Actualité
Décès d'Ignace Leverrier,
animateur du blog "un oeil sur la Syrie
René Naba
Mardi 25 août 2015
palestinesolidarité.org soumet à
l'attention de ses lecteurs ces deux
papiers concernant Vladimir Glasman
alias Ignace Leverrier, animateur du
blog "Un oeil sur la Syrie" du Journal
Le Monde, en guise de piqure de rappel.
Une lecture de son parcours aux
antipodes du panygérique du journal de
référence
Les médiactivistes français,
une lecture de l’histoire par le filtre
religieux
René Naba
Source:
http://www.renenaba.com/... La pollution islamophiliste sur le
net, une puanteur suffocante. Propriété
du trio millionnaire BNP (Bergé-Niel-Pigasse),
Le Monde a néanmoins perçu en 2012 et
2013 près de 38 millions d’euros à titre
de subvention gouvernementale d’aide à
presse. Pour préserver la Liberté
d’expression ou se livrer à des
campagnes d’intoxication et de
désinformation de l’opinion? Le Blog «Un
œil sur la Syrie» est animé par Ignace
Leverrier, pseudonyme de Wladimir
Glasman, l’ancienne «grande oreille» de
la France en Syrie, et son fils Franz
Glasman, la «grande gueule» de la France
sur la Syrie. L’Agence Fides répond à
des allégations scandaleuses parues dans
un blogue du quotidien Le Monde (Le 24
09 2013)
Paris – Le Médiactiviste est un
néologisme forgé en vue de désigner une
nouvelle discipline de la sociologie des
médias, la sociologie des réseaux, qui
se préoccupe du fonctionnement
réticulaire (par réseaux) de
l’information.
Le terme désigne un individu qui fait
un usage fébrile du tweet, en vue de
subvertir le débat et de faire prévaloir
sa thèse. De sur-interpréter au besoin
un fait historique en vue de le
conformer à ses vues propres. De tordre
la réalité pour les besoins de sa
démonstration. D’une manière synchrone
avec les médias de consensus, lorsqu’il
y a concordance d’objectifs, pour des
raisons de crédibilité, sinon en dehors
d‘eux pour maintenir le lien de
fidélisation de l’auditoire propre au
digitaliste. Des flotteurs d’escorte de
la pensée dominante dès lors qu’elle se
situe en résonnance avec leur propre
pensée prosélyte. Un média individualisé
qui fait fonction de relais. Un
amplificateur par capillarité
microscopique dont la Syrie aura été le
plus grand révélateur.
Voyage dans les entrailles de
la blogosphère néo-islamiste française
sur la Syrie. Ils sont deux,
deux thésards longue durée, Nabil
Ennasri et Romain Caillet, sous la
houlette de leur mentor, François Burgat,
le gourou déchu, le grand vaincu de la
bataille de Syrie, avec ses compères
Thomas Pierret et Ignace Leverrier, le
quintette qui personnifie le mieux la
défaite de la théorisation du «printemps
arabe».
Nabil Ennasri: De l’ignorance
comme dogme ou la tentative de
réécriture de l’histoire par le filtre
religieux.
Analyse de contenu à propos de la
guerre d’Indépendance d’Algérie
Il était généralement admis que le
coup d’éclat des nationalistes
algériens, le 1er novembre 1954,
déclencheur de la révolution algérienne
le jour de la Fête de la Toussaint, en
France, constituait un électrochoc à
double détente: un message au pouvoir
colonial, d’abord, lui signifiant la fin
de l’unilatéralisme français en Algérie
en ce que les morts devront être
désormais déplorés dans les deux camps;
aux Algériens, d’autre part, en leur
apportant la preuve que les
nationalistes pouvaient désormais
s’attaquer aux symboles de la France,
sans tabou, le jour de la fête de tous
ses saints réunis. Dix ans après la
promesse de Brazzaville du Général De
Gaulle sur l’indépendance de l’Afrique,
dix ans après les massacres de Sétif, le
jour même de la fête de la victoire
alliée de la 2me Guerre mondiale, le 9
mai 1945, le FLN, en ordre de bataille,
avait décidé de frapper un grand coup
pour mettre un terme aux louvoiements du
pouvoir colonial, galvanisé par le
succès vietnamien de Dien Bien Phu,
1955, première victoire d’un peuple
basané sur une armée blanche.
Dans un pays sinistré par un grave
phénomène d’acculturation du fait du
«Code de l’Indigénat», sur fond d’une
montée en puissance de la revendication
indépendantiste dans le tiers monde,
matérialisée par la guerre de libération
nationale du Vietnam et l’attribution
par Nasser de la construction du haut
barrage d’Assouan à l’Union soviétique,
la langue arabe s’est vue assignée la
fonction de langue de combat, par
opposition identitaire au colonialisme
français. Pour narguer les Français, les
Fellaghas usaient de l’humour, en
superposition aux armes: Leur hymne de
ralliement un moment aura été la chanson
de l’égypto-suisse, Bob Azzam, «chéri je
t’aime chéri je t’adore», tuant aussi
par la dérision leurs adversaires.
Pour preuve: Nulle trace de référence
religieuse dans l’appel au soulèvement
du peuple algérien proclamé le 1 er
novembre 1954 par le secrétariat général
du FNL
-
http://www.el-mouradia.dz/francais/symbole/textes/1nov54.htm
Le président du «Collectif des
Musulmans de France» en a une toute
autre interprétation: Ennasri Nabil
il y a 11 minutes via mobile 1er
Novembre. Cette date n’est pas que celle
de La Toussaint. C’est aussi le souvenir
du début de la guerre de libération
algérienne lancée un 1er novembre 1954.
Cette date correspondait aussi à la
naissance du Prophète (Saw). Le mot de
passe des Moudjahidines algériens était
alors Oqba (ibn Nafi’) et Khalid (ibn
Alwalid), deux illustres compagnons.
Ceci pour souligner dès le départ le
caractère endogène et foncièrement
islamique d’une Révolution qui durera 8
longues années et pour laquelle se
sacrifieront tant de Chuhadas. 59 ans
plus tard, les idéaux de justice,
d’égalité, de prospérité sont toujours
très vives. Malgré la trahison des
dirigeants, ils restent vivaces auprès
du peuple algérien. Comme des autres
peuples du monde arabe.
La production algérienne sur la
guerre de libération est abondante et de
qualité. Jamais envisagée exclusivement
sous l’angle religieux. A supposer que
le référent religieux ait été intégré
dans la démarche des dirigeants
historiques de la révolution, elle n’a
jamais eu la signification que le
thésard a bien voulu lui donner.
Cinquante ans après l’indépendance de
l’Algérie, cette amnésie est comblée par
ce diplômé de sciences Islamiques à
l’IESH (Institut Européen des Sciences
Humaines) de Château-Chinon. Le
propagandiste est d’ailleurs coutumier
de la distorsion des faits historiques
pour des raisons apologétiques; une
réinterprétation des faits historiques
selon une grille de lecture conforme à
ses orientations politico-religieuses.
-
http://www.renenaba.com/a-propos-des-combats-de-syrie-de-la-passivite-syrienne-face-a-israel-et-de-son-interpretation-academique/
Le chemin de Damas de Nabil
Ennsari
De retour de Syrie où sur le modèle
de Bernard Henry Lévy il a pratiqué un
«tourisme de guerre», le thésard longue
durée se livre à un exercice
d’autopromotion, dans un papier publié
par le journal le Monde, via son compère
Ignace Leverrier, Al Kazzaz, ancien
archiviste –chiffreur-? de l’ambassade
de France à Damas. Ennasri Nabil
@EnnasriNabil2h Bientôt un long papier
sur cette coalition mêlant Soraliens,
Dieudonnistes et Chiites radicaux du
Centre Zahra@Alkanz @AnonTunisian @Jahvik
L’islamo-qatarologue ne mentionne que
les «radicaux chiites», pas un mot sur
le «radicaux sunnites» qui seraient,
selon la presse occidentale, de l’ordre
de cent mille, originaires de
Tchétchénie, à la Libye, à la Tunisie,
en passant par le golfe pétro
monarchique, qui plus est, détenteurs de
quatre journalistes français en otage,
ainsi que de deux prélats et d’une
dizaine de religieuses. Ni non plus le
fait que la Syrie ait été le plus
formidable tremplin à l’expansion d’Al
Qaida à la faveur de la destruction de
l’appareil d’état syrien. Dans une
audition, le 29 janvier 2014, devant la
commission du renseignement du Sénat,
James Clapper, directeur du
renseignement, a résumé la situation à
ces chiffres: environ 1 600 groupes
armés, 75 000 à 110 000 combattants,
dont environ 26 000 «extrémistes», y
compris 7 000 étrangers venus de 50 pays
différents, la plupart en Europe et au
Moyen-Orient.
-
http://www.liberation.fr/monde/2013/12/14/al-qaida-plus-forte-et-dangereuse-que-jamais-selon-les-experts_966586
Pour réviser ces classiques, ci-joint
un autre lien le rapport de Brookings
Doha Center
-
http://www.renenaba.com/rapport-syrie-brooking-doha-center-report/
D’un narcissisme exacerbé, propulsé
par un goût immodéré pour l’exposition
médiatique, le propagandiste décline
l’annonce de sa visite à l’impératif de
son ego avec une succession de je je je:
Date 9 décembre 2013. Ennasri
Nabil il y a 10 heures Syrie.
