Communiqué
Vote de la question de confiance à
l’Assemblée nationale : La fronde
s’arrête là où commence le portefeuille
UPR
Photo:
D.R.
Mercredi 17 septembre 2014
Manuel Valls dégage
piteusement une majorité étriquée à
l’Assemblée nationale, pour soutenir son
« gouvernement de combat » contre les
Français
Ce 16 septembre, le nouveau « gouvernement
de combat » de Manuel Valls, purgé
du « phobique
administratif » Thomas Thévenoud, a
obtenu la confiance de l’Assemblée
nationale, par un vote piteux au cours
duquel 32 députés du parti majoritaire
se sont abstenus. 11 seulement s’étaient
laissés aller à cette griserie le 8
avril dernier.
Le gouvernement a pu remplumer ses
votes auprès des radicaux de gauche,
dont la France entière ignore le
programme politique. Une seule chose est
sûre : les « radicaux
de gauche » ne sont ni « radicaux »,
ni « de gauche » mais
de parfaits larbins européistes. Cette
rallonge n’a pas permis au gouvernement
de sauver sa majorité absolue dans
l’hémicycle : 20 voix lui ont manqué.
Malgré les apparences et les
grimaces, ce vote satisfait le petit
marigot qui se partage le pouvoir. En se
désolidarisant de leur groupe de manière
factice, les députés socialistes dits « frondeurs » ont « donné
le change » à l’opinion publique,
tout en veillant à ne pas risquer une
dissolution et, donc, leur confortable
mandat. La fronde s’arrête là où
commence le portefeuille.
De son côté, Manuel Valls va pouvoir
continuer à sévir à la tête du
gouvernement, en taillant en pièces le
droit du travail, les services publics
et les acquis sociaux, et en brandissant
l’épouvantail du FN dès que les Français
manifesteront leur mécontentement. C’est
cela, sans doute, que le Premier
ministre a appelé « le
courage de gouverner, le courage de
réformer » dans son discours de
politique générale.
En somme, le vote de « confiance » qu’a
obtenu Manuel Valls aujourd’hui est un
non-événement. Plus exactement, il
s’agit d’un jalon supplémentaire posé
vers la désintégration de la scène
politique française, avant son complet
renouvellement grâce à l’UPR.
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