Le premier prédit et le second menace.
Le premier, à chaque approche d'une chance d'entente, prédit
des assassinats politiques et, comme d'habitude, lance ses
accusations sans preuve.
Mais aussi, qui autre que lui a intérêt dans la liquidation
physique de ses potentiels adversaires dans le camp maronite des
pro-gouvernementaux ?
Le second n'a-t-il pas déclaré à plusieurs reprises que toute
initiative d'entente interpellera une condamnation à mort ?
Seigneur JOUMBLATT, inquiet de voir un jour son hégémonie
tribale s'écrouler face à la vague déferlante de la démocratie,
n'hésitera pas à menacer ses alliés. Gare à celui qui dévie
du chemin.
Ainsi Antoine GHANEM, ayant récemment pris l'initiative de préparer
un rapprochement entre le chef des Kataëb et le général
Michel AOUN, donc choisi le chemin de l'entente, commençait à
compromettre sérieusement l'action JOUMBLATT.
Sa condamnation à mort fut prononcée et exécutée le soir du
19 septembre 2007.
Cet assassinat ne leur suffisait pas ; il faudra aller plus loin
en accusant la Syrie et ainsi le jeu est joué à cinq jours du
25 septembre 2007.
Si justice il y a dans notre pays, nous devrons commencer par
interroger ces deux individus car il y aura forte chance de
connaître toute la vérité, depuis l'assassinat de Rafik
HARIRI.
Raymond RICHA