La Plume à gratter
En Hollandie, c’est maintenant tous les
jours
un nouveau vaudeville, alors le 26
janvier…
Si on purgeait bébé ?
Marc Leroy
Mercredi 15 janvier 2014
De deux choses l’une : ou bien c’est
la scoumoune tenace,
La Guigne de concours, ou
bien c’est l’erreur de casting
historique, l’incompétence absolue. L’un
n’empêchant pas l’autre, d’ailleurs.
Tout ce que touchent François
Hollande et son orchestre depuis leur
arrivée à la tête de l’Etat semble en
effet obligatoirement devoir se
transformer presque instantanément en
bâton emmerdant, pour ne pas dire
merdeux. Depuis les premiers jours de
son élection, non seulement notre
président « normal » n’a eu de cesse de
jouer
L’Homme de paille,
Les Petites Mains on ne peut
plus dociles et zélées de la
mondialisation heureuse, mais il a
encore terriblement aggravé les choses
dans à peu près tous les domaines :
économie, chômage, école, famille,
immigration, insécurité, justice,
démocratie, éthique, exemplarité, image
de la France dans le monde… C’est
désormais en permanence non seulement
(et comme avec son prédécesseur) la
politique de
La Poudre aux yeux mais aussi
du (très) mauvais boulevard à tous
les étages !
Sur l’échelle qui va du scandaleux
(soumission intégrale aux lobbys
ultra-communautaires LGBT ou CRIF,
mépris du peuple, répression de la Manif
pour Tous, silence face au scandale du
NSA, rejet de la demande d’asile
d’Edward Snowden, censure de Dieudonné)
au pathétique (vanne sur l’élection du
pape, piteux renoncements sur la
politique européenne, allégeance aux
Etats-Unis et à Israël, courbettes
devant l’Arabie Saoudite et le Qatar,
soumission devant l’Allemagne et la
Commission européenne, affaire Léonarda,
patronne des Femen sur les timbres de la
République) en passant par le grotesque
(bisbilles Royal-Trierweiler, photo
officielle, cravate de travers,
cacophonie ministérielle, gaffes
diplomatiques en cascades et à présent
valse des courtisanes)… n’en jetez
plus : deux ans seulement après son
élection, pas même À
moitié chemin de son
quinquennat, le pot de chambre de normal
1er est déjà plein !
Certes, Il pourra toujours
invoquer
Les Circonstances atténuantes :
après tout, il a été élu par défaut, par
hasard, terminant premier dans un
concours de circonstances, entrant à
l’Elysée presque
Par la fenêtre suite à
Une (dé)charge de cavalerie
intempestive pour cause de bas-ventre
totalement incontrôlable du chouchou des
médias,
L’Homme qui manque le coche
élyséen, Dominique Strauss-Kahn. Une
défaillance (après les mazarinades de
François Mitterrand) décidemment bien
dans la tradition des cadors du parti à
la rose qui aurait d’ailleurs dû nous
mettre
La Puce à l’oreille. Car en
digne successeur de feu tonton et de
Dominique-nique-nique, François Hollande
n’a donc pas tardé à nous prouver qu’il
avait lui aussi, malgré son bien
improbable physique de séducteur, une
fâcheuse tendance à se soulager
Le Bourgeon sur le premier jupon
qui passe.
Un Hollande qui s’était pourtant
vendu pendant la campagne présidentielle
comme un
Monsieur Nounou normal,
rassurant et apaisant défenseur de
l’état providence, en rupture radicale
avec son prédécesseur, lui aussi
d’ailleurs fort peu à même de gérer dans
la discrétion sa vie sentimentale. On
sait donc aujourd’hui définitivement
que, sur le fond comme sur la forme, sur
la politique comme sur l’incarnation et
le respect de la fonction, la célèbre
litanie hollandienne des « Moi
président », comme l’hyper
activité verbale non suivie
d’effets du petit Nicolas, n’était que
du flan. Ce qui était d’ailleurs après
tout, concernant celui qu’on a pris
l’habitude fort taquine de surnommer
Flambi, bien dans l’ordre des choses.
Côté politique, le
bilan est désastreux…
Pour la politique avec un grand
« P », les Français ont très vite
compris. Dès le départ bien-sûr, les
moins ahuris d’entre eux ne pouvaient
qu’avoir de très gros doutes sur la
volonté (et les capacités) de François
Hollande de changer en quoi que ce soit
la route en pente mortifère pour la
France empruntée depuis plus de quarante
ans par ses quatre derniers
prédécesseurs : il y a belle lurette en
effet que le Président de la République
Française n’est plus qu’un Roi nu, un
simple représentant de commerce, un vil
exécuteur des basses œuvres décidées à
Bruxelles pour permettre, et en Europe
plus que partout ailleurs sur la
planète, l’avènement de la « concurrence
libre et non faussée » et du
capitalisme sans frontières. Ne reste
dès lors plus, pour celui qui fait en
réalité semblant de nous gouverner, qu’à
brasser du vent à coup de mesures
sociétales et clientélistes dérisoires,
à grand renfort de polémiques grotesques
et préfabriquées, le tout sous l’œil
plus que bienveillant et protecteur de
journalistes aux ordres, afin d’occuper
sans relâche l’espace médiatique en
occultant le plus possible les réalités
qui dérangent.
