Libnanews
Nasrallah
pour un amendement constitutionnel au Liban en faveur d'élections
au suffrage universel
Sayyed Hassan Nasrallah
5
octobre 2007
Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a
prononcé ce soir un discours à l’occasion de la journée
al-Qods (Jérusalem), dans lequel il a indiqué que la Palestine
est une terre appartenant uniquement au peuple palestinien, qui
souffre de l'absence du soutien des peuples arabes qui aurait pu,
depuis longtemps permis à ces derniers de libérer leur terre.
Affirmant que la
chute de Jérusalem entre les mains des Sionistes est la pire
calamité qui a touché la Nation islamique, le chef du parti
chiite a appelé toutes les puissances arabes à soutenir la cause
palestinienne afin de permettre aux Palestiniens de retourner dans
leur terre, et à rejeter la nationalisation. Signalant que les
Arabes discutent de paix, il a indiqué en outre que les Israéliens
sonnent le glas de la guerre au Moyen Orient.
Mettant en garde
contre la conférence de Paix agencée par le président américain
Georges W. Bush, le secrétaire général du Hezbollah a estimé
que cette conférence pourrait aboutir à la normalisation des
relations israélo-arabes sans rien donner en contrepartie aux
Palestiniens.
Sur un plan local, Sayyed Nasrallah a accusé Israël d'être
derrière tous les assassinats qui ont pris pour cible les figures
du 14 mars, ajoutant que l'état hébreu a tué les député
Gebran Tueni, Pierre Gemayel et Antoine Ghanem afin d'accélérer
la création du Tribunal International, voulant à travers ce
dernier de mettre fin au dernier régime anti-israélien de la région.
Garantissant
l'approbation de la Syrie sur un candidat consensuel à la présidentielle,
au Liban, le chef du parti chiite a indiqué qu'un élection présidentielle
basée sur la formule du consensus n'est pas dans les intérêts
israéliens. Estimant que le peuple a le droit d'élire son propre
président, Hassan Nasrallah a jugé qu'il faut procéder à un
amendement constitutionnel afin de permettre au peuple à avoir
son mot à dire à travers un suffrage universel.
Indiquant que
les qualités du président sont plus importantes que son
programme politique,
Nasrallah s'est déclaré pour un président patriotique qui ne cède
ni aux ambassades ni au pressions étrangères. Il a enfin conclu
sur une note optimiste, soulignant que l'avenir n'est pas aussi
terrifiant que ce qu'il nous semble à présent.
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