En point de mire
France: Manuel Valls, l’homme qui s’est
opposé à la libération de Georges
Ibrahim Abdallah
René Naba
Mardi 1er avril 2014
Paris - Manuel Valls, nouveau premier
ministre de France, s'est distingué lors
de son passage au ministère de
l'intérieur, par son opposition résolue
à la libération de Georges Ibrahim
Abdallah, en dépit d’une décision de la
justice française ordonnant sa remise en
liberté, en dépit du fait que ce
prisonnier libanais ait purgé sa peine,
faisant de ce militant pro palestinien
au même titre que l’américain Moumia
Abou Jamal, les deux doyens des
prisonniers politiques du Monde; un déni
de droit qui constitue un de ses rares
titres de gloire à son passage place
Beauvau.
I – Le zèle
d’un philo-sioniste néophyte.
Son tropisme pro-israélien le portera
à témoigner un zèle au-delà de toute
décence, qu’impose sa fonction, au-delà
de toute limite qu’exige sa tutelle du
ministère des cultes qui lui commande de
favoriser, non la discorde, mais la
concorde nationale.
Lié de son propre aveu, «de manière
éternelle à la communauté juive et à
Israël» (1), il réservera son premier
déplacement ministériel en province, le
21 Mai 2012, pour un dîner avec le CRIF
PACA Marseille.
Stigmatisant à cette occasion
le boycott d’Israël, mais non la
phagocytose de la Palestine ou sa
rétention des recettes d’exportation des
produits de Cisjordanie, il se placera
ainsi sur la même longueur que Richard
Prasquier, l’ancien et nouveau président
du CRIF, dont la tonitruance
inconditionnellement pro israélienne
s’accommode mal du positionnement qui se
veut «normal» du nouveau président
français.
Sa profession de foi, -lors du
lancement du groupe d’amitié avec
Israël, le nouveau lobby français pro
israélien en pleine campagne
présidentielle en avril 2012, «Israël,
grande nation parmi les nations»-, a
retenti comme une tartarinade
démagogique.
En résonnance avec ses prises de
position xénophobes à Evry, la ville
dont il est le maire, dont il souhaitait
y implanter,-selon le modèle des
colonies israéliennes?- davantage de
«white et de blancos» pour y diluer la
population bariolée. En résonnance avec
sa volonté de dissiper les Roms de
France. En résonnance avec ses foucades
dans l’affaire de la kosovare Leonarda
comme du lycéen parisien Khatchig
Khatchatérian expulsé vers l’Arménie le
jour de son anniversaire.
Un homme controversé, au point qu’un
hiérarque socialiste, le secrétaire
national à la culture, Frédéric Hocquard
a suggéré «une mesure d’éloignement du
gouvernement à l’encontre de Valls».
C’est dire le rejet qu’il suscite dans
son propre camp. Mais non dans le camp
adverse.
En résonnance avec son comportement
abusivement dilatoire dans l’affaire
Georges Ibrahim Abdallah. Pour
l’histoire et
pour information des lecteurs,
es qualité ministre de l’intérieur,
Manuel Valls avait volontairement
retardé la signature du décret
d’expulsion de Georges Ibrahim Abdallah,
exigé par la justice française pour sa
sortie de prison, prolongeant ainsi
arbitrairement de deux mois la détention
du militant pro palestinien qui avait
purgé sa peine depuis dix ans. Dans
l’attente d’une décision de la Cour de
cassation.
Pire son philo-sionisme le portera à
surenchérir sur le standard israélien en
matière de crimes de sang, dans un excès
de zèle propre aux néophytes.
Sous le gouvernement de Jean Marc
Ayrault, les principaux ministères
régaliens du premier gouvernement de la
mandature Hollande, le ministère de la
justice (Christine Taubira), le
ministère des affaires étrangères
(Laurent Fabius), voire même le
ministère de la défense (Jean Yves le
Drian), étaient, tous, favorables à la
libération de Georges Ibrahim Abdallah,
à l’exception du ministère de
l’intérieur. Au mépris des usages
diplomatiques, qui confient au Quai
d‘Orsay, le monopole des contacts avec
les Ambassadeurs en poste à Paris,
Manuel Valls recueillaient directement
les doléances américaines et
israéliennes sur ce sujet, sans en
référer au quai d’Orsay. Pis, il
établira un standard qui outrepasse le
standard israélien en la matière.
