Editorial du CPI
Les Américains, le
Moyen-Orient, "Israël"
et le pétrole de schiste !
CPI
Photo: CPI
Mardi 2 avril 2013
Paris – CPI
Le schiste est, en
quelques mots et bien loin de toute
explication scientifique, une roche d’un
aspect feuilleté en plaques fines qui
pourraient contenir une quantité plus ou
moins significative d'hydrocarbures.
C’est pour cette raison que l’on parle
de gaz ou de pétrole de schiste, surtout
dans les médias.
Et ces gaz et pétrole
de schiste sont devenus une des sources
alternatives d’énergie suite à la montée
des cours du pétrole et du gaz que nous
connaissons. Alors que cette nouvelle
source d’énergie est bon marché, son
exploitation est la pire ennemie de la
nature, de l’environnement, de l’homme.
Les Français interdisent son
exploitation jusqu’à maintenant ; ils
cherchent des méthodes moins agressives.
Cependant, les
Américains, qui ne reculent devant rien
lorsqu’il s’agit de l’argent, déploient
leurs machines partout sur leur sol pour
une exploitation massive. Les effets
nocifs ne se font pas attendre : des
incidents partout, des accidents
partout, des catastrophes partout. Les
institutions américaines tirent la
sonnette d’alarme, en vain. Selon la
Société géologique américaine (USGS), à
titre d’exemple seulement, en Oklahoma,
le nombre annuel de séismes a été
multiplié par vingt entre 2009 et 2011,
par rapport au demi-siècle précédent. Et
au Texas, où se déroulent des opérations
d’injections ou de fracturation, des
procédés actuels d’exploitation de gaz
et de pétrole de schiste, l’Etat connaît
une situation comparable, selon le même
institut.
Aux Etats-Unis, le
sous-sol regorge de gaz et de pétrole de
schiste. Ils se trouvent en quantités
gigantesques, à tel point qu’on parle
d’une indépendance énergétique
prochaine. Pas seulement. Les Etats-Unis
pourraient, dans moins de vingt ans, en
devenir un exportateur.
Les Etats-Unis
devenus exportateurs de carburants au
lieu d’en être importateurs laisse à
penser beaucoup de choses, et donnerait
raison à ces Israéliens qui se rongent
les ongles, de peur de se voir priver de
leurs grands protecteurs.
En effet, n’ayant
plus besoin du gaz et du pétrole du
Moyen-Orient, n’en étant plus
dépendants, toute leur politique
concernant cette région du monde
pourrait totalement changer, en
connaissant les Américains et leur sens
de l’intérêt. Et si cela se vérifiait,
les Américains n’auraient plus besoin
d’un gendarme dans la région dont
l’entretien coûte trop cher,
financièrement, politiquement,
militairement, stratégiquement. Il y
aurait une grande chance que les
Américains se détournent d’"Israël".
N’est-ce pas pour
cette raison qu’on essaie de déchirer au
maximum le monde arabo-islamique, en
souvenir du vieux bon temps : diviser
pour mieux régner ? Et le monde
arabo-islamique, au lieu d’unir ses
forces, répond présent et se déchire en
groupes de plus en plus petits. Le pire,
c’est que chaque groupe se croit le seul
détenteur de la vérité et se donne le
droit de se battre contre les autres, au
lieu de se battre contre le vrai ennemi
: "Israël".
"Israël", même sans
son allié américain, n’a donc pas de
souci à se faire.
Et les Musulmans
devront enfin arrêter de se faire des
illusions. "Israël" ne tombera jamais
tout seul ; il continuera à se la couler
douce tant que les Musulmans
continueront à se diviser, à se
déchirer, à faire la guerre entre eux
les uns contres les autres.
Plus d’illusion s’il
vous plaît !
Département français du Centre
Palestinien d’Information (CPI),
1er avril 2013
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