Le mot
« propagande » fait référence à l’organe
romain chargé de propager le
catholicisme face au protestantisme, la
« Congregatio de Propaganda Fide ».
Lundi 16 mai 2016
La propagande est aussi vieille que les
sociétés humaines. Cependant, elle s’est
considérablement développée à l’ère des
masses et suit désormais des règles
précises. Thierry Meyssan revient sur
l’histoire et les principes de cette
science du mensonge.
La propagande est une
technique militaire qui se distingue de
la ruse. La première cherche à tromper
son propre camp, généralement pour
emporter son soutien. La seconde, dont
l’archétype antique est le cheval de
Troie, vise à abuser l’adversaire. Comme
souvent, cette technique militaire a
connu de nombreuses applications
civiles, aussi bien dans le domaine
commercial que politique.
Alors que, dans un premier temps, les
régimes monarchiques et oligarchiques se
contentèrent de mettre leur puissance en
scène, notamment à travers des
cérémonials et une architecture
publique, les régimes démocratiques, dès
leur apparition, suscitèrent la
propagande. Ainsi, la démocratie
athénienne valorisa-t-elle le sophisme,
c’est-à-dire une école de pensée qui
tentait de présenter comme logique
n’importe quel présupposé.
Au XVIe siècle, une famille de
commerçants, les Médicis, imagina un
moyen pour réécrire son histoire et
s’inventer une origine patricienne. Pour
ce faire, elle recourut au « mécénat
artistique », elle sollicita les plus
grands artistes de leur pays pour
matérialiser son mensonge à travers
leurs œuvres.
Par la suite, alors que les guerres
de religion se généralisaient en Europe,
le pape Grégoire XV créa un ministère
(« dicastère ») pour défendre et étendre
la foi catholique face à la percée du
protestantisme, la Congrégation pour
la propagation de la foi (« Congregatio
de Propaganda Fide »), d’où vient le mot
« propagande ».
En janvier
2015, lors de l’assassinat de
dessinateurs de Charlie-Hebdo, un
administrateur de Reporters sans
frontières, Joachim Roncin, lance le
slogan « Je suis Charlie ». Il est
immédiatement repris comme un moyen pour
l’individu de se fondre dans la foule,
puis décliné à l’occasion de chaque
attentat (par exemple en « Je suis
Bruxelles » après ceux de mars 2016).
Les individus qui refusent de reprendre
ce slogan sont accusés de déviance et de
« complotisme ».
La propagande à
l’ère industrielle
L’ère industrielle provoqua un exode
rural massif, la création de vastes
regroupements urbains et de la classe
ouvrière. Alors que les « masses »
entrèrent en politique, le sociologue
français Gustave Le Bon étudia la
psychologie des « foules », c’est-à-dire
l’infantilisation de l’individu au sein
d’un large groupe. Ce faisant, il
identifia le principe de base de la
propagande moderne : pour être
manipulable, l’individu doit d’abord
être noyé dans une foule.
Au début de la Première Guerre
mondiale, en septembre 1914, les
Britanniques créèrent secrètement le
Bureau de la Propagande de guerre
(« Wellington House ») au sein du
ministère des Affaires étrangères.
Reprenant le modèle des Médicis, ils
recrutèrent les grands écrivains de
l’époque —comme Arthur Conan Doyle, HG
Wells ou Rudyard Kipling— pour publier
des textes attribuant des crimes
imaginaires à l’ennemi allemand, ainsi
que des peintres pour les mettre en
image. Par la suite, ils recrutèrent
également les patrons des principaux
quotidiens —The Times, Daily Mail,
Daily Express, Daily Chronicle— pour
que leurs journaux reprennent ces
falsifications.
Ce modèle fut repris par le président
Woodrow Wilson qui créa, en avril 1917,
le Comité d’information publique
(« Committee on Public Information »).
