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L’occupation
US de l’Irak tue-t-elle 10 000 civils par mois ou beaucoup plus
encore ?
Michael Schwartz*
Photo Réseau Voltaire 9 juillet 2007 Alors
que la presse atlantiste rend compte des 3 000 GI’s morts en
Irak et des nombreuses victimes civiles des attentats
inter-confessionnels, elle passe sous silence le massacre
quotidien des civils, victimes des patrouilles US et de leurs opérations
de recherche de suspects. Le professeur Michael Schwartz estime
leur nombre à plus de 10000 par mois au cours des 3 premières
années. Et bien plus encore, depuis le renforcement des opérations
ordonné par le président Bush.
Une étude scientifique réalisée
avec les derniers outils statistiques de pointe a été publiée
le 12 octobre 2006 dans le Lancet, (la
publication médicale britannique la plus réputée) [1].
L’étude concluait que - à la date de l’an passé — 600 000
irakiens étaient morts de mort violente directement attribuable
aux opérations militaires en Irak. Répartis sur les 39 premiers
mois de la guerre en Irak, cela équivaut à une moyenne
d’environ 15 000 morts par mois. .
Mais le pire n’était pas encore
atteint, le taux de mortalité violente était alors en pleine
augmentation, et pendant la première moitié de 2006 la moyenne
mensuelle est passée à 30 000 morts, une moyenne qui a fort
probablement encore augmenté, étant donné les violents combats
qui accompagnent l’actuel renforcement militaire états-unien en
Irak.
Les gouvernements U.S. et
Britanniques ont rapidement disqualifié les résultats de cette
étude en mettant en cause « les erreurs méthodologiques de
l’enquête » - et ce malgré le fait que les enquêteurs
avaient eu recours aux méthodes standard d’investigation,
couramment utilisées pour mesurer le taux de mortalité dans des
zones de conflit ou de catastrophe. (Les chercheurs se sont rendus
dans un panel d’habitations choisies au hasard et ont demandé
aux habitants si quelqu’un dans leur maisonnée était mort ces
dernières années, notant les détails et vérifiant les
certificats de décès autant que possible). Les deux
gouvernements à l’origine de la guerre ne donnèrent aucune
raison concrète pour laquelle ils rejetaient les résultats de
l’enquête et ils ignorèrent le fait qu’ils avaient mandaté
des études identiques (parfois menées par les mêmes chercheurs)
dans d’autres régions de conflit, y compris le Darfour et le
Kosovo. Les raisons pour lesquelles ces gouvernements ne pouvaient
accepter cette étude étaient par contre suffisamment claires :
les résultats étaient tout simplement trop dévastateurs pour
qu’ils les reconnaissent. (Secrètement le gouvernement
britannique reconnut plus tard que la méthodologie employée était
« une méthode fiable et éprouvée pour mesurer la mortalité
dans des zones de conflit », sans pour autant jamais reconnaître
publiquement la validité de l’étude).
Des chercheurs réputés ont validé
l’étude du Lancet sans quasiment aucune
critique. Juan Cole, un des principaux experts états-uniens sur
le Moyen-Orient, résuma la conclusion de l’étude de manière
abrupte mais correcte : « La mésaventure US en Irak a
tué [en un peu plus que trois ans] deux fois plus de civils que
le nombre de personnes assassinées par Saddam en 25 ans ».
Malgré ce consensus des experts,
les démentis officiels ont eu un impact certain sur l’opinion
publique, et les rares articles de presse qui mentionnent l’étude
du Lancet l’accompagnent systématiquement
des propos officiels désobligeants. Ainsi, sur le site web de la
BBC, l’étude du Lancet était mentionnée
sous le titre « Forte augmentation du nombre de tués en
Irak » [2]
mais le reste de l’article citait longuement la déclaration du
président Bush rejetant l’étude sous prétexte que « la
méthodologie employée est discréditée par la plupart des
scientifiques » et que « le chiffre de 600 000
qu’ils avancent n’est tout simplement pas crédible ».
