
du MCR en Europe et celle du Collectif
anti-nazi EUROPÄICHER WIEDERSTAND. Je
vais particulièrement ouvrir mes
archives et nous allons progressivement
au cours des années mettre en ligne des
milliers de documents, archives, vidéos,
qui sont pour la plupart inédits. Je
tiens a préciser que notre but n'est pas
un « devoir de mémoire » mais une action
politique. Nous sommes en effet sous les
coups d'une campagne permanente de
diffamation ; qui est menée par
les médias de l’OTAN (notamment via
Wikipédia, où j’ai moi-même une fausse
« biographie » - sic - qui m'invente des
appartenances politiques mais qui
dissimule plus de la moitié de mes
activités et de mes publications). De
fausses
informations sont régulièrement
diffusées contre nous, on nous
positionne mal politiquement. Et ça va
parfois très loin, par exemple un livre
publié par
l'éditeur l'Harmattan (qui a
perdu toute crédibilité après cette
publication) n'hésite pas a me déclarer
« mort par suicide en 2006, avec des
centaines de mes adhérents » (sic).
Billevesées établies non pas sur une
base homonymique mais bien patronymique,
me confondant avec un certain
Luc Jouret qui a dirigé une secte
en France et qui n'a évidement aucuns
rapports ni aucuns lien avec
notre réseaux !!! Notre projet
PCN Timeline est une action offensive
d'information et d'action. C'est aussi
un cadre pour l'action : Frédéric
Nietzsche disait que « le
vainqueur du futur serait celui qui aura
la mémoire la plus longue ». La maîtrise
de notre histoire évidement nous
appartient et nous entendons sur elle
bâtir le futur. Le temps est venu pour
nous
de répondre à nos adversaires et
d'utiliser les salles campagnes qui ont
été menée contre nous comme un tremplin.
# NHM : Concrètement,
sur quels « fronts », pour reprendre
votre terminologie militaire, êtes-vous
engagés actuellement ?
Actuellement, pour
vous donner des exemples concrets des
domaines dans lesquels nous sommes
actifs, aussi bien dans la bataille des
médias que dans l'action directe, il y a
évidement la Syrie ; avec nos « Comités
Syrie/Syrian Committees »
qui existent depuis 2003 (depuis
les premières agressions contre la Syrie
ba’athiste sur la question du Liban),
nous avons participé à trois missions en
Syrie. Nous avons conduits une
délégation parlementaire belge pour
examiner la question jihadiste en juin
2013, nous sommes allé pour le
monitoring en juin 2014 de l’élection
présidentielle, et nous sommes revenus
il y a 4 semaines de Damas où nous avons
pris une part extrêmement active à la
grande « conférence internationale sur
l'extrémisme et le terrorisme
religieux » (7).
Deuxième front où
nous extrêmement actifs, c'est la
défense de la Novorossiya, des
républiques de Donetsk et de Lougansk,
séparées de l’Ukraine. Ce qui inclut
également la défense de la Crimée. Nous
animons des sites internet, des pages et
des groupes sur les réseaux sociaux,
nous écrivons beaucoup, nous avons une
grande activité médiatique. Nous avons
popularisé internationalement, grâce à
AFRIQUE MEDIA, le dossier de la
Novorossiya. Et nous avons évidemment
pris une part importante dans le
monitoring du Référendum de Crimée en
mars 2014 (que j'ai organisé avec EODE),
et aussi en apportant la participation
d'EODE à l'organisation des élections
présidentielles et législatives dans les
républiques de Lougansk et Donetsk début
novembre 2014 (mission dirigée par
Fabrice BEAUR). Médias, télévision,
missions sur le terrain, activisme sur
les réseaux sociaux, diplomatie
parallèle, c’est un bon exemple de notre
capacité à agir efficacement pour les
causes que nous défendons !
Autre front, c'est
la promotion du Panafricanisme et la
grande promotion de l'outil du
Panafricanisme qu'est AFRIQUE-MEDIA :
suivi et promotion des émissions, groupe
officiel sur Facebook, blogs dédié,
rediffusion des émissions sur EODE-TV,
Vimeo, Youtube, etc.