Aujourd’hui, cela fait 1000 jours que la
révolution syrienne a commencé. 1000
jours de révolte, de souffrances, de
sang et de larmes. Mais ce qui étonnant
c’est qu’après 1000 jours, ce peuple est
tjs là, debout et proche de Dieu. Ce qui
m’a frappé auprès des rescapés de la
terreur d’Assad, c’est à la fois cette
rage de vaincre mais également cet
agrément du décret divin…. Avant de
finir, je vous donne ces 3
informations:-Un livre dense et d’une
grande qualité universitaire est sorti
ces derniers jours. « Pas de printemps
pour la Syrie » écrit sous la direction
de l’excellent professeur François
Burgat (éditions Le Découverte). Ce sera
le livre du mois. Je l’ai commencé et je
vous le conseille vivement car il
explique en long et en large les
ressorts de la révolte syrienne et la
mécanique implacable de la répression du
clan Assad menée dès le départ. J’ai
relaté mon voyage en Syrie dans un
article publié sur ce site :
http://syrie.blog.lemonde.fr/2013/12/07/choses-vues-en-syrie/#more-7422.
Cet exercice ne va sans risque,
surtout lorsque le texte croise le
regard d’un connaisseur. Voir à ce
portrait à l’acide dressé par un
universitaire franco algérien Haoues
Seniguer (Lyon III) à propos de ce
nouvel maccarthisme émergent sur base de
brouillage idéologique et d’islam
exclusiviste
-
http://www.huffingtonpost.fr/haoues-seniguer/islamistes-et-neo-salafistes-sur-le-net-vers-lemergence-dun-nouveau-maccarthysme_b_5295702.html
Et ceci de la part d’un ancien
compagnon de route relatant l’histoire
d’une imposture.
-
http://www.chouf-chouf.com/chroniques/nabil-ennasri-histoire-dune-imposture/
Récidiviste dans la malchance, le
zélé propagateur, en tournée de
promotion de son reportage en Syrie, est
accueilli par ce libelle à Lyon: «Le
CBSP? Que devient-il? Sur la liste de
diffusion du Comité de Bienfaisance et
de Soutien à la Palestine (Lyon) nous
lisons un appel à participer à une
réunion de soutien à un collectif
soutenant l’opposition en Syrie. Depuis
quand le CBSP intervient-il dans des
conflits interarabes? Depuis quand le
CBSP, pourtant créé pour le soutien au
peuple palestinien, dévie son intérêt et
lance-t-il des appels pour soutenir
autre que la Palestine? Il faut
cependant rappeler que le CBSP (Lyon) a
refusé à plusieurs reprises de
participer à des meetings politiques de
solidarité avec la Palestine, sous le
prétexte qu’il ne s’ingère pas dans les
questions politiques, et qu’il est à
vocation humanitaire. Il a longtemps
prétexté que les sionistes en France le
visent, ce qui a été vrai à certains
moments, pour refuser de s’impliquer
dans des actions solidaires avec la
résistance palestinienne. La Palestine
n’est pas un enjeu et une cause parmi
d’autres. Elle est la cause. Quiconque
se sert d’elle ne peut que chuter et
disparaître.
La sialorrhée tous azimuts de
Romain Caillet.
Romain Caillet est un doctorant
français basé à Beyrouth. Il a contribué
à la rédaction du livre «Pas de
printemps pour la Syrie», un ouvrage
collectif réalisé sous l’autorité de
François Burgat. Infatigable, à l’affût
de la moindre pensée discordante pour
tenter de la terrasser, il personnifie
mieux que quiconque les dérives de la
pensée académique française. Un débat
sur France 24 le jeudi 11 décembre 2013
a suscité son ire non pas tant contre
l’intervention d’un personnage au
parcours sulfureux, mais contre
d’universitaires français. Plutôt que de
protester contre la participation de
Walid Farès, ancien dirigeant des
milices chrétiennes libanaises
reconverti dans l’honorabilité via
l’expertise contre terroriste, de
surcroît le plus actif lobbyiste pour
l’adoption par le Congrès américain de
la HATA (Hezbollah Accountability Act),
criminalisant la formation chiite,
l’imprécateur se déchainera contre deux
universitaires français, Fabrice
Balanche (Lyon2), un des meilleurs
connaisseurs de la Syrie, ainsi que
contre Bassam Tahhan, major au concours
d’agrégation de la civilisation arabe de
l’Université française;
A propos de Walid Farès, ce que
Romain Caillet ne pouvait ignorer du
fait de son stationnement longue durée à
Beyrouth, ci-joint une saine lecture à
l’effet de combler le gouffre de
l‘ignorance de l’aspirant doctorant en
islamologie http://motherjones.com/politics/2011/10/walid-phares-mitt-romney-lebanese-forces
Sa charge contre Fabrice Balanche
(Lyon 2), auteur de deux ouvrages:
«L’Atlas du Proche-Orient arabe»
(traduit en arabe) et La région alaouite
et le pouvoir syrien».
Romain Caillet @RomainCaillet7h Sans
vouloir critiquer un collègue, c’est du
délire de parler d’un millier de
djihadistes français en Syrie
-
http://www.magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/4789-fabrice-balanche-sp%C3%A9cialiste-du-dossier-syrien-le-r%C3%A9gime-ne-tombera-pas?issue_id=92
Et Contre Bassam Tahhan: Fils d’Aref
Mikhail Tahhan, président du parti
gaulliste dans la région d’Alep durant
la II me guerre Mondiale et condamné à
mort par le pouvoir vichyste au Levant,
un intellectuel franco syrien dont le
gros défaut est de ne pas appartenir à
la cohorte des binationaux de
l’opposition off-shore. A cet
intellectuel-là, premier professeur
d’arabe à Polytechnique, directeur de
séminaire au Collège Interarmées de
Défense au savoir encyclopédique, à
l’envergure en tout cas infiniment
supérieure au tweeter, le doctorant
puisera dans son riche langage de
charretier les éléments de langage, non
pour lui porter la contradiction, mais
pour le stigmatiser, révélant au passage
sa propre indigence intellectuelle et
morale.
-Romain Caillet @RomainCaillet1h
@AnisseAlmansour Bassam Tahhan, la
nouvelle Star de la Radio
francophone iranienne et des milieux
conspirationnistes en France.
-Romain Caillet @RomainCaillet8
h@HidEm._Ce type est surtout une
crapule qui n’a aucun scrupule à
mentir sur les plateaux de
télévision pour donner du crédit à
ses thèses.
-Romain Caillet @RomainCaillet9h
@samlondon06 Un type qui prédisait
une guerre mondiale si Bachar était
attaqué ne peut pas être pris au
sérieux…
-Romain Caillet @RomainCaillet56
min @AbouDjaffar @AnisseAlmansour A
l’instar de Michel Collon, Bassam
Tahhan s’est fait connaître du grand
public grâce à Frédéric Taddeï…
Caillet qui accuse à tour de bras ses
critiques d’être tantôt des agents
pro-iraniens, tantôt pro syriens, tantôt
des complotistes serait plus avisé de se
pencher sur la liste d’émargement des
dirigeants de l’opposition syrienne
off-shore sur le budget du Qatar, la
forme moderne de la «révolution
mercenaire». Beau sujet de thèse pour
cet imprécateur en herbe. Par sa
prolixité, la prolifération de son
message via son prolongement néo
islamiste https://twitter.com/Islametinfo,
ce duo aura été un des meilleurs
pisteurs des services français dans la
reconstitution des réseaux crypto
djihadistes de France. Un fait qui
pourrait expliquer leur impunité
académique en dépit de leur déconfiture
intellectuelle, en dépit surtout de la
recrudescence de la répercussion en
France du phénomène du djihadisme
erratique rétroactif, comme l’illustrent
les cas de Mohamad Merah, en 2012, et de
Mehdi Nemmouche, en 2014.
Gageons que le duo décrochera tout de
même haut la main son doctorat sous les
applaudissements d’un panel d‘islamophilistes,
dont aucun, bien aucun, ne s’est jamais
offusqué que l‘Armée Syrienne Libre
choisisse pour emblème le drapeau syrien
du temps du mandat français. Aucun, bien
aucun, condamné les excès de
l’opposition djihadiste, ni les actes de
cannibalisme, ni la prédation sexuelle
des pubères syriennes de la part des
dignitaires du Golfe, ni la prise
d’otages de journalistes ou de
religieux.
Ne cherchez pas plus loin. Le
classement PISA de la France (Programme
international du suivi des acquis
scolaires) pourrait trouver une
explication dans la qualité de
recrutement des doctorants et dans la
perspicacité des recruteurs.
-
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/12/03/classement-pisa-la-france-championne-des-inegalites-scolaires_3524389_1473688.html
Ne cherchez pas plus loin.
L’auto-radicalisation des jeunes
djihadistes, paumés de l’Islam
takfiriste, pourrait trouver son
explication dans ces sornettes déversées
à journées faites sur ces esprits
fragiles à la personnalité aléatoire
(1).
En son for intérieur, sans doute
affligé par la fatuité et la vanité de
ses disciples démasqués, conscient
tardivement de sa lourde responsabilité
dans la défaite de la pensée stratégique
française en direction de la sphère
arabo musulmane, le «talent scout» de
l’Islamologie contemporaine, jusqu’à sa
demeure finale, en portera les
stigmates. L’œil était dans la tombe et
regardait Caïn. L’œil sera dans la tombe
et fixera Burgat.
Pour aller plus loin à propos
de Nabil Ennasri, sa jonction avec le
mouvement Civitas
- http://mondafrique.com/lire/editos/2014/02/09/le-propagandiste-en-chef-du-qatar-a-paris-cautionne-les-fantasmes-sur-leduc
- http://mondafrique.com/lire/editos/2014/02/21/nabil-ennasri-cet-ami-du-qatar-dalain-soral-et-de-christine-boutin
Un échantillon de la
prose islamophiliste sur Facebook
(pour information
confidentielle: Arleuf Zizou n’est
autre que Nabil Ennasri, dont il
s’en sert comme pseudonyme).
Frantz Glasman, ancien stagiaire
au ministère de la défense puis
professeur à Paris I (département
sciences politique), est le fils
d’Ignace Leverrier, le tenancier du
blog un œil borgne sur la Syrie au
journal le Monde, et son co-animateur.