Mais une France
apaisée, qu’il disait…
Or, pour la présidence « apaisée »
qui « rassemble les Français »,
on a très vite vu, là aussi : mariage
homosexuel, impunité absolue des Femen
(carrément honorées par un timbre, comme
on l’a évoqué plus haut),
instrumentalisation éhontée et
totalement mensongère de l’affaire Méric,
perpétuel deux poids deux mesures,
Bonnets Rouges, allégeance servile et
obscène aux lobbies débouchant après le
mariage gay sur une ahurissante chasse
au Dieudonné et à la liberté
d’expression, et très bientôt sans doute
légalisation de l’euthanasie, en
attendant le grand retour de la PMA, de
la GPA, de la légalisation du cannabis
ou du droit de vote des étrangers… Quel
bel œuvre en effet le « Moi
Président » a-t-il érigé en à peine
vingt mois concernant la sérénité du
débat en France sur les grands ou petits
sujets de société, la lutte contre les
communautarismes, l’unité nationale et
la concorde publique !
Pour réussir en si peu de temps à
fragmenter, fragiliser comme jamais la
cohésion du pays, Hollande a installé
place Beauvau le détestable Manuel
Valls, petit caudillo hystérique,
Monsieur de Saint-Cadenas de la
liberté d’expression -quand même !- qui
nous a définitivement prouvé lors de
l’invraisemblable et totalitaire épisode
Dieudonné, et après la scandaleuse
répression à grand renfort de gardes à
vue illégales lors des Manifs pour
Tous ou des protestations on ne peut
plus pacifiques des Veilleurs,
que le mot « démocratie » était bien
pour lui
Un gros mot, tout comme
l’expression « indépendance de la
justice ». Espérons que le
cuistre traînera désormais cette double
forfaiture, cette double infamie pour
très longtemps comme
Un fil à la patte, une
incontournable casserole, qui
sonnera définitivement le glas de ses
effrénées et -pour la France- fort
préoccupantes ambitions présidentielles.
Manuel Valls à l’Intérieur, mais
aussi Vincent Peillon à la « Rééducation
Nationale », avec sa volonté elle aussi
totalitaire et ouvertement revendiquée
d’arracher les enfants à tous les
déterminismes, même familiaux, pour les
formater et réaliser le socialisme et la
révolution (1). Un Peillon reprenant par
ailleurs et avec le plus grand zèle le
combat pour l’introduction de la
théorie du genre à l’école (voulue et
initiée par Luc Chatel et Nicolas
Sarkozy lors du précédent quinquennat),
et cela dès le plus jeune âge, caressant
servilement le LGBT comme Manuel Valls
ou François Hollande caressent le CRIF,
bien dans le sens du poil. Grâce à lui,
à Christiane Taubira, à Najat Vallaud-Belkacem,
on pourra très bientôt et même plus Histoire
de rire, saluer
Monsieur votre fille ou madame
votre fils, et François Hollande ne nous
chantera même plus comme aujourd’hui « j’ai
deux amours » ou l’une des
innombrables chansons sentimentales
évoquant Paris, mais
Embrassons-nous, Folleville !
Valls et Peillon, deux ayatollahs de
la pensée inique et dogmatique,
Deux profonds scélérats, deux
bons petits soldats du Grand Orient
et deux communautaristes effrénés
« offerts » en cadeaux empoisonnés à la
France par l’actuel locataire de
l’Elysée. Sans oublier bien-sûr une
Christiane Taubira superstar médiatique
à l’injustice, moins ouvertement
sectaire et liberticide que ses deux
compères mais tout aussi efficace, et
bien plus préoccupée de vider coûte que
coûte les prisons que de faire rendre
gorge à une délinquance exponentielle
qui sort aujourd’hui des tribunaux de la
République presque systématiquement les
mains dans les poches et l’ironie
rigolarde au coin des lèvres.
Et pour ce qui est
de l’incarnation et du respect de la
fonction présidentielle…
Normal 1er nous
avait d’abord installé à l’Elysée
une favorite toujours mariée à un autre
et tellement atrabilaire, encombrante
pour ne pas dire lourdingue, qu’on
aurait pu judicieusement la surnommer la
Pompadour des Percherons,
introduisant au passage -et bien entendu
aux frais de la princesse contribuable-
alors qu’elle n’a absolument aucun
statut légal non pas
Le Secrétaire de Madame, mais
carrément ses six secrétaires :
ils ne sont en effet pas moins de six à
composer le « cabinet de travail »
généreusement alloué à la favorite
officielle (et aujourd’hui trompée aux
yeux de toute la France avec la classe
que l’on sait), mais ne riez pas trop
fort, car c’est vous qui payez.
