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La barbarie israélienne
qui frappe Gaza n'en est qu'à son début !
CCIPPP 2 mars
2008 Une attitude silencieuse, molle, indifférente,
ou hésitante, signifiera qu’Israël aura atteint un de ses
objectifs principaux : commettre l’horreur sans craindre
l’indignation qui s’opposera à son acte barbare. Ainsi la
route vers le meurtre collectif des palestiniens sera ouverte.
Disons NON !
Le bain de sang actuel dans lequel l’armée israélienne
plonge Gaza est le prélude d’une offensive plus large et encore
plus meurtrière. Ce sont les autorités israéliennes elles-mêmes
qui le disent. L’offensive en cours serait en quelque sorte un
« test », qui vise d’une part à montrer aux
Palestiniens ce qui les attend s’ils n’acceptent pas toutes
les conditions de soumission que leur propose Israël, et
d’autre part une vérification du seuil de tolérance
international : si rien ne se passe (ou peu), l’opération
continuera en s’amplifiant. L’invasion de Gaza peut être
imminente, et cette menace prolifère alors que Georges Bush
envoie le bâtiment de guerre « USS Cole » parader
devant les côtes libanaises, suivi de nombreux autres navires de
guerre américains qui se dirigent vers la Méditerranée.
La menace de l’extension de la guerre, déjà
embrasée en Palestine et en Iraq, vers l’ensemble du
Moyen-Orient, est bien réelle. L’administration américaine a
repris publiquement ses menaces d’attaques sur l’Iran. Les scénarios
du départ d’une guerre globale sont vraiment secondaires :
serait-ce à partir de l’invasion de Gaza que tout
s’enchainera, ou d’une frappe « préventive » sur
le Liban…
• Allons-nous laisser tout un peuple à la merci
d’un crime planifié ?
• Allons-nous laisser la guerre s’étendre
sans nous mobiliser pour arrêter les desseins criminels de
l’administration américaine ?
Exigeons
le retrait immédiat des forces d’occupation d’Iraq et
d’Afghanistan,
Exigeons
que le gouvernement français arrête son ralliement à la
politique américaine,
Exigeons
l’envoi d’une force internationale de protection du peuple
palestinien. Il n’y a aucune autre mesure efficace pour contenir
ce que les responsables israéliens, après Sharon, appellent
« finir 48 ».
Une attitude silencieuse, molle, indifférente, ou
hésitante, signifiera qu’Israël aura atteint un de ses objectifs
principaux : commettre l’horreur sans craindre l’indignation
qui s’opposera à son acte barbare. Ainsi la route vers le meurtre
collectif des palestiniens sera ouverte.
Disons NON !
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