Ci-joint un de ses chefs d’œuvre de
désinformation: L’attaque de
Maalloula, bourgade chrétienne de
Syrie, moins menaçante pour les
Chrétiens que certaines couvertures
médiatiques:
http://www.christianophobie.fr/communique/lagence-fides-repond-a-des-allegations-scandaleuses-parues-dans-un-blogue-du-quotidien-le-monde#sthash.tQZzHlVK.dpuf
Fouad Medjabri, délégué pour la
région Rhône-Alpes du CBSP (Comité
de Bienfaisance et de Secours pour
la Palestine)
FrantzGlasman
http://www.renenaba.com/rapport-syrie-brooking-doha…/
Une autre « lecture » (je pense que
l’auteur de ce papier a du mal à
comprendre ce qu’il lit et encore
plus à le traduire) de ce rapport…
26 mai, 12:00 · 2
François Burgat Vous êtes bien
sympa de lui faire de la pub! Les «
plumes » de Bachar, trempées dans le
sang des Syriennes et des Syriens,
volent de moins en moins haut !
26 mai, 12:20 · Modifié · 8
Foued Medjabri Tout a fait
François Burgat, ils font partie du
passé et se sont discrédité comme
oumma.com, thierry Meissan et tous
les autres rigolos…
26 mai, 12:57 · 3
Arleuf Zizou En espérant que peu
de monde leur donne du crédit. De
toute façon, leur délire sur le
conflit syrien tout comme leur
recyclage de la propagande basharo-iranienne
a dévoilé leur imposture…
27 mai, 15:56
Liliaiolite Iolite Le problème
c’est que Soral va dans les
banlieues. Donc le laisser investir
ce champ est une erreur de tous
musulmans et non musulmans. Dieu
merci les associations humanitaires
y sont présentes et donc ont
grandement contre sa propagande.
Mais Soral y va toujours…
27 mai, 17:00
Sur le recrutement des jeunes
djihadistes
-
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/24/01016-20140124ARTFIG00504-internet-sergent-recruteur-des-djihadistes-vers-la-syrie.php?pagination=3
Le comportement des
intellectuels organiques dans la
bataille de Syrie
-
http://www.renenaba.com/les-islamophilistes-tontons-flingueurs-de-la-bureaucratie-francaise/
****************************
Les islamophilistes,
tontons flingueurs de la bureaucratie
française
René Naba
Source:
http://www.renenaba.com/...
Paris – La bataille de Syrie a
constitué un tournant majeur dans la
guerre médiatique moderne, par son
ampleur, sa durée et sa violence, de
même que par la démultiplication des
outils de communication individuels
(blogs, Facebook, twitter). En
superposition aux médias traditionnels,
cette déclinaison médiatique a entrainé
une surexposition de l’information et
mis en œuvre de nouveaux intervenants
sur la scène médiatique, de nouveaux
prescripteurs d’opinion, recyclés via la
notoriété du micro blogging en autant
d’amplificateurs organiques de la doxa
officielle. Les drones tueurs de toute
pensée dissidente.
Des islamophistes faisant office de
véritables prédicateurs des temps
modernes, rompant avec la traditionnelle
retenue des universitaires, à coups
d’anathèmes et d’invectives, pour
l’intimidation et la criminalisation de
leurs contradicteurs. Une évolution
amorcée aux Etats-Unis par les
néoconservateurs, en 2003, lors
de l’invasion américaine de l’Irak et
définitivement consacrée par les
intellectuels organiques français, lors
de la bataille de Syrie, dix ans plus
tard.
La chaine transfrontière qatariote Al
Jazira, dans le Monde arabe, s’est
particulièrement distinguée dans ce
domaine, en raison du rôle aiguillon du
Qatar dans les soulèvements arabes et du
rôle mobilisateur de ce vecteur dans le
conditionnement de l’opinion.
http://www.renenaba.com/le-qatar-une-metaphore-de-la-france-en-phase-de-collapsus/
La France, dans le Monde occidentale
se détachera aussi du lot en raison de
son double statut d’ancienne puissance
mandataire, artisan du démembrement de
la Syrie, et de parrain de l’opposition
off-shore syrienne.
I- Le dispositif français
Pour la bataille de Syrie, la «Mère
de toutes les batailles» des stratèges
français, celle qui devait permettre
tout à la fois d’assurer la réélection
de Nicolas Sarkozy, de restaurer le
prestige terni d’Alain Juppé évincé de
son rôle diplomatique en Libye au profit
de Bernard Henry Lévy, de compenser le
déclassement de la France par la
prédation des économies énergétiques
arabes (Libye, Syrie, Sud Soudan) et de
confirmer enfin les qualités de chef de
guerre du nouveau président socialiste
François Hollande, le dispositif
politico-médiatique français présentait
la configuration suivante:
Trois franco syriens aux avants
postes: Bourhane Ghalioune, premier
président de l’opposition offshore, sa
porte-parole, Basma Kodmani, ainsi que
la sœur de cette dernière, Hala,
animatrice d’une structure
oppositionnelle à Paris, l’association «Sourya
Houryia» (Syrie Liberté), fondée en Mai
2011, c’est-à-dire au déclenchement des
premiers troubles, un poste qu’elle a
cumulé avec ses fonctions
journalistiques à Libération. Cet
attelage claudicant a d’emblée frappé de
suspicions les intentions françaises en
ce que le profil de ces trois
binationaux a renvoyé au précédent
géorgien de Salomé Zoubachvili,
binationale franco-géorgienne, ministre
des Affaires étrangères de Géorgie après
avoir été ambassadeur de France et que
cette dualité a pointé sa nature hybride
et joué en sa défaveur, posant le
problème du bien-fondé d’une décision
visant à confier la direction de
l’opposition syrienne à des membres de
la fonction publique française,
c’est-à-dire à des salariés de l’ancien
pouvoir colonial.
Quatre autres français émargeant sur
le budget de l’état français ont
complété cette force de frappe
médiatique: L’universitaire François
Burgat, en tandem avec Ignace Leverrier
de son vrai nom Wladimir Glasman,
bibliothécaire, puis archiviste à
l’ambassade de France à Damas dans la
décennie 2000; Mathieu Guidère, ancien
interface du prince Jouhane du Qatar à
Saint Cyr et professeur d’Islamologie à
Toulouse; Jean Pierre Filiu, ancien
diplomate recyclé dans l’enseignement,
blogueur au journal en ligne Rue 89;
Enfin, dernier et non des moindres,
l’universitaire Thomas Pierret dans le
site en ligne Médiapart, ancien disciple
du politologue Gilles Kepel, rallié à
l’islamologie de François Burgat. Soit
au total six faux nez de
l’administration française.
http://www.renenaba.com/lhomme-de-lannee-2011/.
Au sommet de l’édifice, une instance
de légitimation codirigée par François
Burgat, patron de thèse du pré-doctorant
Nabil Ennasri, et par Pascal Boniface,
Directeur de l’IRIS, et éditeur du
qatarologue. Un tandem à l’effet de
conférer sans doute de la consistance au
thésard et de l’oindre de l’onction
scientifique de leur magistère moral.
Rare cas de fusion intellectuelle entre
un auteur et son éditeur, leur osmose
éditoriale s’est matérialisée par cette
interview qui s’est apparentée par
moments à un exercice d’auto célébration
auto promotionnelle.
http://www.iris france.org/informezvous/blog_pascal_boniface_article.php?numero=229
II Les islamophilistes, un
fonctionnement réticulaire fondé sur un
discours diffluent et un argumentaire en
forme de palindromes.
Pour une guerre éclair, qui devait
faire «chuter Bachar Al Assad tous les
deux mois», le plan de bataille se
voulait parfait dans l’esprit de ses
promoteurs. Il se révèlera cacophonique
et inopérant, voire même contreproductif
du fait de la morgue intellectuelle
- A- Un fonctionnement
réticulaire ou le syndrome Ahmad
Chalabi
Réédition d’un scénario éculé, le
dispositif en vigueur à l’encontre de la
Syrie a été identique à celui mis en
place à propos de l’Irak, justifiant une
fois de plus le constat de Pierre
Bourdieu sur «la circulation circulaire
de l’information», tant au Qatar, à
travers Al Jazira, qu’en France, via le
quotidien Libération. Ainsi Ahmad
Ibrahim Hilal, responsable de
l’information sur la chaîne
transfrontière qatariote, a agi depuis
les combats de Syrie, il y a trois ans,
en couple et en boucle avec son propre
frère Anas Al Abda, proche du courant
islamiste syrien et membre du CNT, au
diapason du tandem parisien formé par
Basma Kodmani, premier porte-parole du
CNT et sa sœur Hala Kodmani.
Cette proximité a posé le problème de
la conformité déontologique de
l’attelage. Amplifié en France au niveau
arabophone par Radio Orient, la radio du
chef de l’opposition libanaise, Saad
Hariri, partie prenante au conflit de
Syrie, -du jamais vu dans les annales de
la communication internationale-, ce
dispositif a frappé de caducité le
discours médiatique occidental au même
titre que le discours officiel syrien,
en ce qu’il a été obéré par «le syndrome
Ahmad Chalabi». Un Syndrome du nom de ce
transfuge irakien qui avait alimenté la
presse américaine des informations
fallacieuses sur l’arsenal irakien, via
sa nièce journaliste en poste dans l’une
des principautés du golfe, implosant la
crédibilité de l’employeur de la
journaliste vedette du New York Times,
Judith Miller, passée à la postérité
comme étant «l’arme de destruction
massive de la crédibilité du New York
Times dans la guerre d’Irak». Ce
dispositif a créé une fâcheuse confusion
de genre entre pouvoir et contrepouvoir.
Il explique partiellement le désastre
diplomatique de la France en Syrie,
révélant la vulnérabilité de la presse
française à l’égard du pouvoir.
Une dizaine de journalistes de
premier plan ont démissionné d’ «Al
Jazira» en signe de protestation de sa
couverture «partiale» des évènements de
Libye et surtout de Syrie, emportant
avec eux la crédibilité de la chaîne.
