Ils avaient été convoqués au commissariat de Bastia
en juin 2008, convocation transformée rapidement en
une garde à vue,
comme le relate cet article précédent
Ils avaient refusé de cautionner cet épisode d'une
partie de harcèlement que joue la justice contre des
patriotes. L'audience voulait les entendre pour
outrage et violence à gendarmes, refus de
prélèvement ADN et d'identification.
LE PROCES:
Les 3 militants nationalistes appelés à la barre
expliquent que ce sont des motifs politiques qui les
amènent ici et déclarent qu'ils n'ont rien à dire et
que leurs avocats s'exprimeront.
Me Bellagamba explique que ce dossier est basé
uniquement sur des déclarations de policiers
postèrieures au rassemblement. Ces déclaration sont
discordantes, elles évoquent le plus souvent une
"petite bousculade". On ne peut rien reprocher
individuellement aux prévenus.
L'ambiance n'est légèrement tendue qu'en réaction à
l'extraction menotté dans le dos, et veste sur la
tête du militant du rinnovu. Cette contamination
avec les pratiques américaines de type Guantanamo
est indigne, voila une agit-prop attentatoire à une
société parfaitement démocratique.
Pour Me Mariaggi, il n' y a pas eu de confrontation,
et un policier enquêteur rédige un rapport avec une
prose sans éléments, alimentée par un ressentiment
contre le mouvement politique de ses clients, voir
même contre sa personne. Il n'ya rien d'autre dans
ce dossier que des PV de discours policiers ou
gendarmesques.
Il est logique que ses clients restent dans le
mutisme, le refus signer quoi que soit ou de se
soumettre à quelque identification que ce soit dans
cette affaire dérisoire et arbitraire.
Auparavant, le procureur avait demandé des peines de
jours-amendes pour Pierre Thomas Fili et Antone
Carli ainsi que 2 mois de prison avec sursis pour
Gérard Dykstra.
Il ne s'oppose pas à la confrontation qui est
légitime selon lui , elle est laissée à
l'appréciation du tribunal.
JUGEMENT EN DELIBERE LE 21 OCTOBRE