En conséquence de ce traitement médiatique de l’information,
la plupart des États-uniens pensent probablement que le chiffre
avancé par M. Bush en décembre 2005, soit 30 000 victimes
civiles environ (moins de 10% du chiffre réel) est correct.
Tenter d’évaluer le nombre de victimes de
l’occupation de l’Irak
Ces statistiques choquantes en
elles-mêmes le sont encore plus lorsque l’on observe que parmi
les 600 000 victimes environ de la guerre en Irak, la majeure
partie a été tuée par l’armée US. Ce nombre est de loin supérieur
à tous les morts victimes d’attentats à la voiture piégée,
d’escadrons de la mort, de violence ethnique ou de criminels
meurtrier. Même comptées ensemble, le nombre de ces victimes est
encore loin en dessous de celui de la violence militaire générée
par l’armée des États-unis.
Les enquêteurs de l’étude du Lancet
ont demandé à leur échantillon de population comment les
personnes de leur famille étaient mortes et qui était
responsable de leur mort. Les familles n’avaient aucun mal à
donner la cause de la mort, plus de la moitié (56 %) des interrogés
indiquant des morts par balle, 13 % mentionnèrent des attentats
à la voiture piégée, 13 % des bombardements aériens, 14 % des
tirs d’artillerie et autres explosions... seulement 4 % des
interrogés répondirent qu’ils ne savaient pas de quoi étaient
morts les membres de leur famille.
Les familles interrogées étaient
moins précises quand il s’agissait d’identifier les
responsables de la mort. Si la plupart était en mesure de séparer
les responsabilités — les victimes d’un bombardement aérien
étaient attribuées aux occupants tandis que les attentats à la
voiture piégée étaient indiqués comme étant l’œuvre de
l’insurrection, les morts par balle ou par tirs d’artillerie
étaient moins faciles à attribuer, la plupart se produisant lors
d’échanges de coups de feu ou bien dans des circonstances sans
témoin. Dans de très nombreux cas les familles étaient donc
dans l’incapacité de préciser qui était responsable de ces
morts. Les enquêteurs n’enregistraient que les témoignages de
ceux qui étaient certains de l’origine de la mort, laissant
vide le champ « responsabilité » si « la
maisonnée exprime des doutes quand à l’origine des
circonstances ayant causé la mort ».
Pour nous, lecteurs quotidiens de
la presse aux États-unis, les résultats sont effarants :
dans la catégorie des morts dont la famille était en mesure
d’identifier le coupable, 56 % avaient été tués par les
soldats U.S. (ou par leurs alliés de la Coalition des
volontaires). En nous basant sur ces chiffres, nous pouvons en déduire
sans trop de doute que les forces de la Coalition avaient tué au
moins 180 000 Irakiens vers la mi-2006. Par ailleurs nous avons
toutes les raisons de croire que les États-Unis sont responsables
d’une partie au prorata (voire plus) des morts non attribuées.
Ceci signifie que — à la date de l’étude, mi-2006 — les
U.S. et leurs alliés avaient peut être tués plus de 330 000
irakiens.
Les autres morts ont été les
victimes de l’insurrection, des criminels de droit commun et des
forces du nouveau gouvernement irakien. Et n’hésitons pas à
insister encore une fois sur un chiffre qui va à rebrousse-poil
de l’opinion généralement admise : les attentats à la
voiture piégée, la raison de la mort la plus facilement
identifiable par les familles interrogées, ne sont responsables
que de 13 % des victimes, soit environ 80 000 morts, 2 000 tués
par mois. Ce chiffre est horrible se situe loin en dessous du
nombre des victimes des militaires US. Il représente moins de la
moitié du nombre officiel de victimes des actions militaires, et
même pas un quart du nombre probable.
Même si nous nous arrêtons au
chiffre officiel et confirmé de 180 000 irakiens tués par les opérations
militaires des troupes d’occupation U.S. et alliées depuis le début
de l’occupation, nous arrivons à une moyenne de plus de 5 000
morts par mois. Et nous devons garder à l’esprit que le taux de
mortalité violente en 2006 était deux fois plus élevé que le
taux moyen, ceci signifiant que la moyenne des tués par les
forces US en 2006 était d’environ 10 000 morts par mois - soit
à peu près 300 irakiens par jour, dimanche compris. Avec le
renforcement des opérations militaires en 2007, ce chiffre est
probablement bien plus élevé aujourd’hui.