II -
Le standard israélien et le
précédent Samir Kintar.
Israël considère qu’un crime de sang
de nature «terroriste» est
imprescriptible de même que la peine y
afférente. Par crime de sang s’entend
tout acte commis par un étranger (goy)
ayant abouti au meurtre et à
l’assassinat d’un israélien, qui se
définit d’ailleurs par acte de
terrorisme. Les règlements de compte au
sein de la mafia juive américaine ou au
sein de la mafia israélienne ne figurent
pas dans cette catégorie de même que les
crimes passionnels. De même que les
crimes commis par des goyins ou contre
des goyins. Israël s’est ainsi exonéré
des massacres de Sabra Chatila, en
septembre 1982, à Beyrouth, faisant
valoir, selon le premier ministre de
l’époque, Menahem Begin que «Des goyins
ont tué d’autres goyins en quoi Israël
est responsable?»
Samir Kintar, le militant libanais
pro palestinien, a commis un attentat en
Israël même provoquant une dizaine de
victimes dont plusieurs morts. Son crime
était théoriquement imprescriptible et
sa peine aussi. Pourtant Kintar, doyen
des prisonniers politiques arabes en
Israël, a été libéré après 24 ans de
captivité au terme d’un échange,
matérialisé par la restitution de
dépouilles de soldats israéliens contre
sa libération et celle de plusieurs
dizaines de prisonniers libanais,
palestiniens et arabes.
Il aurait été judicieux, -et il
serait judicieux pour se dégager de
cette souillure morale-, d’appliquer à
Georges Ibrahim Abdallah, la
jurisprudence israélienne en la matière,
dans une sorte de démonstration par
l’absurde. Mais Manuel Valls s’est
refusé à cette option. Devant une telle
disparité de traitement, la question se
pose de savoir «pourquoi ce qui est bon
pour Israël n’est pas bon pour la
France», un pays pourtant souverain? Ou,
alors, faudrait-il tuer deux soldats
israéliens pour obtenir la libération de
Georges Ibrahim Abdallah, en échange de
leurs dépouilles?
Un homme libre en captivité. Tel est le
paradoxe de cet homme de conviction et
de rare courage, victime des
contradictions françaises. Pleinement
Libre, mais retenu en otage de
considérations politiques françaises où
le ministère de l’intérieur fait capoter
une remise en liberté, non au nom de la
raison d’état, mais pour des
considérations électoralistes, où la
duplicité tient lieu de posture morale
en ce que le principe de la séparation
des pouvoirs, hautement proclamé surtout
depuis le scandale Jérôme Cahuzac, est
subrepticement bafoué par des arguties
de basse manœuvres politiques.
La Cour d’appel avait ordonné la
libération de Georges Ibrahim Abdallah
en subordonnant sa remise en liberté à
un arrêté d’expulsion du territoire du
ministre de l’intérieur. Beaucoup y ont
vu dans cette décision de justice une
double peine déguisée infligée au
prisonnier. Un principe prohibé par le
droit français. D’autres, tout aussi
nombreux, ont considéré que le fait de
subordonner, à tout le moins de
conditionner la mise en application
d’une décision de justice, à une
décision administrative du ministère de
l’intérieur, a constitué un cas flagrant
d’atteinte aux principes généraux du
droit, un principe constitutionnel, le
principe de la séparation des pouvoirs.
La Cour de cassation a, elle, rendu un
arrêt sans renvoi à propos de Georges
Ibrahim Abdallah. Une décision qui coupe
la voie à tout recours ultérieur
possible devant une juridiction
française. Un arrêt à la Kafka en somme
en ce que le doyen des détenus
politiques de France a déjà purgé sa
peine et sa libération ordonnée. La cour
de cassation le renvoie à sa case
départ: La prison sans fin, sans issue.
III – Une suspicion légitime.
Les positions de l’ancien ministre de
l’intérieur et nouveau premier ministre,
M. Manuel Valls, sur son attachement
inaliénable «au peuple juif et à Israël»
en raison de sa matrimonialité nouvelle
pourrait poser la question du bien-fondé
d’une action en suspicion légitime à son
encontre en ce que son positionnement
personnel et affectif, légitime tant que
d’ordre privé, est en contradiction avec
ses responsabilités politiques, dès lors
qu’elles sont affichées publiquement.