Nous n'oublions pas
également notre grande activité, que je
peux dire permanente, qui est la lutte
contre les « révolutions de couleurs »
et contre les réseaux organisés par les
américains pour préparer, déclenche,
développer ces révolutions de couleurs,
principalement les réseaux OPTOR/CANVAS
et la NED qui les finance (« la vitrine
légale de la CIA »). Nous intervenons
depuis la première révolution de couleur
à Belgrade en octobre 2000, où nous
étions présents. Nous avons ensuite
soutenu tous les pays de la ligne de
front qui en étaient victimes.
Actuellement nous travaillons sur le
Gabon, ou une révolution de couleurs est
en cours (8) (et ou d'ailleurs se
développe une
polémique sur notre thèses à ce
sujet, qui fait le buzz sur les réseaux
sociaux de l’internet gabonais) (9), la
Russie, Hong-Kong (10) et la Hongrie,
elle aussi sous attaque « colorée ».
Nous défendons aussi activement le
nouveau centre du Panafricanisme qu’est
la Guinée Equatoriale, où je me suis
rendu à plusieurs reprises et où je me
suis exprimé sur les antennes de la
télévision d'état, la RTVGE. J'ai là
aussi d'ailleurs eu de nouvelles preuves
de notre impact en Afrique et du fait
que nos thèses sont devenues
incontournables. J'ai ensuite été le
centre, là aussi, d'une grande polémique
qui a été menée à Paris par la
soi-disant « opposition équato guinéenne
en exil », la CORED (11).
Concernant les
« révolutions de couleur », il faut dire
que nous avons eu souvent
une analyse d'avant-garde,
puisque j'ai été le premier au tout
début de 2011 a faire le lien entre les
révolutions de couleur en Europe
orientale et le soi-disant printemps
arabe. J'ai particulièrement annoncé en
Libye même dans les tous premiers jours
de février 2011 l'assaut frontal contre
Tripoli (où je n'ai malheureusement pas
été entendu à temps) et contre la Syrie
(12). A nouveau depuis le mois d’août
2014 et le « Sommet USA-Afrique » de
Washington d'aout, j'ai expliqué, seul,
comment une vague de changements de
régime et de révolutions de couleurs
était en préparation pour l’Afrique
(13). Le Gabon et le Burkina Faso en
ayant été depuis les deux premières
étapes …
# NHM :
Et en Belgique, où vous êtes nés,
avez-vous encore des activités ou des
projets ? On lit des choses
contradictoires sur le Net à ce sujet ?
Luc MICHEL : L'idée
que nous ayons abandonné nos pays
d’action d'origine, Belgique et France,
est une des nombreuses fausses infos
lancées par nos adversaires. C’est
inexact et vise systématiquement à
diminuer l'impact de notre organisation.
Principalement en Belgique et en France,
où nous avons laissé de très mauvais
souvenir aux régimes en place durant
notre « période électoral ». On dit donc
que le PCN « est
disparu », etc. En fait, nous
avons toujours notre direction centrale
en Belgique, notre siège central dans un
grand bâtiment de 600 m² au coeur de
Bruxelles. Nous avons nos studios TV à
Charleroi (Brussels South) et notre
imprimerie. Simplement nous ne
participons plus directement aux
élections belges, mais nous avons des
cadres qui se présentent sur d’autres
listes. Et nous soutenons activement des
partis qui s'opposent au système
belgicain sur une ligne politique
républicaine qui est « Tout sauf le
régime belgicain » et nous soutenons des
partis républicains flamands (en Flandre
ou à Bruxelles), qui sont généralement
des partis de droite, et nous soutenons
une formation de gauche également (en
Wallonie et à Bruxelles), qui est ce
qu'on appelle des « rattachistes », le
« Rassemblement Wallonie France » qui
veut le retour de la Communauté
française de Belgique à la République
française. Nous avons aussi toujours des
activités politiques en France et en
Belgique,
notamment des campagnes
importantes de notre Collectif anti-nazi
EUROPÄISCHER-WIEDERSTAND (en référence à
la résistance anti-hitlérienne allemande
de 1928-1945).
Maintenant je peux
déjà vous dire que dès 2015 nous allons
faire notre
retour dans la politique belge !