Cet organe est célèbre pour avoir
employé des milliers de leaders locaux
afin qu’ils répandent la bonne parole
(les « Four Minute Men »). Il développa
la propagande visuelle en créant un
département chargé des affiches, qui
produisit notamment le célèbre « I want
you ! », et un autre qui tenta de
produire des films. Surtout, il
substitua au recrutement de grands
écrivains un groupe de psychologues et
de journalistes autour d’Edward Bernays
(le neveu de Sigmund Freud) et de Walter
Lippmann chargé d’inventer chaque jour
des histoires extraordinaires, terribles
et édifiantes, qu’ils diffusèrent auprès
des patrons de presse. De la sorte, on
passa de l’orientation donnée par le
Pouvoir à des artistes à la narration
d’histoires (« storytelling »)
fabriquées systématiquement selon des
règles scientifiques.
Après
avoir dirigé la propagande états-unienne
durant la Première Guerre mondiale,
Walter Lippmann s’était convaincu que
les hommes sont largement manipulables.
Pour lui, la démocratie était donc
impossible, sauf à la considérer comme
un leurre visant à fabriquer le
consentement des administrés.
Alors que les Anglo-Saxons visaient
uniquement à frapper les imaginations et
à faire de l’adhésion à la guerre un
phénomène de mode, les Allemands
expérimentèrent le moyen de faire
participer les gens aux histoires
imaginaires qu’on leur raconte. Ils
firent un usage généralisé des
uniformes, qui permettent à l’individu
de jouer un rôle, et des mises en scènes
grandioses —politiques et sportives— qui
manifestent l’opinion majoritaire. C’est
sans aucun doute à ce moment-là que
s’élabora la « propagande moderne »,
c’est-à-dire la diffusion de croyances
qu’on ne peut pas critiquer et sur
lesquelles on ne peut pas revenir.
L’individu qui a participé aux marches
au flambeau en uniforme noir ne peut
plus remettre en cause ses croyances
nazies sans se remettre en cause
lui-même et devoir repenser à la fois le
passé et sa vision de l’avenir. En
outre, Joseph Goebbels institua un
briefing quotidien au ministère de
l’Information au cours duquel il définit
les « éléments de langage » que les
journalistes devraient utiliser. Il ne
s’agissait plus simplement de
convaincre, mais de modifier les
références des foules. En outre, les
Allemands furent les premiers à
maîtriser les nouveaux moyens de
communication que sont la radio et le
cinéma. Ils s’invitèrent même au
domicile des gens en y installant la
télévision.
Goebbels considérait l’art de la
propagande comme un combat contre les
individus. Il souligna l’importance de
la répétition, du « bourrage de crâne »,
pour vaincre les résistances
intellectuelles. Le problème était
d’autant plus important que l’usage de
la télévision renvoyait à nouveau de la
foule à l’individu.
À l’issue de la Seconde Guerre
mondiale, l’Assemblée générale de l’Onu,
sous l’impulsion de l’URSS et de la
France, adopta une série de résolutions
(n° 110 [1],
381 [2]
et 819 [3])
interdisant la propagande et
garantissant l’accès à des informations
contradictoires. Chaque État membre
transcrivit ces principes dans son droit
national. Mais généralement les
poursuites contre la propagande ne
peuvent être enclenchées que par le
ministère public, c’est-à-dire par
l’État, alors que la propagande est
d’abord une pratique des États. Rien ne
changea donc.
Durant la Guerre froide, les
États-uniens et les Soviétiques
rivalisèrent en matière de propagande.
Contrairement à une idée répandue, ces
derniers innovèrent peu, excepté en
matière de réécriture du passé. Ils
effacèrent ainsi tel ou tel courant de
pensée en retouchant les photographies
officielles et en faisant disparaître
les leaders qui les incarnaient. Les
États-uniens, quant à eux, développèrent
la radio à destination des Soviétiques
(Radio Free Europe) et le cinéma à
destination des Alliés (Hollywood).