Le ministre de l’intérieur est chargé du
maintien de l’ordre, mais en sa qualité
de ministre des cultes, il a aussi en
charge le maintien de la concorde
nationale. Sauf à y voir la marque d‘un
procédé dilatoire, se pose d’une manière
sous-jacente, la question de savoir en
quoi le refoulement vers son pays
d’origine d’un prisonnier constitue-t-il
une atteinte à l’ordre public français?
Manuel Valls devait entériner
administrativement une décision
judiciaire et non se substituer à la
justice d’autant que son arrêté
d’expulsion revenait à expédier hors du
territoire national un prisonnier
sexagénaire jugé dangereux pour la
sécurité nationale.
Sa crédibilité aurait été plus grande si
la politique des pouvoirs français avait
été frappé d’une plus grande cohérence
en s’abstenant par exemple de soutenir
des djihadistes à la dangerosité
autrement plus grande que le prisonnier
libanais, en soutenant d’abord les
dictatures arabes, puis en favorisant la
prise de pouvoir par la frange la plus
extrême du djihadisme erratique en
Libye, en Syrie et en Tunisie.
Militant pro palestinien d’origine
libanaise, emprisonné en France depuis
29 ans, Georges Ibrahim Abdallah est
l’objet d’un invraisemblable déni de
droit de la part de la France, dans
l’indifférence générale de l’opinion
arabe et internationale,
particulièrement libanaise. Incarcéré
depuis 1984, il a battu le record détenu
jusque-là par Nelson Mandela (24 ans),
le chef du combat nationaliste
sud-africain, et revendique désormais le
titre de «Doyen des prisonniers
politiques dans le Monde», au même titre
que Moumia Abou Jamal.
L’homme, il est vrai, est atypique en ce
que son parcours transcende les
traditionnels clivages ethnico religieux
qui constituent les habituelles grilles
de lecture du conflit
israélo-palestinien. Militant communiste
issue d’une famille chrétienne du
Nord-Liban, ancien élève des
congrégations religieuses chrétiennes
françaises au Liban, Georges Ibrahim
Abdallah a été condamné à la peine
maximale prévue par la loi, pour
l’exécution d’un responsable du Mossad
israélien et celle d’un attaché
militaire américain à Paris en 1982.p>
Au-delà du bien-fondé de sa condamnation
sur la base de preuves sujettes à
caution, l’homme a purgé sa peine.
Libérable depuis 10 ans, il a été
maintenu en détention sur ordre direct
des États-Unis, aiguillonnées en
sous-main par Israël. Pour l’exemple, au
prétexte qu’un «crime de sang» a été
commis à l’encontre de personnes
représentants des autorités publiques.
Au-delà du débat sur la matérialité de
ce crime, en dépit de l’inégalité des
rapports de force, en raison précisément
de cette inégalité des rapports des
forces exigeons la déportation de cette
affaire et saisine de la Cour européenne
des droits de l’Homme.
IV- Le «Pays des Droits de l’Homme»…
coupable d’abus de droit.
Que la France respecte ses lois,
l’expression de la volonté générale
représentée par l’Assemblée nationale,
artisan du Code Pénal. Une peine a été
accomplie dans sa totalité. Elle
implique la libération du détenu. Une
libération qui n’est pas une faveur,
mais par application du principe de la
légalité des délits et des peines. La
peine, accomplie de manière exemplaire,
c’est-à-dire en conformité avec les
règles de bonne conduite, ouvrait droit
à une libération anticipée. Cela n’a pas
été le cas. Mais cela ne doit pas se
compenser pour autant par une détention
sinon illégale, à tout le moins
arbitraire.
L’application d’un droit ne constitue
pas une faveur, mais une obligation
morale. Le Droit applicable en France
par la France pour l’honneur de la
France. Son incarcération prolongée
signe une forme de forfaiture, le
propulsant par contrecoup, au rang du
symbole du militantisme intégral.
