Editorial
"Israël" fuit ses propres crimes !
CPI
Photo: CPI
Vendredi 8 août 2014
Paris – CPI
Les occupants
sionistes et toutes leurs forces armées
ont attaqué la bande de Gaza de tous les
côtés, par la mer, par le ciel et par la
terre. Pendant quatre semaines, ils ont
tout cassé, ils ont tout brisé, ils ont
tout dévasté. Tout doit disparaître.
Homme. Bâtiment. Maison.
Infrastructures. Mosquée. Ecole.
Mêmes les écoles
sensées appartenir aux instances
internationales, en l’occurrence celles
de l’UNRWA, sont frappées.
Il est vrai qu’il n’y
a pas eu de réactions concrètes pour
stopper ces attaques barbares une fois
pour toute. Néanmoins, le monde tout
entier a vu les scènes de désolation
insupportables. Et durant cette trêve de
trois jours, le monde continue à
constater les dégâts humains et
matériels causés par les bombardements
aveugles israéliens.
Même les Américains,
les grand parrains d’"Israël", n’ont pu
rester silencieux face à ces crimes
monstrueux. C’était peut-être la
première fois que ces parrains parlent
de cette façon et condamnent "Israël"
pour ces actes « honteux ».
Ban Ki-Moon,
secrétaire général des Nations Unies,
est aussi sorti de son silence et a dit
il y a quelques jours que le vrai
problème reste le blocus. Le blocus
reste, restera la cause de la violence,
a-t-il confirmé. C’est une vision
défendue par les Palestiniens et par
leurs résistants, refusée par les
occupants sionistes.
Et peut-être pour la
première fois, un allié européen,
l’Espagne, est allé jusqu’à geler
l’envoi de matériels militaires à
"Israël".
Pire, au pays
fondateur de l’entité sioniste, la
Grande-Bretagne, des voix s’élèvent
contre cette nouvelle agression affreuse
contre Gaza. Le vice-premier ministre
Nick Clegg est allé jusqu’à appeler à ne
plus fournir d'armes britanniques à
"Israël", car ce dernier a dépassé
« toutes les limites ».
Auparavant, Saïda
Warsi, ministre d’Etat au ministère
britannique des affaires étrangères, a
annoncé sa démission du gouvernement, en
disant qu’elle « n’est plus en mesure de
soutenir » sa politique en ce qui
concerne la bande de Gaza.
Même la France, le
pays pro-sioniste par excellence, a
commencé à émettre quelques critiques,
bien qu’elles soient timides.
Laurent Fabius,
ministre français des affaires
étrangères, a déclaré, lundi dernier, le
4 août 2014, que le droit d’"Israël" à
assurer sa sécurité ne justifie
aucunement les massacres commis contre
les Palestiniens de Gaza.
Selon l'AFP, Fabius a
indiqué dans un communiqué que le droit
d’Israël à la sécurité ne justifie pas
le meurtre d’enfants ni le massacre de
civils.
Tout bien considéré,
ces critiques françaises viennent trop
tard. C’est la répétition par les
politiciens français, le président
Hollande en tête, jour et nuit,
qu’"Israël" a le droit de se défendre
par tous les moyens qui a encouragé
"Israël" à aller trop loin dans ses
exécutions contre la bande de Gaza et
ses habitants, a dit un analyste
français à la radio France-Info.
Voyant finalement
cette avalanche de critiques tomber sur
leurs têtes de tous parts, les occupants
sionistes ont été pris de panique et ont
pris leurs jambes à leur cou pour fuir
en catastrophe l’enclave palestinienne
et pour entamer une trêve de trois jours
et des négociations quasi directes avec
le Hamas et le Djihad Islamique, des
mouvements qu’ils considèrent
terroristes.
"Israël" fuit la
bande de Gaza et ses propres crimes.
Avec un peu de bonne intention de la
part de ce qu’on appelle la communauté
internationale, les criminels de cette
guerre menée contre les civils de Gaza
pourront être trainés devant le tribunal
international de la justice.
Département français du Centre
Palestinien d’Information (CPI)
7 août 2014
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