On sait donc aujourd’hui que c’est bien
en fait notre culbutant culbuto de
président qui mériterait plutôt d’être
qualifié de percheron des Pompadours !
Car flashé par un paparazzi comme un
vulgaire chanteur de « chaud business »
alors qu’il partait tel un playmobil en
scooter faire
L’École buissonnière, pour une
petite
Séance de nuit de jambe en
l’air, François Hollande a donc une
nouvelle fois donné
Un coup de rasoir, et de belle
taille, dans la dignité de la fonction
présidentielle. Une dignité dont il ne
reste d’ailleurs aujourd’hui, et suite
aux précédents et multiples exploits de
Nicolas Sarkozy, à peu près plus rien.
Avec Valérie Trierweiler puis à
présent Julie Gayet, l’Elysée de
François Hollande est devenu
L’Hôtel du libre échange. Et
qui sait demain, et au train où vont les
choses… l’ hôtel du libre
échangisme, nous plongeant dans une
histoire de cornecul que n’aurait pas
même osé imaginer les pourtant si
prolifiques et renommés auteurs de
vaudeville qui ont aidé votre serviteur
à écrire ces modestes lignes. Hollande
conte donc en ce début d’année 2014 aux
Français qui n’en peuvent mais, et sous
l’œil rigolard de la planète entière,
une histoire de galipettes et de
maîtresse dans le placard, avec un
Président de la République Française en
tête d’affiche, mettant grotesquement en
scène non pas
Deux coqs pour une poule, mais
deux poules pour un coq. On n’avait plus
pu se foutre autant d’un chef d’Etat
français depuis la chute de train en
1920 et en pyjama de Paul Deschanel.
Bien qu’ils soient souvent bon public,
pas sûr que nos compatriotes aient pour
autant envie de crier cocorico !
Et tout cela sans même parler de
La Fille bien gardée de la très
probable future maire de Paris…
Et si on répondait
au mauvais boulevard… sur les grands
boulevards ?
Aujourd’hui, après toutes les
casseroles et pitreries évoquées plus
haut, malgré une dernière conférence de
presse élyséenne indigente, interminable
et particulièrement soporifique qui a vu
une fois de plus notre illusionniste
présidentiel nous lancer un «
Dormez, je le veux ! » qui n’a
évidemment trompé personne, le
peuple de France a semble-t-il enfin
définitivement compris qu’il était bien
Le Dindon de cette très
mauvaise farce, et
Le Fin Mot de l’histoire sera
peut-être dit ce 26 janvier, dans les
rues en colère de Paris. A nous de faire
en sorte que
La main passe, que cesse
cette perpétuelle et fort lassante
bouffonnerie où nous plonge chaque jour
un peu plus, en digne héritière de la
défunte Sarkozie, la Hollandie du pépère
François. Alors, vous êtes d’accord ?
C’est décidé ? Cette fois, pour de bon,
le 26 janvier,
On purge bébé ?
Marc LEROY
– La Plume à Gratter
Post-scriptum : l’auteur adresse un
grand merci à Eugène Labiche et Georges
Feydeau pour leur très précieux concours
dans la rédaction de ce petit billet
d’humeur (tous les mots ou expressions
avec liens hypertextes de cet article
sont en effet des titres de pièces de
ces deux illustres dramaturges).
(1) Concernant Vincent Paillon
et histoire de vraiment savoir entre les
mains de qui on a mis l’éducation et
donc l’avenir de nos enfants, et entre
autres joyeusetés, consultez donc ce
petit florilège de citations proférées
par le gaillard (croyez-moi, il en vaut
la peine) :
« il faut être capable d’arracher
l’élève à tous les déterminismes,
familial, ethnique, social,
intellectuel… »
« Nous voulons changer les
mentalités des jeunes…la révolution
française n’est pas finie, c’est à
l’école de l’achever… »
« Il s’agit de forger une
religion qui soit, non
seulement plus religieuse que le
catholicisme dominant, mais qui ait
davantage de force de séduction, de
persuasion, d’adhésion que lui… »
« L’école est un instrument de la
religion laïque…c’est au socialisme
qu’il va revenir d’incarner la
révolution religieuse dont l’humanité a
besoin… »
« l’école, cette nouvelle Eglise,
avec son nouveau clergé, sa nouvelle
liturgie, ses tables de la loi… »
« il y a un infini flottant dans
l’âme de l’enfant et l’éducation se fixe
pour tâche de lui donner une forme … »
« La laïcité n’est pas la
neutralité, la simple tolérance…mais un
ensemble de valeurs et qui va jusqu’au
bout, qui demande aussi le socialisme… »
« il faut s’appuyer sur la
jeunesse pour changer les mentalités
afin de lutter contre les préjugés liés
à l’identité du genre… »
Publié le 22
janvier 2014 - Source :
La Plume à Gratter
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