Pourquoi ne savons nous rien de tout cela ?
Ces chiffres paraissent totalement
improbables à la majorité des États-uniens. Si l’armée US
tuait 300 Irakiens chaque jour, cela ferait la « une »
des journaux, n’est-ce pas ? Et pourtant, la presse tant
imprimée qu’électronique ne nous dit jamais que les soldats
U.S. tuent tous ces gens. On nous parle beaucoup d’attentats à
la voiture piégée et d’escadrons de la mort, mais on parle
beaucoup moins des victimes des soldats US, sauf de temps en temps
quand il s’agit d’un « terroriste » important, ou
ici et là, parfois, quand l’atrocité est vraiment trop
visible.
Comment font les États-unis pour
accomplir un tel carnage, et pourquoi la presse ne s’y intéresse
t-elle pas ? La réponse se trouve dans une autre statistique
incroyable : celle-ci est publiée officiellement par le
Pentagone et est confirmée par la hautement respectable Brookings
Institution [3] :
ces 4 dernières années, l’Armée de terre U.S. a effectué en
moyenne plus de 1 000 patrouilles par jour dans les zones
hostiles, dans le but de capturer ou tuer des insurgés ou des
« terroristes ». (Depuis février 2007, ce nombre est
passé à environ 5 000 patrouilles par jour, si nous incluons les
troupes irakiennes participant au renforcement des opérations
militaires états-uniennes.)
Ces milliers de patrouilles
quotidiennes ont pour conséquence des milliers de morts
irakiennes, étant donné que ces patrouilles ne sont pas de
simples promenades dans les rues, comme nous pourrions le croire.
Dans son livre indispensable In The Belly Of The
Green Bird [4],
le journaliste d’investigation Nir Rosen décrit ces patrouilles
comme « toutes entières remplies d’une énergie brutale
et d’une tension violente qui n’est que rarement décrite par
les journalistes "embarqués" de la presse "mainstream"
aux États-unis ».
Cette brutalité est facilement
compréhensible, compte tenu des objectifs de ces patrouilles. Des
soldats états-uniens sont envoyés dans des communautés hostiles
dans lesquelles la quasi totalité de la population soutient les
insurgés. Les soldats disposent souvent d’une liste de suspects
et de leurs adresses. Leur mission est d’interroger, d’arrêter
ou de tuer les suspects, de fouiller leurs maisons pour y trouver
des preuves, notamment des armes et des munitions, mais aussi de
la littérature, des équipement vidéos et autres éléments
utilisés par la résistance pour ses activités politiques et
militaires. Quand les patrouilles n’ont pas de liste précise,
ils fouillent des pâtés de maison à la recherche de personnes
aux comportements suspects ou de preuves d’activités
terroristes.
Dans ce contexte, n’importe quel
homme en âge de porter une arme n’est pas seulement un suspect,
mais un adversaire potentiellement meurtrier. Les soldats sont régulièrement
briefés de ne prendre aucun risque : par exemple, frapper à
la porte est souvent dangereux car on pourrait se faire tirer
dessus à travers la porte. Les instructions sont donc de faire
jouer l’élément de surprise dès qu’il y a un risque de
danger — enfoncer la porte, la faire sauter, tirer sur tout ce
qui pourrait être suspect, lancer des grenades dans les maisons
ou les pièces pouvant abriter une quelconque résistance... si
vraiment ils rencontrent une résistance tangible, ils peuvent
demander une assistance d’artillerie ou l’aviation pour détruire
le bâtiment plutôt que de tenter d’y pénétrer.
(...)
Si elles ne rencontrent pas de résistance,
ces patrouilles peuvent interpeller environ 30 suspects ou
fouiller plusieurs dizaines de maisons en une seule journée. Ceci
veut dire que nos 1 000 patrouilles quotidiennes peuvent envahir
plus de 30 000 maisons par jour.