Pourquoi ne pas concevoir un recours
percutant devant la CEDH, (le Comité des
droits de l’homme de l’ONU), les
rapporteurs spéciaux de l’ONU, ou mieux,
un recours en responsabilité civile pour
faute de l’Etat? Pourquoi accepter
l’impunité de l’Etat? Certes, Le Droit
reste majoritairement un instrument de
la domination. Oui, mais pourquoi s’en
remettre à un rebouteux, alors qu’une
équipe hospitalière peut le guérir?
Certes, il existe une part de
méconnaissance en ce que le droit est
fort complexe et même incertain. Soit,
Mais il importe de briser la volonté
d’utiliser l’embrouillamini du droit
pour bloquer des affaires où l’action
juridique pourrait permettre de belles
avancées. Grave. Penser qu’Israël juge
tous les jours illégalement des
Palestiniens, et qu’en soixante ans, la
Palestine n’a conduit aucun procès
sérieux contre Israël, ni en Palestine,
ni ailleurs.
Une condamnation de la France par les
instances européennes serait une
victoire éclatante de grande portée
stratégique et psychologique en ce
qu’elle aura sanctionné un déni de droit
d’un pays se réclamant abusivement comme
étant le «Pays des Droits de l’Homme»…
qui se serait rendu coupable d’abus de
droit.
V- Le parcours atypique d’un homme de
conviction
Georges Ibrahim Abdallah, doyen des
prisonniers politiques arabes, est
l’honneur des Arabes, la conscience des
révolutionnaires, le remord vivant des
militants de tous bords.
Né le 2 avril 1951 à Al Qoubaiyat
(Nord-Liban), militant communiste pro
palestinien a été blessé lors de la
première invasion israélienne du Sud
Liban en 1978. Il passe pour avoir été
le chef des FARL (Fractions armées
révolutionnaires libanaises) dont il
aurait dirigé depuis Lyon les opérations
en France sous les pseudonymes Salih al-Masri
et Abdu-Qad.
En 1982, les FARL revendiquent
l’assassinat de Charles R.Ray, attaché
militaire américain à Paris, le 18
janvier 1982, ainsi que Yacov
Barsimentov, diplomate israélien (le 3
avril 1982, et blessent gravement Robert
Onan Homme, consul américain à
Strasbourg.
Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, il a
été condamné le 10 juillet 1986 à
perpétuité par la Cour d’assises
spéciale, sous les pressions conjuguées
des États-Unis et d’Israël pour
complicité d’assassinat le 28 février
1987.
Georges Ibrahim Abdallah, doyen des
prisonniers politiques à travers le
Monde au même titre que Moumia Abou
Jamal, est l’honneur des Arabes, la
conscience des révolutionnaires, le
remord vivant des militants de tous
bords. Né libre et demeuré tel. Fidèle à
son engagement. Fidèle à lui-même.
Fidèle à sa liberté, sa compagne de
captivité, durant sa période
d’incarcération.
En 30 ans de captivité, l’homme n’a
jamais renié ses convictions, jamais
déserté le combat politique, jamais été
intimidé par le comportement dilatoire
de son geôlier, le ministre socialo néo-conservateur de l’Intérieur, Manuel
Valls, relai fidèle des pressions
américaines et israéliennes. Dans
l’adversité, il a vaincu ses adversaires
fielleux qui, au déni de droit, lui ont
superposé un abus de pouvoir.
L’arbitraire dans le »Patrie des Droits
de l’Homme». Quelle infamie. Quelle
forfaiture. La marque d’un nanisme la
politique.
Georges, il est vrai, appartient à la
race des hommes libres. Pas plus «Uncle
Ben’s» que «Bounty». Ni un «native
informant» (2) ou un «rented negros» (3)
qui peuplent malheureusement nos
lucarnes et polluent nos esprits
Entre Georges Ibrahim Abdallah, Doyen
des prisonniers politiques à travers le
Monde, Samir Kantar, ancien Doyen des
prisonniers politiques arabes en Israël
et la version moderne de l’opposition
arabe, désormais invariablement
off-shore, invariablement dans les rets
de l’ancien pouvoir colonial, il existe,
il est vrai, une différence de stature.
«Y’a pas photo». La même différence de
stature entre Shirine Ebadi, Prix Nobel
de la Paix, militante des Droits de
l’Homme en Iran même, sur le territoire
de son propre pays, et les mondaines de
l’opposition cathodique de Syrie et
d’ailleurs. «Y‘ a pas photo» non plus.
C’est parure de diamants contre peanuts.
