Captifs
Al-Khafach : Des sionistes créatifs pour
maltraiter les captifs palestiniens
CPI
Photo: CPI
Vendredi 14 février 2014
Gaza – CPI
L’administration pénitentiaire de
l’occupation sioniste trouve toujours de
nouveaux moyens pour maltraiter les
occupants sionistes enfermés dans les
prisons israéliennes, a confirmé Fouad Khafach, directeur du centre Ahrar pour
les études des captifs et des droits de
l’homme.
En effet, les captifs palestiniens
vivent des conditions très difficiles ;
les crimes sionistes pratiqués à leur
encontre est en augmentation constante.
Les transferts fréquents et la
négligence médicale ne sont que des
exemples.
Les transferts
Les occupants sionistes transfèrent
les captifs, surtout leurs chefs, d’un
lieu à un autre, d’une cellule à une
autre, d’une prison à une autre, dans le
but de les déstabiliser et de les
laisser dans un état de confusion totale
et continue, ajoute Al-Khafach.
Ce transfert répété des captifs
palestiniens est une opération très
exténuante. C’est un crime ajouté à
celui de la "Détention administrative"
contre laquelle les captifs palestiniens
luttent de toute leur force.
Dernièrement, Yasser Mansour, député du
Conseil Législatif Palestinien, a entamé
une grève de la faim dans ce dessein,
ajoute Al-Khafach.
Il souligne que les captifs œuvrent,
main dans la main, contre ces crimes et
ne laissent pas les occupants sionistes
les imposer tranquillement.
Dernièrement, ils ont réussi à obliger
l’occupant à réduire la durée de
l’isolement du captif Ibrahim Hamed, et
ce n’est qu’un exemple.
La négligence médicale
Le directeur du centre Ahrar a aussi
parlé de ce dossier inhumain de la
négligence médicale. Les occupants
sionistes la pratique d’une façon des
plus sauvages, une pratique qui vient à
l’encontre de toutes les lois et
conventions internationales.
Ce crime a fait beaucoup de
préjudices aux captifs. Ils n’ont de
visites médicales que lorsqu’ils tombent
gravement malades, souvent trop tard.
Et même lorsque leurs maladies
arrivent à des stades critiques, les
malades doivent attendre des mois pour
un examen ou une radio. Ils n’ont le
droit qu’à quelques calmants.
Environ deux cents captifs souffrent
des prisons de l’occupation sioniste et
de maladies chroniques graves dont
vingt-cinq d’un cancer et beaucoup de la
tension, du diabète, de maladies au
niveau du cœur. Ils sont répartis dans
toutes les prisons de l’occupation
sioniste, surtout les prisons d’Ar-Ramla
et Echel.
Le camp d’Al-Yarmouk
En dépit de tous leurs malheurs, le
directeur du centre Ahrar confirme que
les captifs pensent plutôt à leurs sœurs
et frères assiégés dans le camp
d’Al-Yarmouk dont plusieurs sont morts
de faim.
Ils essayent d’oublier leurs douleurs
pour penser aux habitants du camp
d’Al-Yarmouk en Syrie, pour suivre leurs
nouvelles, pour faire des prières pour
eux, ajoute Al-Khafach.
Et pour ce qui est du nombre total de
captifs palestiniens enfermés dans les
prisons de l’occupation sioniste, Al-Khafach
confirme que cinq mille Palestiniens y
souffrent de conditions des plus
difficiles. Ils s’attendent à une forte
solidarité avec leur cause sur tous les
niveaux.
Al-Khafach a précisé que parmi les
captifs se trouvent 150 personnes
enfermées sous le régime de "Détention
administrative", 190 enfants, 13 députés
du Conseil Législatif Palestinien, un
ministre, 18 femmes.
Enfin, il lance un appel pour une
vraie solidarité avec cette partie du
peuple palestinien enfermée dans les
prisons sionistes.
Le dossier des prisonniers palestiniens
Les
rapports du CPI
Les
opinions du CPI
Les dernières mises à jour
|