Communiqué
Stop à la répression contre BDS France
Montpellier
et ses militant.e.s !!
BDS 34
Dimanche 2 septembre 2018
Mr. LE MAIRE DE MONTPELLIER,
C’EST
L’APARTHEID ISRAÉLIEN QU’IL FAUT
SANCTIONNER !
La campagne BDS
France Montpellier remercie
chaleureusement les personnes qui se
sont mobilisées mardi 28 août en
solidarité avec les 3 militant.e.s
auditionné.e.s suite à une plainte du
BNVCA. Il remercie également tous les
comités qui publiquement ou non leur ont
adressé des messages ainsi que toutes
les personnes qui ont envoyé
messages et sms de soutien. Il est bon
de compter ses ami.e.s.
Les lundi, mardi et
mercredi 29 août ont été pour BDS France
Montpellier et trois de ses militant.e.s
(Saadia, Manu et José-Luis) des jours de
convocation à la police pour audition
suite à diverses plaintes.
– Depuis janvier
2018, à ce jour et à notre connaissance,
13 PV municipaux de classe A ont été
dressés. La plupart pour « occupation
illégale de l’espace public » (Stand BDS
place de la Comédie) mais également pour
une distribution de tracts dans Les
Halles de La Paillade et une
distribution de tract devant l’Agora
(spectacle de danse de la saison France
Israël), plus 3 PV-contravention (pour
bruit). Ces PV sont tous établis au nom
de José-luis.
– S’ajoutent 2
plaintes déposées contre le même
militant : en mars 2017 par l’avocat
montpelliérain du BNVCA David Mendel qui
avait plaidé contre Saadia et Husein,
pour « Menaces contre un avocat ».
Plainte classée sans suite après
audition. Plainte du BNVCA pour «
discrimination » suite à la campagne
menée contre l’annulation du spectacle
soutenu par le ministère de la culture
israélien au théâtre Jean Vilar en mars
2018. Plainte contre Saadia, Manu et
José-Luis dont l’audition avait lieu le
mardi 28 août 2018.
– Et une troisième
plainte déposé par une policière
municipale pour « diffamation à
l’encontre d’un représentant de
l’autorité publique » contre josé-Luis
dont l’audition avait lieu le mercredi
29 août 2018.
Soit au total
pour les 8 mois premiers mois de 2018 :
13 PV classe A au tribunal de police, 3
contraventions (amende forfaitaire de
68€) et 3 plaintes auprès du
procureur.
Deux PV municipaux
pour « occupation illégale » avaient été
dressés l’un en 2016 et l’autre en 2017.
Il n’y a pas eu d’audition pour 2017 et
l’audition de 2016 est restée sans
suite. De même l’audition pour port du
tee shirt est restée sans suite.
Jusqu’à présent
toutes les plaintes, y compris la
dizaine de plaintes de LIDL contre les
militant.e.s, sont restées sans suite.
Il est vrai que les motifs et arguments
des plaignants ainsi que la nature
non-violente, légitime et argumentée des
actions BDS donnent peu de prise à de
réelles poursuites. Les ennemis de BDS
ne l’ignorent pas et cela révèle le
véritable motif de ces PV et plaintes.
Il s’agit d’une méthode de harcèlement
destinée à intimider les militants, leur
faire perdre du temps, les décentrer de
leurs activités offensives contre
l’apartheid israélien au profit de
campagnes de défense de la liberté
d’expression de BDS. A quoi s’ajoute
plus récemment les amendes qui sont une
autre forme d’attaque du BDS par
l’argent.
La LICRA et les
sionistes de Montpellier, en faisant de
Montpellier dès 2015, à l’occasion du
sale procès contre Saadia et Husein le
laboratoire de la lutte contre BDS
avaient espéré discréditer BDS France
Montpellier et interdire son expression
publique sur la Comédie et ailleurs. Ils
ont lamentablement échoué. Ces trois
dernières années ont vu un développement
sans précédent des actions de BDS France
Montpellier et en 2018 tout
particulièrement dans le domaine du
boycott culturel avec la mobilisation
extraordinaire des commerçants et des
habitant.e.s de la Paillade qui
ont participé à la campagne pour le
boycott d’un spectacle soutenu par
l’État d’apartheid israélien et
des 36 artistes et acteurs.trices
culturel.les qui ont appelé à
l’annulation de la saison France Israël
et appelé au boycott des spectacles de
danse de cette saison à Montpellier.
Malgré ce, la
municipalité de Montpellier s’obstine
aveuglément à poursuivre dans cette voie
de la répression de BDS, dans cette voie
de soutien à l’État d’apartheid
israélien, à ses violations du droit
international et des droits humains.
En avril dernier le
MAN a déposé une demande d’autorisation
pour un stand de « solidarité à la
Palestine » pour fin juin. Cette
sixième demande des associations a été
refusée une nouvelle fois, renvoyant le
stand place Bec (un lieu très peu
passant et totalement différent de la
place de la Comédie).
Au moment où la
population héroïque de la Bande de Gaza
maintient ses mobilisations dans le
cadre de la Grande Marche du Retour et
au moment où Israël vient de consacrer
et officialiser la nature d’apartheid de
son régime par la loi fondamentale qui
fait d’Israël « l’État nation du peuple
juif » à l’exclusion de toutes les
autres ethnies et religions, nous
voulons dire à tous.tes nos ami.e.s et
sympathisants qui nous soutiennent et
nous encouragent que ce n’est pas
maintenant que nous allons lâcher les
Palestiniens et le combat à leur côté
pour la fin de la colonisation, le
retour des Réfugiés et l’égalité des
palestiniens d’Israël.
On lâche rien !
Campagne BDS France
Montpellier
1 septembre 2018
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