Promue désormais à la fonction de
«lanceur d’alerte» de la stratégie
occidentale à l‘encontre du Monde arabe,
Al Jazira a ainsi sinistré, en l’espace
d’un semestre, sa réputation patiemment
construite en quinze ans, et sabordé du
coup son monopole sur les ondes
panarabes. Par «le fait du prince» et de
son maître.
http://www.renenaba.com/al-jazeera-la-fin-dune-legende/
B – Le discours diffluent des
deux «tontons flingueurs» la
bureaucratie française: Ignace Leverrier
et François Burgat.
Se voulant les deux gyrophares de la
«Révolution syrienne», Ignace Leverrier
et François Burgat se révèleront, par
leurs abus et leurs bévues, leurs
approximations et leurs distorsions, de
même que par leurs contorsions
intempestives dans le débat public,
comme les «tontons flingueurs» de la
bureaucratie française. Deux anciens
résidents français à Damas, qui ont en
commun le fait de n’avoir jamais produit
un texte critique sur le pays hôte,
durant le séjour du premier comme
bibliothécaire dans la décennie 1980, le
second, comme directeur de l’IFOP
(Institut Français de Damas), dans la
décennie 2000. Ils compenseront leur
mansuétude ancienne à l’égard de leur
ancien pays hôte, en faisant de la Syrie
une véritable terre de mission. De ce
pays anciennement sous mandat français,
leur chasse gardée. Se targuant de
leur expertise non pour éclairer
l’opinion, mais pour la conditionner,
ils se livreront à une véritable police
de l’internet pour traquer toute opinion
dissidente dans la pure tradition des
officiers des affaires indigènes.
Un tandem affligé d’une pensée
diffluente, nullement animé d’un
discours performatif créateur de
situation, mais d’un discours diffluent
en ce que le cheminement de la pensée se
fait selon un raisonnement clair
incluant affirmation de principes et
dénonciations, mais progresse par
digression; Un trouble du cours de la
pensée par enchainement selon des
associations inusitées; Une pathologie
connue en psychiatrie sous l’expression
du «syndrome de la maladie du coq à
l’âne».
Basique dans leur raisonnement, ils
éluderont la complexité du problème par
une approche manichéenne, ignorant
gravement les enjeux énergétiques de ce
conflit transrégional, particulièrement
le fait que l’Occident en crise
systémique d’endettement se projettera
en Libye et en Syrie dans une stratégie
de prédation économique en vue de
compenser la perte des deux piliers sud
de l’Union pour la Méditerranée,
l’égyptien Hosni Moubarak et le tunisien
Zine El Abidine Ben ALI; deux pivots
d’une structure destinée à sanctuariser
Israël et à ostraciser l’Iran par
l’acceptation de facto de l’état hébreu
au sein d’une organisation groupant
conjointement Arabes et
Israéliens. Leur animosité à l’égard de
leurs contradicteurs s’est constamment
exprimée sur un ton inquisitoire et
accusatoire. Une véhémence imputable
sans doute au fait que la supercherie de
l’attelage de l’opposition offshore sur
la base de binationaux franco syriens,
démasquée, a contrarié prématurément
leur plan. Le signataire de ce texte en
a pointé sa dangerosité en ce que cette
imposture a considérablement affecté le
cours de la révolution syrienne.
La propulsion au poste de
porte-parole de l’opposition syrienne de
Basma Kodmani, chercheuse à l’IFRI
(Institut Français de Relations
Internationales), le fortin atlantiste
de la pensée stratégique de la
diplomatie française, de surcroît
ancienne directrice de la branche
régionale de la Ford Foundation au
Caire, et auditrice assidue au Forum de
Bilderberg, la plateforme décisionnelle
des cosmocrates de la trilatérale
(Etats-Unis, Europe, Japon) a été perçue
par des franges de l’opinion arabe comme
une volonté de conférer un halo de
modernité à une opposition largement
dominée par les «Frères Musulmans». Une
caution moderniste à une alliance
rétrograde. La controverse dont elle a
fait l’objet a témoigné de la vive
prévention que sa personne suscitait, en
même temps que de l’ampleur du
déchirement de la classe politique et
intellectuelle arabe à l’égard du drame
syrien et des enjeux que sous-tend la
conquête de Damas tant au plan de la
stratégie régionale qu’au niveau de
l’imaginaire collectif arabe.
Personnage public et médiatique, elle
a eu droit à plusieurs portraits dans la
presse internationale à sa prise de
fonction en tant que porte-parole de
l’opposition syrienne. Certains textes
ont été élogieux, d’autres plus
réservés. Cela a été le cas au Royaume
Uni où une critique de l’opposition
syrienne off-shore a ainsi été faite
dans le très sérieux quotidien
britannique «the Guardian» sans susciter
la moindre réaction hostile des
confrères de l’auteur du papier. Le jeu
normal de la démocratie.
http://www.theguardian.com/commentisfree/2012/jul/12/syrian-opposition-doing-the-talking
Mais il en a été différemment en
France, où la corporation politico
médiatique se déchainera contre l’auteur
d’un portrait de celle qui était
destinée à faire office d’ «oriflamme de
la Liberté guidant le monde
obscurantiste arabe». Texte sévère et
antérieur au texte du journal
britannique. Pourquoi une telle
véhémence? Sans doute en raison du fait
que le défaut de la cuirasse a été
pointé et révélé, par contrecoup,
l’amateurisme de ses concepteurs.
http://www.renenaba.com/la-controverse-a-propos-de-basma-kodmani/
C- François Burgat: La chute
d’une idole
Crédité d’une analyse lucide du
phénomène islamiste algérien, dans la
décennie 1990, FBurgat, en état de
lévitation jubilatoire au déclenchement
du «printemps arabe», en 2011, avec la
montée en puissance des Frères
Musulmans, se vivra comme l’équivalent
laïc du très controversé Mufti de
l’Otan, Cheikh Youssef Al Qaradawi. Il
se laissera fasciner par la posture de
l’oracle que des courtisans intéressés
l’ont invité avec empressement à camper
pour la satisfaction de leurs propres
desseins.
Une posture qui lui sera fatale tant
en Tunisie, qu’en Libye, qu’en Syrie,
trois pays qui relevaient de son domaine
de spécialisation. Jadis islamologue de
renom, il se distinguera dans la
bataille du «printemps arabe» par quatre
faits d’armes peu glorieux: Son attaque
oblique contre le site oumma.com, son
principal hébergeur, son analyse
tortueuse de la Syrie, sa déroute
intellectuelle tunisienne et sa
carbonisation en Libye.
L’attaque menée par l’intellectuel
français contre le site oumma.com, via
un journal algérien, a surpris bon
nombre d’observateurs en ce qu’elle a
manqué d’élégance. Par sa violence, elle
est apparue comme d’une grande perfidie
pour quiconque connait les liens
d’amitié et l’hospitalité dont
l’universitaire a constamment bénéficié
dans les colonnes du site. Empruntant le
procédé de l’attaque oblique, la marque
des personnes à qui fait défaut
l’élégance du courage, FBurgat s’est
dévoyé et s’est dévoilé, manquant aux
règles les plus élémentaires de la
courtoisie et de la confraternité, de
même qu’aux règles de la loyauté dans le
combat politique. Sans doute saisi par
la panique qui s’est emparée des cercles
atlantistes devant les revers
consécutifs de ses protégés de
l’opposition syrienne off-shore. Un
comportement indigne d’un universitaire
supposé être de renom. François Burgat a
reproché à Oumma.com ce que précisément
il lui est reproché: son alignement
inconditionnel et absolu aux thèses
islamo atlantistes, sans la moindre
tolérance pour une opinion divergente.
L’attaque de François Burgat
http://lequotidienalgerie.org/2013/06/09/oumma-com-un-site-sous-influence
La réplique d’oumma.com à la «calomnie
fielleuse» de FBurgat
http://oumma.com/17010/reponse-aux-mensonges-ehontes-de-francois-burgat
D – La Libye, la Tunisie et
la Syrie, points d’orgue de la
défragmentation mentale de François
Burgat.
FBurgat soutiendra, contre toute
évidence, qu’«Après la chute de Kadhafi,
la marche des modérés vers le pouvoir» a
été amorcée, développant en cela une
thèse identique à celle de Bernard Henry
Lévy, le parrain originel de
l’opposition off-shore syrienne, alors
que les quatre faits majeurs de la Libye
post Kadhafi auront été des actes
hostiles à leurs libérateurs: Attentats
contre deux pays occidentaux alliés de
la Libye (l’assassinat de l’ambassadeur
américain à Benghazi et l’attentat
contre l’ambassade de France à Tripoli);
Enlèvement du premier ministre libyen,
ami des occidentaux, et, sur fond de
talibanisation du Mali par les
organisations caritatives du Qatar du
type Ansar Eddine, et de prolifération
de l’arsenal libyen du Sahel à la Syrie,
la transformation du sud de la Libye en
quartier général d’AQMI, la branche
Maghreb d’Al Qaida; Ce qui a contraint
la France de lancer l’opération Serval
pour stabiliser un pays qui relève de sa
chasse gardée et déstabilisé,
paradoxalement, par son ami privilégié,
le Qatar, alors que les Etats Unis
tenteront de donner un coup d’arrêt à la
dérive libyenne, en menant un raid
aérien pour la capture d’un chef
djihadiste, Abou Anas Al Libye,
responsable des attentats anti
américains de Tanzanie et du Kenya dans
la décennie 1990.
http://www.atlantico.fr/decryptage/mouammar-kadhafi-libye-islamistes-167316.html
Son aveuglement lui a valu d’ailleurs
dans certains cercles intellectuels le
sobriquet de «Burgat-Burka», en signe de
dérision à son alignement inconditionnel
aux Frères Musulmans. Replié en Jordanie
après sa déconfiture intellectuelle,
doté néanmoins d’un substantiel pactole
de deux millions d’euros, -une
subvention du Conseil Européen des
Relations Extérieures, en guise sans
doute de bonus pour services rendus par
ce conférencier de l’Otan à la cause
atlantiste-, FBurgat, d’une manière
répétitive, tantôt sur son mur de
lamentation Facebook, tantôt dans des
articles de presse, inonde la planète de
ses jérémiades, déversant sa haine sur
ces censeurs. Sa mauvaise foi aussi.
