Communiqué
"Ils savent et ils sont complices"
UJFP
Mercredi 4 avril 2018
Ce vendredi 30 mars 2018, commençait à
Gaza, la protestation commémorant la
journée du 30 mars 1976, au cours de
laquelle il y eut 6 Palestiniens
d’Israël tués et plus d’une centaine
d’autres blessés par l’armée
israélienne.
Des milliers, voire des dizaines de
milliers, de Gazaoui.e.s sont attendus
pendant cette période qui devrait
culminer le 15 mai avec une marche vers
la barrière de séparation entre Gaza et
Israël.
Des snipers
israéliens placés du côté israélien ont
tiré sur des Gazoui.e.s désarmés,
assemblés du côté de Gaza, commettant
ainsi des actes contraires au droit
international, tirer sur une foule
désarmée étant un crime de guerre,
passible du tribunal pénal international
(TPI).
Et cette fois-ci,
le tribut humain est encore plus lourd
qu’en 1976 : au moins 16 palestiniens
tués et plus de 1500 blessés !
On dirait que les
Palestinien.e.s qui osent lutter pour
leurs droits et qui peuvent à tout
moment être tués de sang-froid par une
armée coutumière des crimes de guerre,
n’ont même pas droit à la compassion
internationale !
-
Que dit et que fait le gouvernement
français : rien qui ne puisse
arrêter le gouvernement israélien.
-
Que dit et que fait l’Union
européenne : rien qui ne puisse
arrêter le gouvernement israélien.
-
Que dit et que fait la communauté
internationale : rien qui ne puisse
arrêter le gouvernement israélien.
Le Président Macron
se targue d’avoir une politique
« équilibrée » au Proche-Orient mais se
garde bien de dénoncer le gouvernement
israélien et continue à soutenir la
criminalisation du mouvement de la
société civile, BDS (Boycott,
Désinvestissement, Sanctions).
Ça suffit,
la France, l’Europe et la communauté
internationale doivent prendre leurs
responsabilités et obliger l’État
d’Israël à se conformer au droit
international, dont la résolution 194 de
l’ONU sur le droit au retour :
Pour
la France, en exigeant l’arrêt des
massacres et en prenant enfin des
sanctions contre cet état terroriste
dont l’impunité est un encouragement au
crime.
Pour
l’Union Européenne, en suspendant ses
accords de coopération avec Israël.
Pour
la CPI (Cour pénale internationale), en
finir avec son examen préliminaire pour
crime de guerre commencé depuis bientôt
3 ans et traduire les responsables
israéliens devant cette juridiction.
L’UJFP soutient la
marche du retour du peuple palestinien,
appelle à rejoindre la campagne
internationale et non violente BDS
(Boycott, Désinvestissement, Sanctions),
seule capable de lutter contre les
crimes commis par l’État d’Israël, face
au silence des politiques et exige la
levée du blocus criminel et illégal de
Gaza et la libre circulation de ses
habitants.
Le Bureau national
de l’UJFP, le 3 avril 2018
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