Mais si une mine explose sous leur
Humvee ou si elles sont prises sous le feu d’un sniper, alors
leur mission change et a pour objectif de trouver, capturer ou
tuer le responsable de l’attaque. Les officiers sur le terrain
pensent d’ailleurs que très souvent les attentats à
l’explosif au passage de patrouilles sont faites par des insurgés
qui veulent détourner la patrouille de son objectif initial, empêchant
la fouille généralement brutale des maisons, la violation de
l’intimité des femmes de la maison et l’humiliation des
habitants.
Les échanges de coups de feu qui
suivent généralement une attaque sur une patrouille, débordent
toujours sur les maisons avoisinantes, étant donné que les
insurgés s’y cachent pour échapper à la contre-attaque états-unienne.
En conséquence, les soldats US ont pour habitude de systématiquement
tirer sur ces maisons soupçonnées d’abriter des insurgés
prenant le risque de faire des victimes innocentes parmi les
habitants. Les règles d’engagement de l’armée US insistent
sur l’importance de tout faire pour éviter de mettre en danger
les civils, et il existe de nombreux exemples où les soldats ont
mesuré leur riposte afin d’épargner les civils. Mais les témoignages
d’officiers et de soldats montrent clairement que, dans le feu
de l’action, la priorité est la capture ou la mort de
l’insurgé, pas la sécurité des civils.
Tout ceci paraît assez encadré
et ne permettant pas de générer le nombre de morts avancé par
l’étude du Lancet. Mais l’importance du
nombre de patrouilles — 1 000 par jour — et en conséquence le
nombre important de confrontations dans les maisons, les ripostes
aux attaques des snipers ou des mines, les échanges de coups de
feu qui s’ensuivent... tout cela finit par s’additionner en
former un massacre quotidien.
(...)
[Lors de la commissions d’enquête
sur le massacre de Haditha, où un groupe de soldats US à massacré
24 membres d’une famille dans une maison, en représailles
d’un attentat ayant tué un des leurs] le Major General Richard
Huck, officier commandant l’unité de Marines à Haditha
[aujourd’hui chargé de la planification des opérations au
Pentagone], a souligné à nouveau la limpidité de ces règles
d’engagement, quand il a expliqué pourquoi il n’avait pas jugé
bon à l’époque de procéder à une enquête sur la mort de ces
victimes civiles :
« Ces morts sont survenues
lors d’une opération de combat et il est fréquent qu’il y
ait des victimes civiles dans ce type d’engagement. Dans mon
esprit, j’ai vu que les insurgés avaient tiré sur mes soldats
et que les soldats de la Kilo Company avaient riposté. Dans ces
circonstances, la mort de 15 civils non concernés ne me
paraissait pas suffisamment inhabituelle pour justifier une enquête ».
Pour le Général Huck, comme pour
les autres officiers commandant en Irak, à partir du moment où
il y a « des coups de feu ennemis » — voire
simplement la menace de ces coups de feu — alors les actions
commises par les Marines dans cette maison d’Haditha étaient
non seulement légitimes (à partir du moment où elles sont
mentionnées dans le rapport d’intervention), mais carrément
exemplaires. Les soldats ont riposté de manière appropriée dans
une situation de combat, et la mort de « civils non concernés »
n’est « pas inhabituelle » dans ces circonstances.
Partant de cette constatation,
souvenons nous que les soldats de l’Armée de terre mènent un
peu plus de 1 000 patrouilles par jour — ce chiffre ayant grimpé
à 5 000 patrouilles si on inclut celles menées conjointement
avec les troupes irakiennes). Si l’on croit les chiffres publiés
par le Pentagone — et confirmés par la Brookings Institution
— ces patrouilles résultent en 3 000 échanges de coups de feu
chaque mois, soit environ une centaine par jour en moyenne juste
pour les soldats états-uniens. Ces combats ne causent pas
toujours la mort de 24 civils innocents d’un coup, mais les règles
d’engagement appliquées par nos soldats — lancer des grenades
à main dans des maisons soupçonnées d’abriter des insurgés,
utiliser une puissance de feu maximum contre des snipers, utiliser
l’artillerie et l’aviation contre tout nid de résistance —
garantissent un flot continu de morts civils.