Je tiens à préciser pas au niveau
électorale, vous ne me verrez plus dans
ce marrais boueux et malodorant à moins
d'une crise de régime profonde. Mais
nous allons intervenir dans la politique
active au travers d'un nouvel institut
et de nouveaux réseaux, que nous sommes
en train de structurer, et qui est
l' « Observatoire de la Démocratie, de
la Corruption
et des Droits de l'Homme »
(ODCDH).
Vous savez que la Belgique et la
France sont des états qui
donnent des leçons à l'Afrique,
mais où la corruption est très
importante. Nous allons donc porter le
fer dans la corruption, pas seulement
dans ces pays-là, mais aussi dans
l'Union Européenne. Notre centre
d'activité sera bien sur la Belgique
# NHM :
Sous quel signe Luc Michel place t-il
son combat?
Luc MICHEL : on
pourrait résumer ainsi les grands axes
de notre combat : nous défendons la
Cause des Peuples dans le monde,
agressés par l'impérialisme, le
colonialisme et le néocolonialisme. Nous
luttons contre l'impérialisme et
l'exploitation d'ou qu’elles viennent.
Nous sommes pour une société
communautaire, solidaire, de type
socialiste, où règne la solidarité. Nous
refusons le Darwinisme social,
l'exploitation, le capitalisme, ou
encore l'ultra-libéralisme qui domine
aujourd’hui la globalisation
américanisée.
A la base de notre
réflexion, il y a
d'une part un axe géopolitique et
d'autre part un axe idéologique.
Tout d'abord l'axe géopolitique. Nous
pensons que la géopolitique est la base
d'une véritable
réflexion pour l'action politique
lorsque l'on entend la mener au niveau
transnational et international. Nous
envisageons la géopolitique comme une
science et la véritable manière de voir
le monde, de lire l'actualité, mais
aussi de lire le passé. On ne peut pas
comprendre la géopolitique si on ne
maîtrise
pas l'histoire. Ensuite la
géopolitique n'existe pas dans le vide,
mais vue de quelque part et défendant
les intérêts d'un état ou d'un projet
d'état. La géopolitique est une science
dont le fondement, et on l'oublie trop
souvent, c'est la puissance des états,
leurs viabilité et leurs rapports de
force. Il y a donc une géopolitique vue
de Washington, une vue de Moscou, une
autre de Pékin, ou encore d'Afrique. La
nôtre est une géopolitique vue de
Moscou, mais du futur de Moscou, parce
que nous pensons que la Russie est le
coeur de la résistance à l'impérialisme
mondial et parce que aussi notre projet
est un projet intégré à la fois
eurasiatique et africain, articulé sur
un « Axe Eurasie-Afrique » La
géopolitique telle que nous
l’appréhendons repose également sur la
maxime du grand géopoliticien
allemand, le général
Karl Haushofer : il disait que
« c'est un honneur de se faire enseigner
par l'ennemi ». C'est ce que nous
faisons. Ma réflexion
géopolitique se base aussi sur
une lecture quotidienne des
géopoliticiens américains, de leur
manière de voir
le monde et de leur façon de
concevoir le projet impérialiste
américain dans le monde.
Au début des années 80, nous animions
l' « Ecole euro-soviétique de
géopolitique ». Nous voulions une
« Grande-Europe de Vladivostok à
Reikjavik » (en Islande, donc sur
l'Atlantique), organisée autour de
Moscou comme capitale et s'opposant à
l'hégémonie atlantique de la grande
puissance maritime que sont les USA,
héritière de l'impérialisme anglo-saxon
britannique. C'est cette idée qui est la
base de l'Eurasisme actuel, tel qu'il
existe en Russie. C'est un enfant
naturel de notre théorie qui a été
conçue au début des années 80.
Nous avons depuis
élargi notre vision, tout simplement
parce que la caractéristique de la
géopolitique c'est que la nécessité pour
un état de rester indépendant requiert
des dimensions de plus en plus grandes.
