Communiqué
La Belgique refuse
les visas à cinq parlementaires
palestiniens
Vendredi 1er juin
2012
La grève de la faim des prisonniers
palestiniens a ému l'opinion publique du
monde entier.
En Belgique, à l'invitation du Mouvement
Citoyen Palestine, BDS- Belgium et
Egalité, cinq parlementaires
palestiniens de Gaza, devaient
participer à une conférence sur l'aide
humanitaire aux prisonniers et à leurs
familles, le 15 juin prochain à
Bruxelles.
Il s'agit des parlementaires Mohammed
Radwan, Hosam Al Tawil, Atef Odwan,
Mohammed Shehab et Mushir Al Masri.
Tous font partie de la campagne
internationale pour la libération des
parlementaires kidnappés (International
Campaign for the release of the abducted
MP's
http://www.freeplc.org/en/index.php).
Il y a en effet 27 parlementaires
palestiniens en détention israélienne,
dont Marwan Barghouti et Ahmed Sadaat.
La majorité de ces élus parlementaires
est en « détention administrative »,
c'est à dire ils sont en prison sans
inculpation, sans procès, et pour une
période indéterminée.
La Belgique vient de refuser les visas à
ces cinq parlementaires de Gaza. La
demande avait été adressée à l'ambassade
belge à Jerusalem, pour une période de 5
jours et pour pouvoir participer à une
initiative humanitaire.
Ainsi le gouvernement
socialiste-chrétien-démocrate-libéral
belge se rend une fois de plus complice
dans l'isolement et le siège meurtrier
de Gaza.
En avril 2012, la Belgique avait déjà
accepté l'intervention israélienne dans
notre pays, interdisant à des dizaines
de Belges de se rendre en Palestine dans
le cadre de la campagne « Bienvenu en
Palestine ».
A peine un mois plus tard, la Belgique
se montre une fois de plus maitre du
double language quand il s'agit de
défendre la démocratie et les droits de
l'homme dans le monde. En refusant les
visas aux parlementaires palestiniens,
elle accepte dans les faits la détention
illégitime par Israël de parlementaires,
élus démocratiquement par le peuple
palestinien. Apparemment, pour la
Belgique, les intérêts d'Israël passent
avant la démocratie et les droits
légitimes du peuple palestinien.
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