Simultanément, ils innovèrent en créant
des organismes permanents —prétendument
privés et scientifiques— chargés de
justifier a posteriori les
politiques publiques, les
laboratoires d’idées (« think-tanks »).
Comme leur nom l’indique, leur fonction
n’est pas d’étudier et de proposer ainsi
que pourraient le faire des
universitaires, mais de tester des
argumentaires au sens sophiste du terme.
Plus intéressant, confronté à des
insurrections nationalistes dans le
tiers-monde, l’US Army employa des
techniques de propagande pour intimider
les rebellions communistes et maintenir
des régimes néo-coloniaux. Jusque-là, la
guerre psychologique se limitait à faire
accroire aux ennemis qu’ils ne pouvaient
pas avoir confiance dans leur
commandement et qu’ils devaient
anticiper une inévitable défaite. Par
exemple, aux Philippines, le général
Edward Lansdale inventa et mit en scène
un monstre mythologique qui hante la
forêt et dévore les humains. De la
sorte, il découragea la population
d’aller porter de l’aide aux résistants
qui se cachaient dans la forêt.
La propagande à
l’ère des satellites et du numérique
Trois phénomènes se sont conjugués au
cours des vingt-cinq dernières années :
la société du spectacle, les satellites,
et l’arrivée du numérique.
1- La société du spectacle
Puisque la télévision est un
spectacle, la propagande suppose d’abord
l’organisation d’événements
spectaculaires.
Par exemple, pour présenter la
réunification du Koweït et de l’Irak
comme une guerre d’agression (1990), le
département US de la Défense employa un
cabinet de relations publiques, Hill &
Knowlton, qui mit en scène l’audition
d’une prétendue infirmière. Elle attesta
avoir vu les soldats irakiens voler les
couveuses d’une maternité koweïtienne en
laissant mourir 312 nourrissons qui s’y
trouvaient.
En 1999, un pas fut franchi : l’Otan
organisa un gigantesque événement pour
que les agences de presse le filme et
impose immédiatement son interprétation.
En trois jours, 290 000 albanophones
migrèrent vers la Macédoine. Les images
qui en résultèrent permirent d’assimiler
la répression du terrorisme de l’UÇK par
la Yougoslavie à un plan d’extermination
des musulmans (le plan « fer à cheval »,
une invention du ministre allemand de la
Défense Rudolf Scharping), et par
conséquent de justifier la guerre du
Kosovo.
Toujours plus grand : en 2001, deux
avions percutèrent les deux Tours
jumelles du World Trade Center de New
York qui s’effondrèrent. D’autres
événements inexplicables entourèrent ces
événements : un incendie ravagea les
bureaux du vice-président, deux
explosions survinrent au Pentagone et un
troisième building s’effondra à New
York. L’incohérence de la narration fut
utilisée pour écarter tout
questionnement, les autorités se
réfugiant derrière les contradictions
imputables au direct. Durant plusieurs
jours, les télévisions diffusèrent en
boucle les seules images des deux avions
percutant les deux tours jusqu’à
épuisement de l’esprit critique des
téléspectateurs. Sous le choc, le
Congrès vota l’état d’urgence permanent
(Patriot Act) et une série de
guerres put commencer.
La manipulation atteint la perfection
lorsqu’elle donne à voir longuement le
message, invite les spectateurs à y
adhérer, puis leur révèle qu’on les
trompe et les contraints à poursuivre ce
qu’ils savent désormais être un
mensonge.
Ainsi, en 1991, le monde vit des
Irakiens détruire une statue de Saddam
Hussein. Le président George W. Bush
commenta en direct qu’un manifestant qui
frappait à la masse les pieds de la
statue lui rappelait des images
similaires lors de la chute du Mur de
Berlin. Le message était que la chute du
président Saddam Hussein était une
libération. L’on vit alors à l’écran un
plan large de la place qui laissa
entrevoir que celle-ci était fermée par
l’US Army et que les manifestants
n’étaient en réalité qu’un petit groupe
d’acteurs. Puis les commentateurs
continuèrent comme si de rien n’était [4].