Il y a actuellement un grand bloc
atlantiste qui est en voie
d'intégration, avec les USA, le canada,
Israël, qui vise à englober le Mexique
et l'Amérique centrale, qui s’étend côté
pacifique vers l'Australie. Et qui
aimerait englober la partie occidentale
de l'Europe. Face a cela, il faut une
masse, un
bloc continental
extrêmement puissant, de plus en
plus puissant. Et nous pensons que vers
2050, parce que notre géopolitique
regarde l'avenir et pas le passé, la
dimension pour un véritable bloc
géopolitique auto-centré et indépendant
nécessitera un grand bloc incluant
l'Eurasie et l'Afrique, centré sur la
Méditerranée. C'est ce que nous appelons
l' « Axe Eurasie-Afrique » (14). Bien
entendu avec une égalité totale des
partenaires, et aussi une égalité des
citoyens de ce bloc, c'est-à-dire il
n'est pas question évidement (comme le
craignent certains de mes lecteurs)
d’importer un néo-colonialisme
eurasiatique en Afrique. Lorsque nous
entendons un axe, nous parlons d'un axe
égalitaire, le but étant de parvenir un
jour à un ensemble unique avec une
citoyenneté unique.
Le deuxième axe de
notre réflexion, c'est un axe
idéologique. Nous sommes en fait la
rencontre de deux grandes écoles
doctrinales. La première c'est l 'Ecole
marxiste-léniniste. Nous ne pensons pas
que l'échec du Marxisme en Russie, qui a
été un échec d'organisation économique
mais pas un échec idéologique, a
condamné cette théorie. Par notre
structure même, nous sommes les
héritiers du livre QUE FAIRE? de
Lénine en 1902. Nos réseaux sont
la version moderne à l'heure du Net et
de la globalisation du « Parti
léniniste », ou le réseau mondial du Net
et les réseaux sociaux jouent le rôle
d'organisateur central qui était alloué
au journal L’ISKRA de Lénine (à une
époque où les médias de masse n'avaient
pas encore émergés en Russie). La
deuxième école est l 'Ecole
néo-machiavélienne. C'est la science
politique moderne née avec Machiavel,
sociologie politique des grands auteurs
comme Pareto ou Roberto Michels par
exemple. C'est la sociologie de « la
circulation des élites ». C'est la
conjonction des deux écoles
marxiste-léniniste et néo-machiavélienne
qui structure notre idéologie, qui nous
permet d'avoir une vue réaliste des
situations politiques et qui nous a
souvent permis d'exprimer des idées
d'avant-garde.
(Suite et fin dans
la 2e Partie)
HNM / PCN-SPO
(Notes et mise en page de PCN-SPO)
(*) Voir : Luc
MICHEL : ENTRE « LEGENDE NOIRE » ET
MEDIAMENSONGES, MA VERITABLE BIOGRAPHIE
!
sur
http://www.lucmichel.net/2014/03/22/luc-michel-entre-legende-noire-et-mediamensonges-ma-veritable-biographie/
NOTES ET RENVOIS
(1) Cfr. Kornel
Sawinsky (Université de Silésie,
Pologne) : « Les Activités en réseau du
PCN », in ELAC (EURO-LIBYAN ACTION
COMMITTEES), UNE ORGANISATION EN RESEAU
CENTRALISEE. Partie 1,
sur
http://www.elac-committees.org/2013/03/11/ceredd-kornel-sawinski-elac-euro-libyan-action-committees-une-organisation-en-reseau-centralisee-partie-1/
(2) Cfr. Kornel
Sawinsky (Université de Silésie,
Pologne) : ELAC (EURO-LIBYAN ACTION
COMMITTEES), UNE ORGANISATION EN RESEAU
CENTRALISEE. Partie 2
sur
http://www.elac-committees.org/2013/03/11/ceredd-kornel-sawinski-elac-euro-libyan-action-committees-une-organisation-en-reseau-centralisee-partie-2/
(3) Cfr. Kornel
Sawinsky (Université de Silésie,
Pologne) : « La Libye dans les concepts
géopolitiques du PCN », in ZNACZENIE
LIBII W GEOPOLITYCZNYCH KONCEPCJACH
NACJONAL-EUROPEJSKIEJ PARTII
KOMUNITARNEJ (PCN), Intervention au 3e
Congrès des Géopoliticiens polonais –
III Zjazd Geopolityków Polskich
–,Wroclaw (Pologne, 21 et 22 octobre
2010),
sur
http://www.elac-committees.org/2013/02/18/pcn-spo-znaczenie-libii-w-geopolitycznych-koncepcjach-nacjonal-europejskiej-partii-komunitarnej-pcn/
(4) Voir : EODE-TV
& AFRIQUE MEDIA/ COMMENT LA CRIMEE EST
REDEVENUE RUSSE/ UKRAINE VERSUS
NOVOROSSIYA (1)
sur
https://vimeo.com/103799370
(5) Un exemple :
PCN-TIMELINE / IDEOLOGIE/ 1983-84 : LE
PCN REINVENTE LE ‘NATIONAL-BOLCHEVISME’
MODERNE
sur
http://www.lucmichel.net/2014/05/29/pcn-timeline-ideologie-1983-84-le-pcn-reinvente-le-national-bolchevisme-moderne/
(6) Cfr.
