Comment les
réseaux de corruption français de
Sarkozy et libéraux belges du MR (le
parti de l’ex Commissaire européen Louis
Michels et de son fils Charles Michel,
l’actuel Premier ministre belge. On voit
aussi l’actuel ministre des Affaires
étrangères MR Reynders apparaître dans
le dossier) ont introduit la corruption
en RDC au profit d’hommes d’affaire
mafieux du Kazakhstan !
Nous avions été les seuls à en parler
dans la presse africaine en 2015. Une
video qui explique tout, à revoir au
moment où l’affaire resurgit …
En France, la justice est depuis
plusieurs années occupée par l’affaire "Kazakhgate",
où il est question de pots-de-vin versés
par des proches de Nicolas Sarkozy à
diverses personnes afin de faciliter la
vente d’hélicoptères français au
Kazakhstan de Noursoultan Nazarbaiev.
Mais qui a un volet RDC impliquant les
mêmes protagonistes et la Multinationale
belgo-suisse Duferco.
POURQUOI LE
« KAZAKHSGATE » REVIENT DANS
L’ACTUALITE ?
L'ancien
président du Sénat et ex-ministre Armand
de Decker, actuellement
député-bourgmestre d'Uccle, sera invité
à s'expliquer le 16 novembre prochain à
10h30 devant le conseil de conciliation
et d'arbitrage du MR au sujet des
éléments neufs dans le dossier du
Kazakhgate, a indiqué dimanche le
porte-parole du Mouvement Réformateur.
Le conseil de conciliation est l'organe
interne au parti qui tranche les
questions déontologiques (sic)
impliquant des mandataires et militants.
Selon le
journal 'Le Soir' et le site
d'informations français Mediapart, De
Decker est intervenu auprès du ministère
de la Justice belge en faveur de l'homme
d'affaires belgo-kazakh Patokh Chodiev,
selon des éléments d'un volet de
l'enquête sur le "Kazakhgate". « Kazakhgate:
une enquête accablante précise le rôle
d’Armand De Decker » titre ‘Le Soir’ ce
5 novembre, qui ajoute que « Le Soir et
Mediapart ont pu se procurer une série
de pièces judiciaires relatives à une
affaire de corruption où apparaît le nom
du libéral (…) L’ancien président du
Sénat Armand De Decker (MR) est bien
intervenu auprès du ministre Stefaan De
Clerck (CD&V) et du cabinet de la
Justice pour tenter d’influer sur le
sort judiciaire de son client (…)
L’enquête franco-belge est accablante :
il était financé par Chodiev, et se
revendiquait de l’Elysée ».
« Kazakhgate: De Decker a bien été le
sous-marin de l’Élysée » (sous Sarkozy,
conclut le quotidien bruxellois !
Le parquet de
Bruxelles avait annoncé fin octobre 2015
qu'il soupçonnait M. De Decker d'avoir
perçu de l'argent pour accélérer le vote
d'une loi permettant à ce milliardaire
d'échapper à des poursuites. M. Chodiev
avait échappé à une lourde condamnation
en versant 23 millions d'euros à l'Etat
belge. 'Le Soir' et Mediapart, qui ont
eu accès à "diverses pièces des
procédures judiciaires belge et
française (...) confirmées par des
sources" des deux côtés de la frontière,
ont indiqué samedi que M. De Decker
était intervenu auprès du ministre de la
Justice de l'époque, Stefaan De Clerck,
et de son cabinet, en compagnie de
l'avocate de Chodiev, Me Catherine
Degoul, pour améliorer la situation
judiciaire du milliardaire.
Armand De Decker (MR) joue lui les
vierges effarouchées. D'un point de vue
éthique, on peut évidement déjà
s'interroger quand un homme politique
joue de sa connaissance du monde
politique pour suivre ce dossier de très
prêt et aider un justiciable privé à
s'en sortir au mieux. D'autant que ce
service a rapporté gros à l'avocat
Armand De Decker puisque, il ne le nie
pas, il a touché 730 000 euros
d’honoraire d’avocat (car il cumule avec
sa carrière politique de haut niveau).
A noter que les médias belges et
français évitent de parler du Volet RDC
de ce grand dossier de corruption …
EXTRAIT DU
‘DEBAT PANAFRICAIN’ DU 1ER
MARS 2015,
LA GRANDE EMISSION DOMINICALE
SUR AFRIQUE MEDIA.
FILME POUR LE DUPLEX
PAR EODE-TV A BRUXELLES.