Communiqué -
Droit pour tous
DROIT POUR TOUS au Salon International du Livre
et de la Presse de Genève
Genève, le 5 mai 2010
Présente pour la première fois au Salon International
du Livre et de la Presse de Genève - qui s’est tenu du
28 avril au 2 mai 2010 - l’association Droit pour tous
a organisé des rencontres et des conférences dédiées à la cause
palestinienne. Ses organisateurs ont apprécié l’immense succès
public qui a entouré ces activités.
DROIT POUR TOUS a invité le journaliste
belge Michel Collon et le philosophe suisse Tariq Ramadan. Ils
ont dédicacé leurs derniers livres (*) et ont pu s’exprimer sur
la situation en Palestine dans le cadre de deux conférences –
débats.
Le 1er mai notamment où plus de 400 personnes ont
assisté à la conférence « Palestine - Indépendance ou Nakba
» donnée par Michel Collon, Tariq Ramadan, et le
Palestinien, Dr Alaa Adas, du PALESTINIAN RETURN CENTER.
Le DrAlaa Adas a rappelé que ce qui est au centre de la
question palestinienne est le droit de retour des réfugiés ; et
que le déni des droits fondamentaux des réfugiés - qui
représentent la majorité du peuple palestinien - demeure la plus
grande injustice. Il a appelé les militants à se prononcer
clairement en soutien du droit au retour de tous les
réfugiés chez eux, là d’où les colons juifs les en ont chassés
dès 1948.
Michel Collon a, lui, insisté sur le besoin de savoir
répondre à la propagande de guerre. Il a expliqué comment le
bourreau – ici Israël - s’ingénie à transformer par des
mensonges la victime en coupable ; il a encore parlé de la
nécessité de se familiariser avec les techniques de la
propagande de guerre pour la déconstruire et convaincre ses
interlocuteurs.
Tariq Ramadan a insisté sur la nécessité de ne pas se laisser
égarer, comme par le passé, dans des solutions de fausse paix.
Et de ne pas tomber dans les travers de ceux qui parlent d’une
« dispute » entre deux parties, ou d’un conflit religieux, alors
qu’il s’agit d’une occupation coloniale par une puissance contre
un peuple. Il a également rappelé que la cause palestinienne est
politique et non pas une cause humanitaire. Quant à l’unité, il
a laissé entendre que l’on ne peut pas régler le problème de la
division entre Palestiniens à leur place. Que l’union est bien
sûr nécessaire mais qu’il paraît difficile de demander une unité
nationale entre des forces loyales et les forces qui travaillent
pour l’occupant.
Un vent neuf a soufflé sur la salle ce soir là. Car chose
rare, les trois dimensions majeures de la question palestinienne
ont été mises en évidence:
-Les droits des réfugiés palestiniens de retourner dans leurs
foyers ; -L’occupation militaire de Gaza et de la Cisjordanie y
compris Jérusalem-est ;
-Le système de discrimination raciale contre les citoyens
palestiniens d’Israël, qui a des fortes ressemblances avec
l’apartheid sud-africain.
Et comme moyen de lutte non violente tous ont parlé
de la nécessité d’intensifier le BDS. Un Boycott généralisé
contre Israël et les colonies en Palestine occupée.
(*) LIVRE DE MICHEL COLLON: « ISRAEL,
PARLONS-EN! » ; LIVRE DE TARIQ RAMADAN:
« MON INTIME CONVICTION »
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