PCN-TIMELINE / IDEOLOGIE / 1984 : LE PCN
REINVENTE L’‘EURASISME’ MODERNE
sur
http://www.lucmichel.net/2014/05/30/pcn-timeline-ideologie-1984-le-pcn-reinvente-leurasisme-moderne/
et PCN-SPO / L’EURASIE EST UNE IDEE EN
MARCHE. MAIS QUI PARLAIT DE L’EURASIE ET
DE L’EURASISME IL Y A 30 ANS ?
sur
http://www.lucmichel.net/2014/05/31/pcn-spo-leurasie-est-une-idee-en-marche-mais-qui-parlait-de-leurasie-et-de-leurasisme-il-y-a-30-ans/
(7) Cfr. EODE-TV/
DAMAS : CONFERENCE TERRORISME ET
EXTREMISME RELIGIEUX / LUC MICHEL SUR
‘LA VOIX DE LA RUSSIE'
sur
https://vimeo.com/113729661
(8) Cfr. EODE-TV &
AFRIQUE MEDIA/ LE GRAND JEU (4) : GABON.
UNE REVOLUTION DE COULEUR AFRICAINE ?
sur
https://vimeo.com/114560655
(9) Cfr. LUC MICHEL
EVOQUE UNE EVENTUELLE «DESTABILISATION
DU GABON» PAR LES USA
sur
http://www.gabonlibre.com/Luc-Michel-evoque-une-eventuelle-destabilisation-du-Gabon-par-les-USA_a27559.html
(10) Cfr. EODE-TV &
AFRIQUE MEDIA/ LE GRAND JEU (5). OCCUPY
HONG-KONG. REVOLUTION DE COULEUR EN
CHINE
https://vimeo.com/114919746
(11) Cfr. POLEMIQUE
AUTOUR DES THESES PANAFRICANISTES DE LUC
MICHEL SUR LA GUINEE EQUATORIALE
sur
http://eburnienews.net/polemique-autour-des-theses-panafricanistes-de-luc-michel-sur-la-guinee-equatoriale/
(12) Cfr. 6 FEVRIER
2011 : LUC MICHEL ANNONCE DEPUIS TRIPOLI
L’AGRESSION OCCIDENTALE CONTRE LA LIBYE
ET LA SYRIE !
sur
http://www.elac-committees.org/2011/08/03/6-fevrier-2011-luc-michel-annonce-depuis-tripoli-l%e2%80%99agression-occidentale-contre-la-libye-et-la-syrie/
(13) Cfr. EODE-TV &
AFRIQUE MEDIA/ LES USA PREPARENT-ILS UN
« PRINTEMPS AFRICAIN » ?/ LE SOMMET
USA-AFRICAN LEADERS DECRYPTE (1)
sur
https://vimeo.com/102962474
(14) Cfr. Sur le
concept géopolitique l' « Axe
Eurasie-Afrique » : MALABO ET LE MODELE
EQUATO-GUINEEN. ENTRETIEN AVEC LUC
MICHEL (PARTIE 2)
sur
http://french.ruvr.ru/2014_07_25/Malabo-et-le-modele-equato-guineen-Entretien-avec-Luc-Michel-Partie-2-1289/
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office
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