Ainsi sur son Facebook en date 22
juin 2013, le message suivant: François
Burgat – Pierre: le débat ici n’est pas
sur la Libye mais sur le rôle que joue
René Naba, l’ami défenseur de Michel
Samaha, le directeur de la com de Bachar
Al Assad, depuis le début des printemps
arabes. Pour Naba la Libye (de Lokerbie)
était mieux que celle d’aujourd’hui.
Cela en dit très long sur la réalité de
son rôle dans la crise syrienne, objet
de mes attentions du moment qui m’a valu
la diatribe que Naba a posté contre moi
sur son site, et que Palestine
Solidarité a eu l’épouvantable mauvais
gout de reprendre à son compte !:-)
Naba Lockerbie ? et Non Moussa Koussa,
l’ancien chef des services de
renseignements libyéen, exfiltré par les
occidentaux durant l’offensive de l’Otan
contre la Libye, en mars 2011, et rallié
au Prince Bandar Ben Sultan le chef des
services de renseignements saoudiens, le
financier de vos amis djihadistes de
Syrie?
Coutumier de la diversion, François
Burgat accuse donc un de ses
contradicteurs, le signataire de ce
papier, d’être un suppôt des dictateurs
arabes Mouammar Kadhafi (Libye) et
Bachar Al Assad (Syrie), sans la moindre
argumentation, feignant d’oublier que sa
cible aura été l’auteur de deux ouvrages
critiques sur la Libye bien avant que le
guide libyen ne plante sa tente dans le
périmètre de l’Elysée, de surcroît le
premier journaliste de l’espace
francophone à avoir édité un ouvrage
dénonçant l’affairisme syro libanais du
temps de la primature Rafic Hariri, avec
la bienveillance de la France
chiraquienne, alors que François Burgat,
officiant en tant directeur de
l’Institut français de Damas, ne s’est
jamais hasardé à la moindre production
sur cette scandaleuse situation.
Ah la belle prudence de la recherche
pour la préservation de postes
rémunérateurs… Science sans conscience
n’est que ruine de l’âme.
Sur la Libye, des titres sans
ambiguïté, qui laissent apparaître
FBurgat pour un hâbleur, voire un
bonimenteur ou pire un menteur.
http://www.renenaba.com/kadhafi-le-fossoyeur-de-la-cause-nationale-arabe/http://www.renenaba.com/libye-la-revolution-comme-alibi/http://www.renenaba.com/kadhafi-portrait-total-3/ri.
Sur l’affairisme triangulaire entre
Jacques Chirac-Rafic Hariri et le
vice-président Syrien de l’époque Abdel
Halim Khaddam, qui a gangréné la vie
publique des trois pays France,
Syrie et Liban, CF.
http://www.renenaba.com/hariri-de-pere-en-fils-hommes-d-affaires-premiers-ministres/
Récidiviste, il brandira, tel un
trophée, un texte de son compère
Leverrier Glasman paru le 29 octobre
2013 dans Le Monde, qu’il relayera,
jubilatoire, à ses ouailles.
René Naba Pro Assad?
Vraiment?
Qui parle et de quoi parle-t-on? De
ce journaliste, chrétien de naissance,
menacé de mort par les milices
phalangistes, alliées des Syriens à
l’époque, pour s’être refusé à un
alignement sectaire durant la guerre
interconfessionnelle libanaise
(1975-1990)? De ce journaliste libanais
en poste à l’AFP Beyrouth qui a subi le
siège de l’armée syrienne de la capitale
libanaise durant l’épisode de Tell el
Zaatar, l’été 1976, de même que les
tracasseries de la censure syrienne tout
au long de sa carrière durant ses
reportages à Damas, quand les tontons
flingueurs de la bureaucratie française,
-Burgat Leverrier-, bénéficiaient de la
protection diplomatique française du
fait de leur fonction en Syrie avec les
indemnités d’expatriés y afférentes.
Quand Basma Kodmani et sa sœur Hala
vivaient au crochet de l’état syrien,
protégées par l’immunité diplomatique de
la fonction de leur père? Ah le
zèle des résistants de la dernière
heure.
Entre les bénéficiaires de la
protection diplomatique et les
correspondants de guerre sans sas de
sécurité, sans filet de secours, sans
même gilet pare-balles à l’époque, entre
les intellectuels médiatiques et les bi
nationaux, il existe une différence
d’échelle, ce que semblent ignorer les
apprentis censeurs, mais qu’il m’importe
de leur préciser: Quand le Liban,
l’Algérie, la Syrie, l’Irak, la Libye,
sont ravagés par la guerre civile,
l’universitaire se borne à conjecturer,
à l’abri du besoin, du gite et du
couvert. A vérifier dans l’irréalité des
chiffres et des lettres, la validité de
ses hypothèses, quand les binationaux
d’une double culture, pâtissent dans
la chair de notre chair, les déchirures
de notre pays d’origine. Avec en
perspective un nouvel exode. Trente mois
de conflits, 120.000 morts, près d’un
million de déplacés autant de réfugiés,
n’ont pas pour autant affectés le niveau
de vie de François Burgat et d’Ignace
Leverrier, ni leurs rémunérations, ni
celles des bi nationaux franco syriens
membres de l’opposition offshore.
Dans une belle démonstration du
fonctionnement réticulaire de son clan,
ce message de ILeverrier, relayé par
FBurgat sur Facebook sera amplifié par
Kodmani Junior sur son site
http://souriahouria.com/modalites-et-supports-de-la-communication-du-regime-syrien-par-ignace-leverrier.
De nouveau sur la page Facebook de
FBurgat, visiblement hanté par son
contradicteur, au point de laisser ainsi
toute latitude à des commentaires d’une
grande indigence morale, quand bien même
passibles de poursuite pour diffamation.
Zaineb B-l René Naba grande figure du
journaliste mercenaire ou plus
exactement du mercenaire journaliste…
Hier, à 17:18 ·
Naba, journaliste mercenaire? Que
dire de François Burgat, le subventionné
européen, bénéficiaire, -en sus de son
salaire de l’ordre de dix mille euros
par mois environ, au titre de Directeur
d’Institut expatrié-, d’une subvention
de deux millions d’euros du Conseil
européen des relations extérieures.
Avec, en prime, aux frais du
contribuable, une prolongation
d’activité au-delà de l’âge de la
retraite pour vaticiner sur le Monde
arabe et musulman des propos du genre «Assad
diviser pour survivre» , le titre de son
dernier ouvrage «Pas de printemps pour
la Syrie», comme si la règle «divide to
rule» n’avait pas été poussée à son
paroxysme par les colonisateurs
européens pour maintenir leur emprise
sur la sphère arabo-musulmane. Drôle de
raisonnement que d’imputer au pouvoir
syrien l’échec de son opposition à le
renverser, et non à leurs divisions,
nombreuses, et à leur incompétence,
criarde.
Que dire de la sœur de la gérante du
site, Basma Kodmani, multicartes
émargeant sur une pluralité de budget:
Un budget français en tant
qu’universitaire française, et, en sa
qualité de directrice de l‘ARI (Arab
Reform Initiative), une rétribution de
fonds mixtes de cette structure financée
notamment par les Emirats arabes Unies.
Une structure initiée par Harry Siegman,
membre du Council of Foreign Relations,
activiste influent de la communauté
juive progressiste de New York, via son
lobby «ME-USA project», le projet
américain pour le Moyen-Orient. Au point
que les Frères Musulmans de Syrie
réclameront son expulsion de la
direction de l’opposition pour ses
extravagances diplomatiques et
financières.
Que dire de Bourhane Ghalioune, qui
quémandait au Qatar, en sus de son
salaire d’universitaire français, un
million de dollars tous les cinq jours,
pour son train de vie de chef de
l’opposition et autant pour l’Armée
Syrienne Libre? Soit en 18 mois de
présidence près de 108 millions de
dollars. Un salaire de PDG d’une
multinationale. Vive les révolutions
pétro monarchiques. A propos de la
demande démission de Basma Kodmani par
les Frères Musulmans et du virement par
le Qatar d’un million de dollars chaque
cinq jours à Bourhane Ghalioune. CF: «La
Brigade Al Farouk nous tue», message des
combattants de l’intérieur à la
hiérarchie de l’opposition sur les
exactions de la brigade Al Farouk à Homs
http://www.al-akhbar.com/node/63540.
http://www.al-akhbar.com/sites/default/files/pdfs/20120418/p21_20120418.pdf
E – Romain Caillet:
L’appendice thésarde de François Burgat
En une belle démonstration du
fonctionnement réticulaire du réseau, le
message de FBurgat a été en activement
relayé et commenté par son appendice
thésarde basée à Beyrouth, Romain
Caillet, en un langage châtié qui fait
honneur à l’Université française et à la
perspicacité de son tuteur quant au
choix de son disciple.
@RomainCaillet : L’agent iranien
René Naba, sévissant sur
http://Oumma.com, et ses contradictions
RCaillet, boursier de l’Etat français
apparait d’ailleurs au vu de sa
production comme un des principaux
pourvoyeurs du site néo islamiste
Islametinfo:
@Islametinfo René Naba dans le genre
paternaliste n’est pas mal non plus :
http://www.renenaba.com/l-islam-otage-du-wahhabisme/
Du bel usage des bourses de
l’enseignement supérieur et de la
rigueur de la recherche académique.
Agent iranien René Naba? Dans le genre
paternaliste? Voyons voir.
http://blogs.mediapart.fr/blog/hedy-belhassine/221013/larabie-saoudite-un-royaume-des-tenebres
.
