Une requête américaine pour obtenir des informations sur le
réseau de téléphonie de notre pays avait été transmise, via
l'ambassade américaine, par la division du département
d'Etat chargée de la lutte contre « le trafic de stupéfiants
dans le monde ».
Le gouvernement l’avait à l’époque rejetée.
L'ambassade américaine n'a jamais souhaité réagir.
Ce n’est pas une coïncidence si, de plus, ce département
participe à l'entraînement des forces de sécurité au Liban.
Cette tentative américaine, avec le début du démantèlement
du réseau d’espionnage sioniste, est une atteinte à la
souveraineté de notre pays.
Nous devons nous opposer à toute tentative de nuire à notre
souveraineté, car derrière c’est bien notre Résistance qui
est ciblée.
Non seulement nous devons être vigilants envers les
ambassades occidentales qui n’hésiteront jamais à
transformer leurs espaces en plates-formes d’espionnage
alimentant leur gendarme dans la région, nous devons
également exiger l’exécution de tout individu condamné à
mort pour haute trahison. Le moindre espace, la moindre
molécule d’oxygène, devront lui être définitivement
arrachés.
Signalons, par ailleurs, qu'un libanais soupçonné
d'espionnage au profit d'Israël et arrêté le mois dernier a
avoué son implication dans le meurtre en 2004 d'un cadre du
Hezbollah, a indiqué hier une source de sécurité libanaise.
« L'homme a été arrêté il y a trois semaines et a reconnu
son implication dans l'attentat à la bombe qui a tué Ghaleb
Awali », a déclaré à l'AFP cette source ayant requis
l'anonymat.
Awali, un cadre du Hezbollah chargé du soutien à la
résistance palestinienne, était mort en juillet 2004 dans
l'explosion de sa voiture dans la banlieue sud de Beyrouth.
« Nous disposons pratiquement de preuves solides selon
lesquelles il est derrière l'attentat, ce qu'il ne nie pas,
même s'il s'est rétracté plusieurs fois pendant sa
confession », a ajouté cette source.
Rappelons que dans le cadre du démantèlement des réseaux
d'espionnage israéliens, plus de 70 personnes ont été
arrêtées, dont des policiers et des membres des forces de
sécurité équipés de matériels de surveillance et de
communication dernier cri.
Récemment, un ancien sous-officier des forces de sécurité
intérieure (FSI) a été condamné à mort pour collaboration
avec Israël et pour implication dans un attentat contre deux
leaders du Jihad islamique au Liban. Mahmoud Qassem Rafeh,
63 ans, avait reconnu en 2009 avoir « collaboré avec des
officiers des services de renseignements israéliens (...) en
contrepartie de milliers de dollars » entre 1993 et 2006,
l'année de son arrestation.
Soyons explicites :
Tout individu condamné à mort par la Justice, pour avoir
espionné pour le compte de l’entité sioniste, devra être
exécuté.
Il faudra renforcer la sécurité à l’aéroport :
renforcement par déploiement d’un réseau de caméras,
mise en œuvre de nouvelles techniques de vérification
des passeports détenus par les étrangers, sans aucune
distinction.
Il nous faudra renforcer la sécurité autour des cadres
de tous les partis et organisations engagés dans notre
Résistance, ainsi que la clandestinité dans leur moindre
mouvement ou action.
Au sein du « comité national du dialogue », notre
Résistance et ses armes ne devront être
assujetties à aucune négociation ; comme
il sera regrettable qu’au sein de ce comité siègent des
forces politiques qui n’ont jamais hésité à collaborer
avec l’Occupation, à perpétrer des massacres de
populations ou encore à commettre des assassinats
politiques, alors que des composantes de notre
Résistance y sont exclues.
Quant à la stratégie de défense nationale, elle doit se
concrétiser par une meilleure combinaison et
par une coordination efficace des deux actions qui se
complètent, à savoir, le
mouvement des troupes régulières et
celui de notre Résistance ; toute
autre stratégie, comme celle qui se base
exclusivement sur l’action de notre armée
régulière démunie de toute technologie
moderne, nous sera fatale.