Il est important d’analyser
comment ces évènements sont relatés par la presse des États-unis,
quand celle-ci se donne la peine d’en parler. Voici par exemple
une dépèche de l’Associated Press à propos de patrouilles
dans la province de Meyssan, un bastion de l’armée du Mahdi
(Juin 2007).
« Plus loin dans le Sud, les
autorités irakiennes ont indiqué que plus de 36 personnes ont
trouvé la mort lors de combats violents durant la nuit, lors
d’une opération de ratissage de maisons menée par des soldats
britanniques et irakiens dans la ville d’Amarah, un bastion de
la milice chiite, l’Armée du Mahdi » [5].
Cette information fait partie
d’une dépêche relatant plusieurs combats dans tout l’Irak,
intitulée « Les forces U.S. et irakiennes accentuent la
pression sur les insurgés ». Aucun des combats présentés
n’est décrit comme étant autre chose que la routine. Il y eut
environ 100 combats ce jour là, tous produisant leur lot de
victimes. Combien ? Si nous partons des chiffres estimés par
l’article du Lancet, les incidents d’Amarah
représentent environ un dixième de tous les Irakiens tués par
les États-uniens ce jour là. Extrapolés au reste du mois de
Juin, le total des Irakiens tués avoisine probablement les 10
000.
Lors de la commission d’enquête
sur Haditha l’un des enquêteurs posa la question de la
justification d’un taux aussi élevé de victimes, notamment
civiles, dans la traque et l’arrestation des insurgés en Irak.
Le Lieutenant Max D. Frank, premier officier à avoir enquêté
sur les morts d’Haditha, déclara alors que ces morts étaient
« un résultat malheureux et involontaire découlant du fait
que les habitants locaux permettent aux combattants insurgés
d’utiliser leurs maisons comme base d’attaques contre des
patrouilles états-uniennes ». Dans la même veine, le
premier Lieutenant Adam P. Mathes, responsable de l’unité
impliquée dans le massacre, refusa de manière véhémente l’idée
que l’armée puisse s’excuser auprès de la population locale
pour les exactions commises. Au contraire, Mathes insista sur le
fait que l’armée devrait plutôt faire savoir à la population
que l’incident d’Haditha (le massacre de femmes et enfants) était
représentatif « des choses désagréables qui vont vous
arriver si vous laissez des terroristes utiliser votre maison pour
attaquer nos soldats ».
Dans mon exemplaire du Dictionnaire
Merriam Webster, le mot « terrorisme » est défini
ainsi : « des actes de violence ou de destruction
(attentats à la bombe) commis par des groupes dans le but
d’intimider la population. ... » Ce qui s’est passé à
Haditha cette nuit là était précisément un tel acte de
violence. Et il n’était pas isolé, il y en eut plus de 100 ce
jour là. Et ils furent commis par des gens comme le Lt. Mathes
dans le but d’intimider la population d’Haditha et d’autres
villes en Irak, afin qu’ils cessent de soutenir l’insurrection.
Michael Schwartz
Michael Schwartz est professeur de sociologie
à l’université d’État de New York, Stony Brook
Version française : Grégoire
Seither pour Réseau Voltaire
[1]
« Mortality before and after the 2003 invasion of Iraq :
cluster sample survey », par Les Roberts, Riyadh Lafta,
Richard Garfield, Jamal Khudhairi, Gilbert Burnham, The Lancet, 11
octobre 2006.
[2]
« Huge
Rise in Iraqi Death Tolls », BBC, 11 Octobre 2006.
[3]
« La
Brookings Institution, think tank des bons sentiments »,
Réseau Voltaire, 30 juin 2004.
[4]
In the Belly of the Green Bird par Nir Rosen,
Free Press, mai 2006.
[5]
« U.S. and Iraqi Forces Move on Insurgents », par
Steven R. Hurst, Associated Press, 19 juin 2007.
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