Communiqué
Adieu l'ami...
UJFP
Samedi 28 décembre 2013
Fernand Tuil était
d’abord un communiste, au sens fort et
noble de ce terme. Membre de la grande
famille de ceux qui se tiennent aux
côtés des damnés de la terre et qui
s’appellent des camarades. Il était
aussi juif et il ne l’oubliait pas,
comme il n’oubliait pas le sens de ses
devoirs « en tant que juif ». Il
soutenait l’action de l’UJFP à laquelle
il a longtemps adhéré.
Fernand Tuil était
d’abord un communiste, au sens fort et
noble de ce terme. Membre de la grande
famille de ceux qui se tiennent aux
côtés des damnés de la terre et qui
s’appellent des camarades. Il était
aussi juif et il ne l’oubliait pas,
comme il n’oubliait pas le sens de ses
devoirs « en tant que juif ». Il
soutenait l’action de l’UJFP à laquelle
il a longtemps adhéré.
De l’indignation
devant le sort des réfugiés
palestiniens, après les massacres de
Sabra et Chatila en 1982, il passe à
l’action et travaille à la fondation de
l’association des jumelages de villes
françaises (AJPF) avec les camps de
réfugiés palestiniens. Dès 1989 c’est sa
ville de Montataire dans l’Oise qui
inaugure ce travail en se jumelant avec
le camp de Deishesh près de Bethléem en
Cisjordanie occupée.
Il faut ajouter à
cela les innombrables missions réalisées
dans tous les camps de réfugiés
palestiniens, où Fernand a fait
découvrir à des centaines, peut-être des
milliers de militants, parlementaires,
associations, la terrible réalité
quotidienne de ces centaines de milliers
d’oubliés – et les centaines de réunions
en France où nous nous sommes souvent
retrouvés. Pour lui, aucune résolution
du conflit possible qui fasse l’impasse
sur les réfugiés et leur droit au
retour. Quand il entendait des
suggestions de révision « à la baisse »
de ce droit inaliénable, c’est la colère
qui vibrait dans sa voix !
Qui connaissait
Fernand Tuil a en mémoire immédiate son
large sourire et ses bras grands
ouverts, son énergie sans limite dans un
combat qui le prenait aux tripes, son
amour de ses amis palestiniens, les plus
humbles.
L’UJFP présente ses
condoléances attristées à sa compagne
Isabelle, sa famille, ses frères et
soeurs réfugiés palestiniens et tous
ceux qui comme nous sont en deuil
aujourd’hui.
Sa force et son
grand cœur nous manquent déjà.
Bureau national de
l’UJFP, 27 décembre 2013.
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