Editorial
Le jeune Palestinien Khedyr brulé à vif
:
deux poids deux mesures
CPI
Photo: CPI
Lundi 7 juillet 2014
Paris – CPI
Les occupants
sionistes et leurs médias ne cessent de
parler et de se plaindre de la mort de
trois de leurs jeunes. Et à leur
habitude, les responsables occidentaux
condamnent vivement le kidnapping et la
mort de ces trois occupants. Et les
médias occidentaux ne cessent de répéter
après eux la même chanson, sans parler
de tous les Palestiniens tués sans
cesse, tous les jours, hommes, femmes,
jeunes et moins jeunes, par les
occupants sionistes. Et justement, ils
oublient ou voudraient faire oublier le
fait que les Israéliens sont des
occupants, que les Palestiniens
survivent à peine dans leur patrie, que
le problème vient de cela et le reste
n’est que détails.
Ces médias ne parlent
pas de toutes ces invasions, incursions,
de tous ces assauts donnés aux villes,
villages, localités, camps de réfugiés
palestiniens. Ces médias ne disent pas
que ces Palestiniens sont devenus
réfugiés parce qu’il y a occupation. Ces
médias ne font pas le reproche qu’il y a
résistance parce qu’il y a occupation.
Ces médias ne concluent pas que tous ces
désordres, dévastations, blessés et
morts n’auraient pas existé s’il n’y
avait pas eu une occupation des plus
longues, des plus dures, des plus
sanguinaires, des plus inhumaines.
Dans le seul camp de
réfugiés palestiniens de Jénine, sont
bien nombreux les assassinats commis par
les occupants sionistes, leurs forces
armées et leurs forces appelées
Mostaaribin (déguisées en Arabes), avec
sang-froid, sans que les personnes tuées
n’aient présenté de danger aux
agresseurs.
Cela ce qu’a subi le
jeune Youssef Bou Zagha. Il ne faisait
que rentrer chez lui, et portait une
boîte d’œufs.
Les deux jeunes
Palestiniens Majd Al-Chahla et Karim
Sobh ont eu le même sort, le 30 août
2013. Le jeune Islam Al-Tobasi est tombé
en martyre de la même façon, le 17
septembre 2013. Et ces actes commis avec
sang-froid ne sont que des exemples. La
liste est trop longue pour pouvoir tout
énumérer.
Et très récemment,
les colons sionistes ont osé brûler vif
l’enfant palestinien Mohammed Khedyr.
Mais les médias israéliens et
occidentaux ne parlent que peu de ce
crime hideux. Ils tournent rapidement la
page pour parler des actions militaires
israéliennes comme un droit acquis :
frapper le peuple palestinien.
En effet, l’enfant
Khedyr à peine enterré, les avions
militaires israéliens sont partis lâcher
leurs bombes sur la bande de Gaza, des
bombes qui ne font aucune distinction
entre adultes et enfants.
Aujourd’hui même,
dimanche 6 juillet 2014, les médias
occidentaux, en particulier américains,
se trouvent obligés de parler d’un
enfant, Tareq Khedyr, 15 ans, malmené
par les forces sionistes d'occupation et
emmené à l’hôpital. Il est par hasard le
cousin du jeune Mohammed brûlé à vif.
Cependant, cette fois, ils en parlent
non parce qu’il est tout simplement un
enfant ou un Palestinien, mais parce
qu’il porte la nationalité américaine et
parce que le ministère américain des
affaires étrangères s’est montré
concerné.
Viendra-t-il le jour
où les occidentaux arrêteront leur
politique du deux poids deux mesures ?
Qui vivra verra !
Département français du Centre
Palestinien d’Information (CPI)
Juillet 2014
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