2- Les satellites
Utilisant les nouveaux satellites de
communication, l’US Army transforma, en
1989, une chaîne de télévision locale à
Atlanta en première chaîne
internationale d’« information
continue ». Il s’agissait d’utiliser le
direct pour certifier la véracité des
images que l’absence de temps ne permet
pas de truquer. En réalité, le direct ne
permet pas de les étudier et de les
vérifier [5].
CNN fit passer la tentative de coup
d’État de l’ancien Premier ministre Zhao
Ziyang en Chine pour une révolte
populaire écrasée dans le sang, place
Tienanmen [6].
Il magnifia la « révolution de velours »
en Tchéquie en faisant croire que la
police avait tué un manifestant. Il
valida la découverte du charnier de
Timisoara, des cadavres sortis d’une
morgue qu’il présenta comme tués par la
police durant une manifestation ou
victimes de tortures, pour justifier le
coup d’État de Ion Iliescu contre les
Ceausescu. Etc.
Sur le même principe, l’émirat du
Qatar reprit en main, en 2005, la chaîne
de dialogue arabo-israélienne Al-Jazeera
pour en faire le porte-voix des Frères
musulmans [7].
En 2011, elle joua un rôle central dans
l’opération des printemps arabes. Mais
son audience suivit la même courbe que
celle de CNN : après avoir connu un vif
succès avec ses scoops imaginaires, elle
perdit l’essentiel de son audience
lorsque ses mensonges furent découverts.
Le principe des radios à destination
de l’étranger a été amélioré avec
Radio Marti que la CIA diffusa
depuis un AWACS en vol au large de Cuba.
En 2012, un vaste projet fut organisé
pour déconnecter les télévisions
syriennes du satellite et les remplacer
par de faux programmes qui devaient
annoncer la chute du régime et la fuite
de ses dirigeants. Pour ce faire, des
images de synthèse furent produites
montrant la fuite du président Bachar
el-Assad [8].
Mais au vu des réactions de la Syrie et
de la Russie, l’opération fut annulée
alors même qu’un signal provenant d’une
base de la NSA en Australie avait déjà
remplacé sur ArabSat celui de la
télévision syrienne.
3- Le numérique
Dans la même période, le progrès des
techniques numériques, particulièrement
la diffusion de l’informatique et de
l’internet, fit resurgir le rôle des
individus sans pour autant dissoudre les
foules.
En 2007, la CIA envoya des SMS
anonymes dans les régions peuplées par
les Luos au Kenya, accusant les Kikuyus
d’avoir truqué l’élection
présidentielle. Les Luos firent circuler
le message, des émeutes se produisirent,
plus d’un millier de personnes furent
tuées et 300 000 déplacées. Finalement,
les « ONG » proposèrent leur médiation
et imposèrent Raila Odinga au pouvoir [9].
La même année, la CIA testa la
crédibilité de vidéos anonymes tournées
avec des téléphones portables. Ces
séquences, avec des angles courts, ne
permettent pas de visualiser le contexte
et leur origine incertaine ne permet pas
de savoir où elles ont été tournées.
Pourtant, des vidéos montrant des moines
s’immolant par le feu ou des scènes de
répression militaire durant la
« révolution safran » au Myanmar furent
considérées comme authentiques. Elles
furent reprises par les télévisions et
firent le tour du monde.
La coalition du
mensonge
Les techniques de propagande n’ont
pas évoluées durant les dernières
années. Mais elles ont été renforcées
par la création d’une coalition du
mensonge. Jusqu’ici, chaque État menait
sa propre campagne, mais durant la
guerre contre l’Irak, en 2002, une
coordination fut mise en place entre les
ministères de la Défense des États-Unis,
du Royaume-Uni et d’Israël, puis étendue
au Qatar et à l’Arabie saoudite. Cette
coalition a d’abord tenté de manipuler
les inspecteurs de l’Onu en Irak pour
leur faire croire à l’existence d’armes
de destruction massive. Puis, n’y étant
pas parvenue, elle a intoxiqué les
médias internationaux [10].
