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Communiqué

Les démolitions de maisons de Bédouins dans le désert du Néguev doivent cesser immédiatement
Amnesty International

Jeudi 18 juillet 2013

Israël doit mettre un terme immédiatement à toutes les démolitions de maisons de Bédouins arabes dans les villages du Néguev/Naqab que le gouvernement refuse de reconnaître officiellement, a déclaré Amnesty International après avoir appris que le village d'Al Araqib avait une nouvelle fois été rasé par l'administration des domaines.

 

« Les autorités israéliennes doivent arrêter les démolitions dans ces villages et adopter une ligne de conduite radicalement différente, une ligne de conduite ayant pour objectif de garantir à tous les citoyens le droit à un logement convenable, a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

 

« Le plan Prawer-Begin élaboré par Israël entraînerait l'expulsion forcée de dizaines de milliers de Bédouins arabes détenteurs de la nationalité israélienne. Ce plan est foncièrement discriminatoire. Il est contraire aux obligations internationales d'Israël et ne peut être accepté, en aucune circonstance. »

 

Accompagnés de plus de 60 véhicules transportant un grand nombre de policiers lourdement armés, des bulldozers de l'Administration des domaines d'Israël sont arrivés à Al Araqib tôt le matin du 16 juillet et ont commencé à détruire 15 cabanes. Les lieux ont été rasés et 22 familles ont été jetées hors de chez elles.

 

Ce village, dont les habitants font valoir depuis longtemps la propriété des terres, n'a jamais été reconnu officiellement par les autorités israéliennes. Il a été démoli à plus de 50 reprises au cours des trois dernières années. À chaque fois les habitants se sont efforcés de reconstruire leur maison et ont rebâti sur place tant bien que mal une habitation de fortune.  

 

« Nous avons le droit de demeurer ici, déclare Aziz al Turi, un habitant du village ; nous luttons depuis des générations et nous n'allons pas en rester là. Nos grands-parents sont enterrés sur cette terre. Nous allons continuer à reconstruire et à manifester pour défendre notre droit de vivre ici. »

 

La dernière démolition en date est intervenue au lendemain de manifestations de masse qui, un peu partout en Israël, en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, ont rassemblé des personnes qui entendaient protester contre le projet de « Loi relative à la régularisation des habitations bédouines dans le Néguev ». Ce texte prévoit l'expulsion forcée de plus de 30 000 habitants de 35 villages bédouins « non reconnus » du désert du Néguev. Dans certaines villes, notamment Beersheva et Sakhnin, la police israélienne a eu recours à une force excessive contre les manifestants qui exprimaient pacifiquement leur opposition au plan.

 

Toute construction dans ces villages est considérée comme illégale par les autorités israéliennes ; les 70 000 personnes qui y vivent sont privées des services essentiels, notamment l'eau et l'électricité.

 

Amnesty International demande instamment aux autorités israéliennes de renoncer au projet de loi, qui risque de donner lieu à une forte hausse des démolitions de maisons dans ces localités. Bien que le texte n'ait été adopté qu'en première lecture à la Knesset (Parlement), l'Administration des domaines d'Israël procède régulièrement, sans être inquiétée, à des démolitions d'habitations et d'autres bâtiments dans les villages bédouins non reconnus. Plus de 120 maisons et autres constructions ont été détruites dans ces villages au cours des cinq derniers mois.

 

« Les démolitions menées de manière répétée à Al Araqib et dans d'autres villages montrent que le plan Prawer-Begin est d'ores et déjà mis en œuvre, alors même que le projet de loi n'a pas été adopté définitivement et que les populations concernées n'ont toujours pas été consultées en bonne et due forme, a déclaré Philip Luther.

 

« Le plan Prawer-Begin est discriminatoire car il ne garantit pas aux Bédouins arabes la même protection qu'aux autres citoyens israéliens en ce qui concerne le droit à la terre et le droit au logement. La communauté internationale doit faire pression sur le gouvernement israélien pour obtenir qu'il respecte ses obligations relatives aux droits humains à l'intérieur de ses frontières comme dans les territoires palestiniens occupés.

 

 

   

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Source : Service de presse d'Amnesty International

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