Georges Ibrahim Abdallah est le parfait
contre-exemple des opposants modernes
arabes qui se déploient off-shore
téléguidés depuis les chancelleries des
anciennes puissances coloniales, en
costume cravate et des golden-cartes de
crédit alimentées par les pétrodollars
monarchiques.
Le doyen des prisonniers politiques
arabes est l’honneur des Arabes, la
conscience des révolutionnaires, le
remord vivant des militants de tous
bords. Son incarcération prolongée signe
une forme de forfaiture, le propulsant
par contrecoup, au rang du symbole du
militantisme intégral. Inclinons nous
devant Georges Ibrahim Abdallah et Samir Kintar, son compère dans la captivité et
la dignité. Deux hommes de conviction
qui ont transcendé leur clivage
ethnico-confessionnel qui gangrène le
Monde arabe pour maintenir vivante la
flamme de la Résistance et l’empêcher de
sombrer dans la reptilité.
Que l’exemple de Georges Ibrahim
Abdallah serve de référence à la
génération de la relève. Que les hommes
épris de paix et de justice dans le
Monde se joignent au combat pour le
respect de la parole de la France tant
il importe que la France respecte sa
parole pour que le monde puisse
continuer à respecter la parole de la
France.
Une question demeure toutefois: Le
successeur de Manuel Valls place Beauvau
bravera-t-il l’interdit du Nicolas
Sarkozy de gauche en levant l’ostracisme
qui frappe l’un des plus célèbres
politiques du Monde, faisant cesser cet
abus de droit qui souille l’image de la
«Patrie des droits de l’homme»?
----------
Références
1 - Retour sur ce personnage «lié d’une
manière éternelle à Israël» cf. à ce
propos Daniel Schneidermann Arrêt sur
images 09/11/2012:
Dans les trous noirs de Wikipédia où le
Fondateur d’@rrêt sur images relate une
opération de gommage dont le ministre
socialiste de l’intérieur en a été
bénéficiaire de la part de Wikipédia:
«En France, ils sont plusieurs
«patrouilleurs», qui consacrent du temps
à y traquer les liens douteux, par
exemple vers les sites pédophiles. Un de
ses derniers coups de gomme en date,
dans la page de Manuel Valls, il a
supprimé une citation du ministre à
Radio Judaïca à Strasbourg: «Par ma
femme, je suis lié de manière éternelle
à la communauté juive et à Israël».
«Totalement anecdotique», assure un
patrouilleur.
«Quelqu’un comme Valls qui a une grande
envergure, qui a fait des choses,
prendre une citation sur une radio qui
en plus n’est pas très connue, ça
n’apporte pas grand-chose à l’article»,
dit Wikipédia Notons bien que le
«gendarme» ne dit pas que la citation
est fausse, mais simplement qu’elle est
«anecdotique», alors que Manuel Valls
est ministre de l’Intérieur et des
Cultes.
Pour aller plus loin:
La vidéo que tente de faire disparaître
Par Hicham Hamza | le 12 décembre, 2012
http://oumma.com/15107/decouvrez-video-valls
2-Native informant: personnes qui
accaparent la parole d’une communauté
sans en être représentatif, dont le
discours plait à son auditoire dominant.
3-«Rented négros»: Noirs américains qui
monopolisent le paysage médiatique pour
donner un «visage noir pour une opinion
de blancs».
---
www.renenaba.com est un média
indépendant qui ne perçoit ni de
rémunérations ni de la publicité, et ne
relève ni d’un éditeur, ni d’un groupe
de presse. La vraie valeur ajoutée du
blog réside précisément dans son
indépendance tant intellectuelle que
financière. Les sites relais qui
rediffusent nos papiers ne répercutent
pas leurs recettes sur notre production,
le prix de son indépendance, la marque
de notre indépendance. La progression
constante de notre lectorat, sa
configuration, ses exigences,
constituent pour www.renenaba.com une
marque de confiance renouvelée à l’effet
de nous inciter à aller de l’avant,
animés d’une volonté inébranlable de
poursuivre sans concession le combat
pour la dignité des hommes et la
souveraineté des peuples.
Tous droits
réservés © René Naba • 2014
Reçu de l'auteur pour publication
Le sommaire de René Naba
Les dernières mises à jour
|