En 2011, c’est cette coalition qui a
tourné dans un studio à ciel ouvert au
Qatar les images de l’arrivée des
rebelles sur la place verte de Tripoli.
Diffusées d’abord par la chaîne
britannique Sky News, elles ont permis
de faire croire aux Libyens que la
bataille était terminée alors qu’elle
débutait juste, de sorte que l’Otan a pu
prendre la ville sans essuyer de pertes
notables (mais 40 000 morts côté
libyen). Saïf al-Islam Kadhafi fut
contraint de se rendre sur la place et
de s’y faire applaudir par ses partisans
pour démentir les images prétendument
tournées sur place la veille par Sky.
Cette coalition du mensonge a prit
son essor durant la guerre contre la
Syrie, à laquelle participaient au début
120 États et 16 organisations
internationales —la plus vaste coalition
de l’Histoire—.
En octobre 2011, l’Otan organisa un
village-témoin, Jabal al-Zouia, au Nord
du pays. Les uns après les autres, les
journalistes occidentaux y furent amenés
par le service de communication du
Premier ministre turc. Ils y virent
l’Armée syrienne libre soutenue par la
population. Cependant, l’opération prit
fin lorsqu’un journaliste espagnol
reconnut sur place les chefs de cette
Armée « syrienne » libre : les leaders
d’al-Qaïda en Libye, Abdelhakim Belhaj
et Mahdi al-Harati [11].
Peu importe, l’image s’était imposée
qu’il existait effectivement une vaste
armée composée d’anciens soldats de la
République arabe syrienne ayant fait
défection.
En 2012, le monde découvrit, un mois
durant, les révolutionnaires de Baba
Amr, assiégés et pilonnés par l’armée du
régime [12].
En réalité, le quartier était bien
assiégé, mais il n’avait pas été
bombardé car 72 soldats syriens y
étaient eux-mêmes encerclés dans un
supermarché. Les jihadistes firent
exploser les maisons des chrétiens pour
créer des dégâts qu’ils imputèrent à la
République arabe syrienne. Des pneus
furent brûlés sur les toits pour que
l’on voit une épaisse fumée noire.
France24 et Al-Jazeera rémunérèrent
comme correspondants sur place des
« journalistes citoyens » qui
présidaient un Tribunal révolutionnaire.
Des corps des 150 martyrs que ce
Tribunal condamna et fit égorger en
public furent montrés à l’écran comme
ceux de victimes des bombardements [13].
Sur place, un écrivain franco-israélo-US
à la mode, Jonathan Littell, vint
attester que la « révolution » était
belle. On avait enfin des images et un
témoignage de la « cruauté du régime ».
En 2013, le Royaume-Uni créa une société
de communication au service des groupes
jihadistes, InCoStrat. Elle dessina des
logos, réalisa des vidéos par téléphone
portable et des brochures pour une
centaine d’entre eux, donnant ainsi
l’impression d’un foisonnement populaire
contre la République. Couplée avec les
SAS, elle mit par exemple en scène le
groupe le plus important, l’Armée de
l’islam. L’Arabie saoudite fournit
quatre blindés qui furent livrés depuis
la Jordanie et repassèrent plusieurs
fois à l’image. Des uniformes fabriqués
en Espagne furent distribués aux
jihadistes pour une cérémonie de
promotion des officiers. Le tout fut mis
en scène et filmé par des professionnels
afin de donner l’impression d’une armée
organisée comme les forces régulières et
capable de rivaliser avec l’Armée arabe
syrienne [14].
L’idée s’imposa qu’il s’agissait bien
d’une guerre civile, pourtant les images
ne montraient que quelques centaines de
figurants dont la plupart étaient
étrangers.
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