Nullement saisi par le doute surtout
lorsqu’il s’agit de campagne de
désinformation préludant aux offensives
atlantistes contre le Monde arabe comme
ce fut le cas en Irak, et la guerre anti
soviétique d’Afghanistan, le plus grand
détournement du combat arabe de la
Palestine vers Kaboul, le quatuor
-François Burgat, Ignace Leverrier-Thomas
Pierret Romain Caillet- se lancera
à l’assaut d’Oumma.com.
Romain Caillet @RomainCaillet – 8
Nov @Mu_Ha_Mad @SimNasr http://Oumma.com
n’est pas un site d’information mais une
officine de propagande pro-iranienne et
pro-Assad
Alors rebelote: Oumma.com pro
iranien ? Victime d’une «prise de
guerre» de René Naba?
Monstruosités proférées François Burgat
et naturellement par ses phalanges,
Ignace Leverrier sur les colonnes du
Monde et Thomas Pierret (Médiapart), de
même que Romain Caillet, sans
possibilité d’exercer un droit de
réponse tant dans le Monde que Médiapart.
Voyons voir une fois encore. Oumma.com,
le plus important site francophone
d’Europe occidentale de sensibilité
arabo musulmane, compte près d’un
millier de contributeurs de différentes
sensibilités, de divers horizons,
notamment l’ambassadeur des Etats Unis
en France, les politologues Gilles Kepel
et Jean Pierre Filiu, le préfet Bruno
Guigue, sans compter des théologiens,
des humoristes et un capital de
plusieurs milliers d’articles.
Sur ce lot, en dix ans, une
cinquantaine d’articles sont
attribuables à René Naba, soit cinq par
an, pas tous exclusivement consacrés à
la Syrie, un nombre significatif au
passif colonial non purgé de la France,
d’autres à la guerre d’Irak, au Liban à
la Palestine, aux pétromonarchies du
Golfe et naturellement aux stratégies de
communication qui l’autorisent à porter
la contradiction à des analyses
fantaisistes. Une lecture en
contrechamps du discours dominant, le
traitement des angles morts de la
politique internationale.
René Naba et Oumma.com pro-iranien?
Ou Bandar Ben Sultan, le chef suprême du
djihadisme planétaire, le plus ferme
partisan de l’invasion américaine de
l’Irak, qui a provoqué, par contrecoup,
la destruction des assises sunnites du
pouvoir irakien et permis à l’Iran de
bénéficier d’un effet d’aubaine? Ou Al
Qaîda, la créature de la dynastie
wahhabite, dont le raid meurtrier contre
les symboles de l’hyperpuissance
américaine, le 11 septembre 2001, a
entrainé, par ricochet, la destruction
de l’Irak, en compensation de l’Arabie
saoudite, chef de file sur le plan
spirituel du Monde sunnite? Ou enfin la
corporation de la presse atlantiste dont
la propagande de guerre a préparé
l’opinion occidentale à l’invasion de
l‘Irak et à l’affaiblissement
conséquente des Etats Unis, le meilleur
allié de l’Arabie et d’Israël dans la
zone?
Pointer la prééminence de ce
journaliste franco libanais dans la
définition de la politique éditoriale du
site constitue une insulte à
l’intelligentzia française, à ses
lecteurs et au rôle pilote des
fondateurs du site dans le développement
d’un débat pluraliste en France et dans
la dénonciation de nombreuses turpitudes
des dirigeants arabes ou musulmans.
Sauf à vouloir jeter en pâture à
l’opinion les noms de leurs
contradicteurs, dans la pure tradition
des «corbeaux» qui ont tant ravagé les
campagnes françaises, une délation
subliminale qui a constitué, sous Vichy,
un des plus importants coefficients de
remplissage des convois de Drancy.
Un journaliste sur un site, seul,
face à la quasi-totalité des grands
médias, les quotidiens parisiens
subventionnés, une singularité dans le
Monde occidental, tout comme les grands
vecteurs audiovisuels, également
subventionnés par le contribuable,
responsable à lui tout seul de la
défaite diplomatique et médiatique
française? Insigne honneur pour une
personne dont l’acharnement à son égard
témoigne de l’indigence intellectuelle
et mentale de ses détracteurs. Décliné
sur les divers segments médiatiques, en
autant de variations sur le même thème,
il a retenti dans ses propos conjugués
comme «le discours de vaincus» du
quartette islamophiliste, signant par
là-même la défaite des branquignoles de
la pensée stratégique française.
Prolixe, Romain Caillet apparaitra
rétrospectivement comme le premier
thésard émargeant sur le budget public
de l’Etat français se commettant
d’office à une mission d’insulte
publique, sans le moindre rappel à
l’ordre de la tutelle, sans être
désavoué par son patron de thèse.
F- «L’islamophilisme».
L’erreur est humaine mais sa
répétition est diabolique. Un
spécialiste qui se trompe lourdement sur
l’objet de sa spécialisation cesse
d‘être un spécialiste. Cela sera son cas
en Libye, comme en Syrie, comme
auparavant en Tunisie. En fait François
Burgat est atteint d’islampohilisme; Un
vocable utilisé dans les milieux
universitaires pour désigner le zèle
intempestif, sur fonds d’imprécations et
d’approximations, de ces nouveaux
prédicateurs de la société informelle,
se départissant de leur rigueur
académique pour instrumentaliser leur
savoir au service de leur commanditaire,
dont l’effet retard est de susciter, par
contrecoup, une islamophobie. Drôle de
comportement pour un universitaire
grassement subventionné qui consacre une
large fraction de son temps à des
attaques ad hominem. Drôle d’exemple
pour ses disciples. Ne décolérant pas,
il usera de la même rengaine face à ses
divers interlocuteurs, sans emporter
leur adhésion.
Le diagnostic de Chérif Ferjani:
«François Burgat en porteur de valises
des islamistes»
Au scalpel, un universitaire
franco-tunisien Chérif Ferjani (Lyon II)
qualifiera François Burgat de «porteur
de valises des islamistes»,
diagnostiquant sa pathologie: «François
Burgat est plus fidèle à ses amis d’Ennahda
que beaucoup d’islamistes qui ont fini
par réaliser les impasses de
l’idéologisation de l’islam…C’est
l’occultation de ces faits qui permet à
François Burgat de maquiller l’échec de
ses amis islamistes en réussite.
Et de décortiquer sa méthode en une
démonstration implacable:
Il (FB) a toujours accusé, dans les
mêmes termes que ses amis islamistes, la
gauche, les syndicalistes, les
féministes et les laïcs qui luttent pour
une démocratie respectueuse des droits
humains de «connivence avec l’Occident
impérialiste et la dictature. Il
continue à le faire alors que c’est
précisément leur résistance pacifique
qui a évité jusqu’ici à la Tunisie de
sanctionner le coup d’Etat islamiste par
un coup d’Etat militaire ou policier
comme en Egypte, soulignera Chérif
Ferjani, couvrant de ridicule
l’ancienne idole de la jeunesse néo
islamiste.
L’universitaire franco algérien
Haoues Seniguer, (Lyon II), tempérera,
pointant une forme de «néo-orientalisme
non islamophobe» chez François Burgat,
dans un ouvrage intitulé «Petit précis
d’islamisme» paru aux Editions
L’Harmattan en Novembre 2013.
Cf. annexe documentaire:
L’intégralité du texte de Chérif Ferjani
sur le jeu trouble de François Burgat en
Tunisie. Et sur ce lien, la
totalité des analyses des chercheurs de
Lyon 2 membres du Gremmo
http://www.gremmo.mom.fr/ Groupe de
recherches et d’études sur la
Méditerranée et le Moyen-Orient.
Pour aller plus loin sur les dérives
des spécialistes autoproclamés du Monde
arabe particulièrement de la
Tunisie:
http://www.renenaba.com/les-thuriferaires-libanais-de-la-dictature-ben-ali-sur-le-grill-tunisien/http://www.renenaba.com/les-thuriferaires-libanais-de-la-dictature-ben-ali-sur-le-grill-tunisien/
G) – Ignace Leverrier, un
stakhanoviste de l’intoxication tenant
un discours de vaincu.
Caméléon, Ignace Leverrier, animateur
du blog «un œil sur la Syrie» au sein du
journal Le Monde, se nomme Wladimir
Glasman dans «Médiapart». Pétitionnaire
compulsif, il entrainera son clan dans
l’aventure, sa sainte trinité dans cette
entreprise, sa firme dans cette
pantalonnade: Le père Wladimir, son fils
Frantz Glasman, stagiaire arabophone au
ministère de la défense, et le Saint
Esprit Viviane, médecin. Plus
clairement dit, le chef du clan, avec le
Quai d‘Orsay pour corps de rattachement,
et son rejeton, le ministère de la
défense pour port d’attache, se
trouveront ainsi en état de transfusion
avec les deux ministères régaliens les
plus engagés dans la bataille de Syrie.
Joueur de bonneteau, Ignace Leverrier,
-de son vrai nom Wladimir Glasman, alias
«Al Kazzaz», son sobriquet en arabe du
temps où il exerçait ses fonctions de
bibliothécaire à Damas-, n’abuse
personne sauf sans doute lui-même sur
ses capacités de dissimulation et de
suggestion. Cet appel paru dans
Médiapart porte, en effet, la signature
du clan: Wladimir Glasman (2eme ligne),
Thomas Pierret (15eme ligne), François
Burgat (22me ligne), Romain Caillet
(24eme ligne), Viviane Glasman (35eme
ligne), Hala Kodmani (40eme ligne) et
Frantz Glasman (60eme ligne).
http://blogs.mediapart.fr/blog/thomas-pierret/230813/syrie-qui-ne-dit-mot-consent
Mauvaise foi ou ignorance, Ignace
Leverrier, en poste pendant près de dix
ans en Syrie aura tout faux sur la
Syrie. Ainsi à propos des armes
chimiques, il estimera, le 10 septembre
2013 sur RFI, alors que le reflux
occidental s’amorçait que «Damas va
reporter indéfiniment la réponse sur les
armes chimiques», sans se douter que la
Syrie aura achevé leur démantèlement
sous contrôle international moins d’un
mois plus tard.
http://www.rfi.fr/zoom/20130910-ignace-leverrier.
Dans une opération de diversion, il ne
pipera mot des otages occidentaux en
Syrie, le père Paolo Dall’Oglio, un
prêtre jésuite italien kidnappé par un
groupe islamiste, une version locale Al
Qaida, alors qu’il se proposait de
négocier avec des dirigeants de l’Etat
islamique d’Irak et du Levant (EIIL) la
libération de personnes kidnappées, de
même que le sort de quatre journalistes
français retenus en otages en Syrie
depuis juin 2013 sans doute également
par la branche syrienne d’Al Qaida,
Didier François (Europe 1), Edouard
Elias free-lance, Deux journalistes
français, Nicolas Hénin, reporter, et
Pierre Torrès, photographe.
Pas un mot également sur les méfaits
au Mali d’Ansar Eddine, l’organisation
humanitariste du Qatar, ni sur la
duplicité du Qatar, le principal
financier de l’opposition off-shore, ni
sur la schizothymie de la France, son
principal parrain occidental, combattant
les néo islamistes au Mali et soutenant
les djihadistes en Syrie. Pas un mot non
plus sur le ressentiment syrien a
l’égard de l’équarrissage de leur pays,
au mépris des promesses formelles et
écrites d’Aristide Briand, le ministre
des affaires étrangères de l’époque, au
négociateur français Georges Picot, ni
de la reconstitution de la nouvelle
alliance entre la France et la Turquie,
les artisans du démembrement de la
Syrie.
Cf. annexe documentaire 2
«Document Paris 2 novembre 1915
(Archives du ministère des affaires
étrangères) Instructions d’Aristide
Briand, ministre des Affaires étrangères
(1862-1932) à Georges Picot, consul de
France à Beyrouth.
L’homme boycottera ostensiblement
l’un des rares chefs de l’opposition
démocratique syrienne, non asservi au
pouvoir de l’argent, ni à la tutelle
atlantiste et pétro monarchique, Haytham
Mannah, au prétexte que ce vétéran de la
lutte pour les droits de l’homme n’a pas
été choisi par le peuple. Comme si
tous les bi nationaux de l’opposition
syrienne, confortablement installés dans
les pays d’exil, à l’abri du risque et
du besoin, ont été frappés du sceau de
la légitimité populaire, de Ghassane
Hitto (Kurde, Etats Unis) ou de Abdel
Basset Sida (Kurde, Suède). Haytham
Mannah, l’homme qui assurera,
précisément, sur recommandation de son
collègue communiste Riad Turk, la
jonction de Wladimir Glasman avec
Sadreddine Bayanouni, le chef de la
branche syrienne des Frères Musulmans,
dans la décennie 1980, marquée sur le
plan syrien par la révolte de Hama
(1982), désormais abondamment courtisé
par les chancelleries occidentales. Ah
la belle ingratitude.
Pour mémoire, Haytham Mannah
recueille l’adhésion de 20 pour cent de
la population syrienne contre 7 pour
cent pour la coalition soutenue par I.
Leverrier, selon le dernier sondage
réalisé par les Américains en prévision
de Genève II
Le blogueur développera, en guise
d’argumentaire, une suite ininterrompue
de palindromes. Un argumentaire non
fulminant, qui tonne comme la foudre,
mais fuligineux qui projette de la suie.
Une thématique invariable avec des
termes interchangeables. Omniscient,
insupporté par la contradiction, il
inonde son contradicteur de ses
imprécations. Un de ses contestataires
qui a passé deux ans dans l’audiovisuel
français donne ceci sous la plume de
Glasman Leverrier: «Les contradictions
ne manquent pas dans l’argumentaire
“nationaliste” à deux vitesses de Naba.
Celui qui prive Bassma Kodmani ou
Bourhan Ghalioun de leur légitimité de
citoyens syriens du seul fait de leur
parcours professionnel en France oublie
ainsi qu’il a été lui-même de très
nombreuses années un rouage discipliné
de l’audio-visuel français d’Etat».
«Argumentaire nationaliste à
deux vitesses de Naba»? Vraiment?
Les mots ont un sens et ne sauraient
constituer une enfilade de paroles
verbales: Entre les binationaux de
l’opposition syrienne off-shore et le
journaliste franco libanais, il existe
une différence de stature en ce que le
journaliste n’a jamais porté les armes
contre son pays d’origine, ni contre son
pays d’adoption. Jamais appelé au
renversement du système politique de son
pays d’origine, depuis son pays
d’adoption. Et vice versa. Jamais
la moindre subvention. La moindre
faveur. Le moindre passe-droit. Jamais.
«De très nombreuses années un
rouage discipliné de l’audio-visuel
français d’Etat»? Vraiment ?
Dans la pure tradition de l’agit prop
des régimes totalitaires, ce bureaucrate
docile, qu’il a été dans sa carrière,
qui explique sa longévité
administrative, ignore l’irrévérence
dont peuvent faire preuve des
journalistes impertinents. Sans craindre
le ridicule, il assignera une servitude
de servilité à l’ensemble du personnel
de l’audiovisuel public, au mépris du
comportement de glorieux confrères tels
Bernard Langlois et Michel Polack. Pour
les besoins de sa démonstration, il
gommera le fait que sa cible a effectué
l’essentiel de sa carrière à l’Agence
France presse, sur le terrain, au bureau
régional de l’AFP à Beyrouth, en tant
que correspondant de guerre pour le
Moyen Orient, puis, à Paris, en tant que
responsable du Monde arabo musulman au
service diplomatique de l’AFP.
Vingt-cinq ans d’AFP et deux ans
seulement en tant que conseiller du
directeur général de RMC Moyen orient,
une radio commerciale de droit
monégasque et non «de très nombreuses
années un rouage discipliné de
l’audiovisuel français d’état».
http://www.renenaba.com/il-etait-une-fois-la-depeche-dagence/
Autre exemple: Michel Samaha,
l’ancien ministre libanais, ancien
interface entre la France et la Syrie,
inculpé de tentative de subversion pro
syrienne au Liban: «Pour décrypter la
nature exacte de l’agenda de René Naba
dans la crise syrienne, il suffit, sans
se laisser induire en erreur par
quelques pages destinées à brouiller les
pistes, d’aller à l’essentiel On le
trouve dans les paragraphes que, sous le
titre “Un
procès politique sous habillage
juridique”, l’intéressé a naguère
consacré à la défense de Michel Samaha.
L’ancien ministre phalangiste libanais,
chargé par Bachar al Assad de sa
promotion médiatique, venait d’être
arrêté en août 2012, en flagrant délit
de participation à une terrifiante
entreprise de manipulation, ourdie avec
l’aval des plus hautes personnalités du
régime par les services syriens».
En fait Glassman Leverrier pratique
la dissimulation en ce que le titre
exact de ce papier est :
http://www.renenaba.com/liban-tsl-un-proces-politique-sous-habillage-juridique/
http://www.renenaba.com/libantsl-un-proces-politique-sous-habillage-juridique-2/
Le texte traitait des distorsions
dans le fonctionnement du Tribunal
Spécial sur le Liban chargé de juger les
assassins de l’ancien premier ministre
Rafic Hariri. En dix pages, deux volets,
il abordait d’une manière marginale le
cas de Michel Samaha, consacrant trois
paragraphes à cette affaire, en pointant
le discours disjonctif des pouvoirs
publics dans cette affaire libanaise,
notamment le jeu trouble d’un agent
triple Milad Kfouri.
H – Grandeur et décadence d’un
journal au-dessus de tout soupçon
S’exonérant de toute considération
déontologique, sans doute du fit de son
auguste hébergement, il donnera
libre cours à son travail de
désinformation. En une curieuse
conception de l’information, Le Monde
refusera aux cibles de son graphomane
anonyme un droit de réponse, pourtant
justifié par des attaques injustifiées.
Comble d’incohérence de la part d’un
journal détenu par le grand capital,
bénéficiant néanmoins d’une subvention
publique annuelle de 16 millions d’euros
pour 2012, dans un pays sous pression
fiscale extrême, qui refuse au
contribuable qui le subventionne le
droit d’exposer son point de vue, c’est
à dire d’user de sa liberté d’expression
pour laquelle il consent une aide
directe au journal qui s’arroge la
liberté de diffamer quiconque déplait à
sa ligne éditoriale. Tout au long de
cette séquence, «un œil sur la Syrie»
aura été un regard torve d’un borgne
politique; un intellectualoïde dévoyé
dans un islamophilisme inconsidéré, dont
les dérives lui vaudront le sobriquet
infamant de «stakhanoviste de
l’intoxication».
http://blogs.mediapart.fr/blog/vincent-truffy/160412/subventions-la-presse-passe-au-controle
Au diapason du Quai d’Orsay, son
hébergeur, le Monde, un journal jadis
prestigieux en pâtira inexorablement. La
«Grandeur et décadence d’un journal
au-dessus de tout soupçon» sera décrite,
avec une précision méticuleuse, par
Ahmad Ben Saada (professeur de
physique-Canada), titulaire du prix
«Raymond Gervais» pour l’excellence en
pédagogie décerné par l’association pour
l’enseignement de la science et de la
technologie au Québec (APSQ) en
Novembre 2010.
http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=241:grandeur-et-decadence-dun-journal-au-dessus-de-tout-soupcon&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119
Ainsi que par:
http://www.marianne.net/Madame-la-directrice-du-Monde-voila-pourquoi-votre-editorial-m-a-scandalise_a231663.html
Le Monde pourrait d’ailleurs
connaitre un sérieux problème de
crédibilité si l’information de Seymour
Hersh (New Yorker) venait à être
confirmée. Selon le journaliste
américain, l’administration Obama aurait
caché que le Front Al-Nosra pouvait
produire du gaz sarin, pour mieux blâmer
le régime syrien. Les autorités
américaines estiment que l’accusation
n’est pas étayée.
Dans un long article publié par la
London Review of Books, Seymour Hersh
-récompensé dans le passé pour sa
couverture du
massacre de My Lai pendant la guerre
du Vietnam ou encore celle du
scandale de la prison d’Abou Ghraïb en
Irak– a accusé l’administration
Obama de «manipulation délibérée du
renseignement» dans l’affaire des armes
chimiques syriennes.
Des responsables de l’administration
ont fait part de leur scepticisme devant
cet article que des journaux américains
auraient refusé de publier car ils le
jugeaient insuffisamment étayé.
Sans aller jusqu’à affirmer que le
régime de Bachar al-Assad n’est pas
responsable de l’attaque chimique du 21
août dans la banlieue de Damas, Seymour
Hersh soutient que les accusations de
Barack Obama le 10 septembre ne
s’appuyaient selon lui pas sur des
renseignements interceptés en temps réél
mais sur une analyse des communications
a posteriori.
III – A l’attention de la génération
de la relève journalistique: La Syrie,
le Trafalgar de la France au XXI me
siècle.
La Syrie a été le Trafalgar de la
France au XXI me siècle, tant sur le
plan diplomatique que sur le plan
médiatique. Pour prévenir la répétition
d’un tel naufrage, il importe que
soient clairement réaffirmés les
fondamentaux du combat politique et de
la déontologie journalistique
1: Le placement de la campagne anti
syrienne sous l’égide de Bernard Henry
Lévy et de Bernard Kouchner, en
juillet 2011, en association avec les
Frères Musulmans, sans tenir compte de
la profonde révulsion qu’inspire dans le
Monde arabe le duo du Darfour
partitionniste du Sud Soudan, a
constitué une erreur criminelle en ce
qu’il a durablement détourné d’opposants
historiques de la structure off-shore.
2: Le parrainage ostentatoire de la
France à une opposition dirigée par des
universitaires syriens salariés de
l’administration française a obéré son
discours moral et humaniste en ce que
l’opération est apparue au sein de
larges couches d‘une opinion syrienne
farouchement nationaliste comme la mise
en selle d’ «arabes de service», sous
tutelle de l’ancien pouvoir colonial,
pour des équipées hégémoniques
occidentales en terre arabe. Erreur
imputable au premier chef à une
psychorigidité nourrie d’une nostalgie
de grandeur sous tendant un retour du
refoulé d’un passif colonial non purgé.
3: Le parachutage de binationaux
franco syriens à la tête de l’opposition
syrienne, sans ancrage sur le terrain,
de surcroit opérant depuis Paris, a
justifié l’appellation «opposition
offshore» en ce que cet attelage est
apparu comme un remake du vieux schéma
des «exilés de Coblence», ces fameux
monarchistes qui se sont alliés aux
ennemis de la France pour vaincre la
Révolution.
4: Les piètres performances de cet
attelage de même que les rivalités
internes ont achevé de le déconsidérer.
Souvenons-nous de la tonitruante
déclaration de Bourhane Ghalioune
annonçant prématurément la rupture des
relations stratégiques entre la
Syrie et l’Iran, sans consultation
préalable du peuple syrien.
5: La fonction d’un bi national n’est
pas d’être le porte-voix de son pays
d’accueil, ni son porte-serviette, mais
d’assumer avec vigueur la fonction
d’interface exigeant et critique. Un
garde-fou à des débordements
préjudiciables du pays d’origine et du
pays d’accueil. Dans l’intérêt
bien compris des deux camps, le
partenariat binational se doit de se
faire, sur un pied d’égalité et non sur
un rapport de subordination de l’ancien
colonisé, le faisant apparaître comme le
supplétif de son ancien colonisateur. De
la même manière, le devoir d’un
intellectuel progressiste est de faire
conjuguer Islam et progressisme et non
de provoquer l’abdication intellectuelle
des progressistes devant un islamisme
basique, invariablement placé sous les
fourches caudines israélo-américaines.
6: Un binational qui rallie son pays
d’accueil pour prendre les armes contre
son pays d’origine apparaitra aux yeux
de ses nombreux compatriotes sinon un
supplétif de son pays d’accueil et un
traitre à son pays d’origine, à tout le
moins une personne d’un opportunisme à
tout crin et d’une grande ingratitude,
particulièrement s’il a bénéficié des
bienfaits du pouvoir. Pour la
crédibilité de leur démarche et leur
dignité, les binationaux franco syriens
de l’opposition off-shore auraient dû
rallier sur le terrain leur compagnon de
lutte et non se pavaner dans les salons
feutrés des chancelleries occidentales,
faisant de la révolution syrienne la
première révolution en costumes
cravates, talons aiguilles et cartes de
crédit, cédant le terrain aux
djihadistes.
7: Une universitaire syrienne, ayant
émargé sur le budget de l’Etat syrien
tout au long de sa scolarité du fait des
responsabilités de son père au sein de
la haute administration syrienne, et
porteuse de la nationalité française,
c’est-à-dire de l’ancien pouvoir
mandataire, n’a pas qualité à prendre la
tête de l’opposition à son pays
d’origine, sauf à renoncer à sa
nationalité française, à démissionner de
ses fonctions et surtout à son salaire
français. Imaginons le tollé qu’aurait
suscité un français boursier de l’Etat
français, qui aurait opté pour la
nationalité syrienne pour prendre depuis
Damas la tête de l’opposition française
pour engager une guerre de libération de
la Corse, de la Bretagne ou du Pays
basque.
8: Le devoir d’un journaliste est de
déconstruire le discours dominant de la
pensée occidentale, particulièrement les
manigances de l’ancien pouvoir colonial,
parallèlement aux dénonciations des
tares des régimes arabes, pas uniquement
le régime syrien. De combattre le
discours disjonctif occidental en même
temps que la confusion mentale arabe. A
penser au besoin contre son propre
camp, un impératif catégorique.
9: La France, qui a procédé à
l’équarrissage de la Syrie, n’est pas
légitime pour décréter le système
politique du pays anciennement sous son
mandat. De même que la Turquie,
bénéficiaire du démantèlement de la
Syrie (Alexandrette), d’autant plus
impérativement que Place Taqsim a
apporté la preuve de la face hideuse de
l’autoritarisme néo-ottoman erdoganien.
10: Une révolution qui bénéficie du
soutien de la totalité des
pétromonarchies parmi les plus
rétrogrades et les plus répressives du
Monde fait problème. La condamnation de
la dictature syrienne doit être aussi
ferme que la condamnation des
pétromonarchies toutes aussi
autoritaires, népotiques que le régime
syrien.
11: L’Otan, l’adversaire le plus
résolu aux aspirations du Monde arabe,
particulièrement les Etats-Unis, le
protecteur d’Israël, ne sauraient être
un partenaire fiable dans l’avènement de
la démocratie dans le Monde arabe,
particulièrement si nous gardons en
mémoire les précédents de l’Iran
(Mohamad Mossadegh-1953) et du Chili
(Salvador Allende-1973).
12: Le Monde arabe se doit de se
libérer de la tutelle de l’Otan et de
l’Islam wahhabite pour gagner le respect
des autres partenaires de la scène
internationale. Songeons à la piteuse
prestation du prédicateur Youssef Al
Qaradawi implorant les Etats Unis
d’Amérique de bombarder la Syrie, un
pays qui a soutenu trois guerres contre
Israël, rendant ainsi obsolète
l‘accusation traditionnelle de «croisade
contre l’islam». Songeons au Mufti
de l’Université Al Azhar quêter un
blanc-seing du pape François pour
décréter «l’Islam une religion de Paix»,
pour mesurer les dérives mentales qui
affligent la classe politico religieuse
du monde arabe.
13: Il appartient aux Musulmans et
aux Arabes, leurs dignitaires, leurs
dirigeants, leurs amis, y compris les
contestataires en leur sein, de faire le
ménage, de purger de leurs rangs les
trafiquants de religion et de mettre un
terme à cette prolifération
invraisemblable de mécréants. Une tâche
qui relève de notre devoir et de notre
responsabilité morale, non d’une faveur
octroyée par les occidentalistes
paternaliste, gardant à l’esprit «la
guerre antisoviétique d’Afghanistan
(1980-1990), le plus grand détournement
du combat de Palestine, au prétexte de
la guerre contre l’athéisme.
14: Tant sur le plan diplomatique que
médiatique la Syrie aura été pour la
France son Trafalgar du XXI me siècle.
Gardons-nous donc des «islamophilistes»
et des «Arabes de service» et de leur
zèle intempestivement ravageur. Ces
«native informant», à la légitimité
purement médiatique, qui accaparent la
parole d’une communauté sans en être
représentatif, si bien décrits
d’ailleurs par Pascal Boniface, auteur
d’un ouvrage au titre prémonitoire «Les
intellectuels faussaires».
15: La libération et la
démocratisation du Monde arabe se fera
par les Arabes ou ne se fera pas. En
aucun cas à l’ombre des tomahawks
atlantistes. En aucun cas avec les
binationaux franco arabes dans le rôle
de supplétif. Cela vaut pour la Syrie,
comme pour l’Arabie saoudite, le
principal pourvoyeur du djihadisme
erratique sur la planète, le fossoyeur
du destin arabe.
Document 1: Texte intégral de Cherif
Ferjani concernant le jeu trouble de
François Burgat en Tunisie
Document 2: «Document Paris 2
novembre 1915 (Archives du ministère des
affaires étrangères) Instructions
d’Aristide Briand, ministre des Affaires
étrangères (1862-1932) à Georges Picot,
consul de France à Beyrouth. Document
publié dans «Atlas du Monde arabe
géopolitique et société» par Philippe
Fargues et Rafic Boustany, préface de
Maxime Rodinson (Editions Bordas). In
«Du Bougnoule au sauvageon, voyage dans
l’imaginaire français» René Naba
Harmattan 2002.
Le sommaire de René Naba
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