Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité


 
Centre Palestinien
d'Information



 
Invitation à lire





Réseau Voltaire



BDS



Solidarité





Produits palestiniens





En direct d'Iran





Voix de la Russie



Agence syrienne



Palestine Solidarité
sur Facebook



 




Communiqué

Pour un mur qui tombe,
combien d'autres se construisent ?

Amnesty International

Lundi 10 novembre 2014

Il y a 25 ans le Mur de Berlin tombait. Depuis cette ouverture historique, des murs n’ont cessé d’être érigés partout dans le monde pour séparer et diviser. Censés protéger, ces murs font surtout peser de lourdes menaces sur des vies humaines et sur le respect du droit international.

Aussi historique que symbolique, la chute du Mur de Berlin a pourtant été suivie de la construction d’autres murs, partout dans le monde : entre les États-Unis et le Mexique, entre Israël et la Palestine, entre le Bangladesh et l’Inde etc . Se souvenir du Mur de Berlin c’est aussi s’intéresser aux murs d’aujourd’hui.

LE MUR ENTRE ISRAËL ET LA PALESTINE : L’EXEMPLE EMBLÉMATIQUE

Les impérieuses considérations de sécurité prévues par le droit international humanitaire invoquées par Israël ne peuvent continuer à justifier ce mur/barrière, qui aux dépens de la population palestinienne occupée, bénéficie aux colons. Les implantations civiles israéliennes, illégales au regard du droit international, ne cessent pourtant de se développer.

Les conséquences économiques et humanitaires sont dramatiques pour les Palestiniens, qui se voient privés de leur droit à la libre circulation, de l’accès à leurs terres, à leurs lieux de travail, à leurs lieux d’enseignement, aux soins et autres services de base.

En savoir plus : Israël et les Territoires occupés : Regards sur le Mur

Nous n’avons de cesse de dénoncer ces violations continues entretenues par la politique délibérée des autorités israéliennes, et demande que le mur, empiétant sur des terres palestiniennes et donc en contradiction avec le droit international, soit démantelé.

AU BANGLADESH : CE MUR DONT PERSONNE NE PARLE

Érigé en territoire indien à 150 mètres d’une frontière qui était auparavant un lieu d’échanges quotidiens, ce mur a de graves répercussions économiques, sociales et humaines, non seulement pour les migrants, mais aussi pour les populations des deux pays. C’est toute la région frontalière – tant du côté indien que bangladais – qui se trouve en effet affectée par ce mur qui restreint la liberté de circulation et les échanges économiques. S’ajoute le problème des enclaves indiennes au Bangladesh et des enclaves bangladaises en Inde. Le tracé de la frontière, dessiné en 1947 à la chute de l’Empire britannique des Indes, a en effet créé près de 200 enclaves situées de part et d’autre de la frontière. Les villages enclavés sont privés d’accès à l’eau, à l’électricité, aux soins et à l’éducation ce qui constitue une violation de droits fondamentaux.

Comme tant d’autres dans le monde, ce mur-barrière censé protéger et sécuriser est une source infinie de violences.

La violence quotidienne, c’est celle que fait régner la police indienne des frontières. La BSF (Border Security Force), agence paramilitaire dépendant du ministère de l’Intérieur, compte près de 220 000 hommes dont un grand contingent est affecté à la surveillance du mur. Chargés de surveiller frontières et mouvements migratoires, ces hommes sont dans leur très grande majorité issus de provinces éloignés - certains sont des ex-soldats du Cachemire- et ne parlent pas le bengali. Ils y sont envoyés pour des missions de courte durée (moins d’un an). Ils ont très peu de liens et de considération pour les populations qu’ils surveillent. Les témoignages dénonçant leurs violences, leurs abus et leurs extorsions sont nombreux. Il n’est pas rare que ces agents tirent à vue, invoquant la légitime défense. Pourtant, la police bangladaise n’enregistre que très rarement les plaintes de ceux qui osent témoigner. L’impunité est donc totale et sonne comme un encouragement à perpétuer de nouvelles violences.

CES MURS, SYMBOLE DE VIOLENCE MORALE ET PHYSIQUE

Le droit d’un État de protéger et garantir ses frontières comme la sécurité de ses ressortissants est incontestable. Il est d’ailleurs prévu et encadré par les normes internationales. Mais le faire sans violer d’autres droits est aussi une obligation faite aux Etats.

L’Inde n’est pas un exemple isolé. Alors que les échanges ne cessent de se développer, la mondialisation et les peurs qu’elle engendre semble avoir pour corollaire l’édification de nombreux murs. Pourtant ces derniers sont source d’autres peurs comme le laisse sous-entendre l’expression familière : « S’il y a un mur, c’est bien qu’il y a danger… » Et s’impose le constat qu’une réponse à un problème par la violence est une impasse. Ces murs, dont la construction est censée répondre à des violences, font peser de lourds dangers sur le respect du droit international et des droits humains. Des menaces et des abus que nous dénonçons régulièrement.

 

 

   

Le sommaire des communiqués
Les dernières mises à jour



Source : Service Presse Amnesty

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Parrainage :

Rentabilisez efficacement votre site

 


Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Silvia Cattori

Analyses

René Naba

Analyses

Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Alexandre Latsa

Un autre regard sur la Russie

Chems Eddine Chitour

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Allain Jules

Infos au Kärcher
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses