LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY
Le dossier constitutionnel russe : un
dossier géopolitique au cœur de la
nouvelle guerre froide 2.0
Luc Michel
Samedi 4 juillet 2020
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/.
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 07 03/ « Vladimir Poutine
avait demandé mardi aux Russes de
garantir la stabilité, la sécurité et la
prospérité de la Russie, qu'il se targue
d'avoir sortie du chaos post-soviétique
(…) Ioulia Zabolotova, une retraitée de
83 ans, était enthousiaste dans un
bureau de vote moscovite mercredi : ‘Il
faut soutenir Poutine, jamais je n'ai
vécu aussi bien qu'avec lui. Il a relevé
le pays du chaos !’»
- Belga (ce 3
juillet).
Le Kremlin s'est
félicité jeudi d'un "triomphe" après la
validation dans les urnes de la révision
de la Constitution. Les Russes ont
validé à 77,92% la révision
constitutionnelle autorisant notamment
Vladimir Poutine à rester au pouvoir
jusqu’en 2036 (on connaît cet argument
avancé à tord contre les présidents
Kabila et Nkurunziza en Afrique), selon
un décompte final diffusé jeudi. Ce
résultat est qualifié de «mensonge» par
l’opposition fantoche mentorisée par les
USA et par Washington et Bruxelles. Le
référendum constitutionnel russe prend
place dans un dossier éminement
géopolitique, celui de la nouvelle
Guerre Froide 2.0, menée par le Bloc
américano-atlantiste contre Moscou.
UN REFERENDUM
LARGEMENT APPROUVE PAR LES RUSSES MAIS
CONTESTE PAR LES OCCIDENTAUX ET LEURS
MERCENAIRES EN RUSSIE
Après dépouillement
de 100% des suffrages, le vote «contre»
recueille 21,27%, selon les chiffres
officiels de la Commission électorale.
La participation tournait autour de 65%.
Le vote, prévu à l’origine pour avril
2020, a été repoussé à cause de la
pandémie de Covid-19. Pour éviter une
trop forte affluence dans les bureaux de
vote, il s’est déroulé sur une semaine,
jusqu’à mercredi, et les électeurs
devaient se munir de masques de
protection et de gants. Il n’y a jamais
eu de doutes quant à son issue: la
réforme avait été approuvée par le
législateur en début d’année et le
nouveau texte de la Constitution est
déjà en vente dans les librairies.
L’opposant Alexeï
Navalny – un raciste d’extrême-droite et
un escroc condamné par les tribunaux
russes au pénal - a qualifié ce vote «
d’énorme mensonge», appelant ses
partisans à se mobiliser pour les
prochaines élections régionales en
septembre. L'ONG Golos, pro-occidentale,
spécialisée dans l'observation des
élections et honnie des autorités, a
pour sa part « relevé plus de 2 000
violations des règles électorales telles
que des pressions hiérarchiques sur les
fonctionnaires et des salariés pour
qu'ils aillent voter ». La commission
électorale n'a constaté pour sa part «
aucune infraction sérieuse » pendant le
scrutin.
L’un des
amendements les plus controversés donne
à Vladimir Poutine l’option de deux
mandats supplémentaires à l’issue de
l’actuel en 2024. La révision introduit
aussi dans la Constitution des principes
conservateurs chers au président,
notamment l’enseignement patriotique,
ainsi que des garanties sociales, comme
l’indexation des retraites. Une
nécessité, selon Poutine, car la classe
politique ne doit pas se perdre dans «
une quête de successeurs potentiels ».
UNE ATTAQUE
OCCIDENTALE FRONTALE
Selon l’AFP, « Le
référendum organisé par Poutine suscite
de vives questions »: « Nous avons
connaissance d'allégations graves
d'irrégularités » dit l’agence au
service de Macron, citant des sources à
Bruxelles. L'Union européenne a invité
jeudi la Russie a « enquêter sur les
irrégularités dénoncées pendant le
référendum constitutionnel organisé pour
permettre au président Vladimir Poutine
de rester dans ses fonctions jusqu'en
2036 ». « Nous avons connaissance
d'allégations d'irrégularités (...) Nous
nous attendons donc à ce que ces
rapports fassent l'objet d'une enquête
en bonne et due forme car il s'agit
d'allégations graves » (sic), a déclaré
Peter Stano, le porte-parole du chef de
la diplomatie européenne l’atlantiste
Josep Borrell. L'Union européenne
déplore l'absence de campagne, « ce qui
a privé les électeurs de l'accès à une
information équilibrée et à un débat
approprié pour apporter des changements
aussi importants », a souligné le
porte-parole européen. Ignorant le
deuxième tour des municipales françaises
dans les mêmes conditions et au même
moment.
L’UE a également
dénoncé l'organisation de la
consultation sur le territoire russe,
dans la péninsule de Crimée, qualifiée
« d’illégalement annexée ». « Nous ne
reconnaissons pas le vote dans ces
territoires », a-t-il averti. L'UE
appelle enfin la Russie « à respecter
ses obligations internationales, y
compris celles d'exécuter les arrêts de
la Cour européenne des droits de
l'homme, et demande la modification d'un
amendement à la Constitution qui prévoit
la primauté de la Constitution russe sur
les traités internationaux ». L'UE ose
ajouter qu’elle « ne veut pas se
prononcer sur le mandat du président,
car cette décision appartient à son
pays » (resic). « Mais il doit y avoir
des freins et des contrepoids dans le
système », a soutenu le porte-parole
européen.
WASHINGTON SE DIT
"PREOCCUPEE"
Les Etats-Unis se
sont dits « préoccupés jeudi par les
conditions du déroulement du référendum
constitutionnel en Russie ». « Nous
sommes préoccupés par les informations
sur les efforts du gouvernement russe en
vue de manipuler le résultat des récents
votes sur les amendements
constitutionnels, y compris les
informations sur une coercition
d'électeurs, des pressions sur les
opposants aux amendements et des
restrictions imposées aux observateurs
indépendants du vote », a dit la
porte-parole du département d'Etat,
Morgan Ortagus. Oubliant que Trump a été
désigné président avec plus de deux
millions de voix que moins qu’Hillary
Clinton et après les manipulations
électorales des Big datas, comme
Cambridge Analytics …
Les Etats-Unis sont
« particulièrement inquiets » de
l'amendement « qui permettrait
potentiellement au président Poutine de
rester au pouvoir jusqu'en 2036 »,
a-t-elle ajouté. « Dans le monde entier,
par principe, les Etats-Unis s'opposent
aux amendements constitutionnels qui
favorisent les présidents en place ou
prolongent leur mandat, surtout dans des
contextes dans lesquels manquent les
conditions nécessaires pour un processus
démocratique libre et juste » (resic), a
encore dit Mme Ortagus. Ajoutons que les
CIA manipulent depuis plus de 70 ans les
élections dans le monde, selon une
source américaine (1) !
NOTE :
(1) Voir David Shimer “When the CIA
Interferes in Foreign Elections. A
Modern-Day History of American Covert
Action”, in FOREIGN AFFAIRS (la revue de
Kissinger, Brzerzinski et Albright),
June 21, 2020 :
Extraits/ « Le président russe Vladimir
Poutine a tendance à répondre aux
questions sur l'ingérence de son
gouvernement dans l'élection
présidentielle américaine de 2016 avec
un mélange de refus et de
contre-charges. Ce sont les États-Unis,
a-t-il affirmé en juin 2017, que
«partout dans le monde s'ingère
activement dans les campagnes
électorales dans d'autres pays». Le but
de cette réclamation est d'excuser et de
détourner l'attention des actions de la
Russie et, dans de nombreux endroits à
l'étranger, cela fonctionne. De Kiev à
Bruxelles en passant par Londres, les
responsables gouvernementaux m'ont dit
qu'ils supposent que la Central
Intelligence Agency (CIA) intervient
fréquemment dans les élections à
l'étranger.
Cette perception est compréhensible:
pendant des décennies, c'était vrai. Le
tout premier programme d’action secret
de la CIA était une opération de
manipulation des élections italiennes de
1948. Les officiers du renseignement
américain ont diffusé de la propagande
incendiaire, financé leur candidat
préféré et orchestré des initiatives à
la base, le tout au profit des forces
centristes italiennes par rapport à
leurs concurrents de gauche. Après la
perte du Parti communiste italien,
l'opération de 1948 est devenue «un
modèle», m'a expliqué David Robarge,
l'historien interne en chef de la CIA,
pour ce que l'agence avait alors fait
dans «de très nombreux pays» en
concurrence avec son homologue
soviétique, le KGB. . Du Chili et du
Guyana au Salvador et au Japon, la CIA
et le KGB ont ciblé des élections
démocratiques à travers le monde.
Certaines de ces opérations ont manipulé
les bulletins de vote directement;
d'autres ont manipulé l'opinion
publique; tous ont été conçus pour
influencer les résultats des élections.
Ensuite, la guerre froide a pris fin et
les objectifs opposés des opérations
électorales de Moscou et de Washington -
propager ou contenir le communisme -
sont devenus obsolètes. Depuis lors, les
services de renseignement russes sont
intervenus dans de nombreuses élections
étrangères, non pas pour faire avancer
une idéologie, mais pour promouvoir des
candidats divisés et autoritaires, semer
le chaos et la confusion et délégitimer
le modèle démocratique. Mais qu'en
est-il de la CIA? (…)
Le premier cas est arrivé en 2000,
lorsque Milosevic, le président
yougoslave, était en lice pour la
réélection en Serbie. Milosevic était
beaucoup de choses: un communiste aligné
sur Moscou, un nationaliste serbe et un
grave abuseur des droits de l'homme (…)
La gravité de ces atrocités a incité
l'OTAN, en 1999, à lancer une campagne
aérienne contre les forces de Milosevic
et un tribunal international pour
l'inculper comme criminel de guerre.
Leon Panetta, chef de cabinet du
président américain Bill Clinton de 1994
à 1997, m'a dit: «Milosevic était
considéré comme un méchant et une
influence et quelqu'un qui allait
bouleverser cette partie du monde s'il
n'y avait pas de mesures prises pour
allez le chercher.
L'élection de 2000 a présenté une telle
opportunité. «Je ne sais pas si nous
avons déclaré publiquement que notre
objectif était un changement de régime»,
a déclaré James O’Brien, alors envoyé
spécial de Clinton pour les Balkans,
mais «nous n’avons pas vu Milosevic
capable de diriger un pays normal». Du
milieu de 1999 à la fin de 2000, les
organisations publiques et privées des
États-Unis ont dépensé environ 40
millions de dollars pour des programmes
serbes, soutenant non seulement
l'opposition de Milosevic mais aussi les
médias indépendants, les organisations
civiques et les initiatives de vote.
Grâce à cet engagement ouvert, a
expliqué O’Brien, les États-Unis
visaient à uniformiser les règles du jeu
dans une élection que Milosevic était
sur le point de manipuler. Alors que le
Département d'État, l'Agence des
États-Unis pour le développement
international (USAID) et les
organisations non gouvernementales (ONG)
financées par les États-Unis ont
influencé les élections serbes à la
lumière, la CIA a fait de même en
secret. John Sipher m'a dit qu'entre
1991 et 2014, alors qu'il était officier
des opérations de la CIA, il ne
connaissait qu'une seule opération
«réussie» pour intervenir dans une
élection: en Serbie en 2000. «Il y avait
un effort secret pour essayer de
soutenir l'opposition à Milosevic », a
déclaré Sipher, rappelant qu'après que
Clinton a informé certains membres du
Congrès, la CIA est allée travailler« en
soutenant et en finançant et en
fournissant de l'aide à des candidats
spécifiques de l'opposition - c'était
l'essentiel » Sipher, qui est devenu le
chef de la station de la CIA en Serbie
juste après les élections, a expliqué
que l'agence a canalisé "certainement
des millions de dollars" dans la
campagne anti-Milosevic, principalement
en rencontrant des assistants clés des
dirigeants de l'opposition serbe en
dehors des frontières de leur pays et en
"fournissant les avec de l'argent »sur
place.
Dans une interview, Clinton a confirmé
qu'il avait autorisé la CIA à intervenir
dans les élections de 2000 en faveur des
opposants de Milosevic. "Je n'ai pas eu
de problème avec ça", m'a-t-il dit au
sujet du programme d'action secrète de
la CIA, parce que Milosevic "était un
tueur de pierre et avait causé la mort
de centaines de milliers de personnes."
Tout comme les présidents américains de
l'époque de la guerre froide pensaient
qu'ils pouvaient renforcer les
démocraties étrangères en sapant les
candidats communistes, Clinton pensait
qu'il pourrait renforcer la démocratie
serbe en travaillant contre Milosevic.
"Le gars était un criminel de guerre",
m'a dit Clinton. «Je ne considérais pas
Milosevic comme un candidat à la
démocratie; Je pensais qu'il essayait de
se débarrasser de la démocratie. »
En Serbie, la CIA s'est concentrée sur
l'influence des esprits plutôt que sur
la modification des bulletins de vote.
"Nous n'avons pas truqué le vote ni
menti sciemment aux électeurs pour les
amener à soutenir les gens que nous
espérions gagner", a expliqué Clinton.
Au lieu de cela, la CIA a fourni de
l'argent et d'autres types d'aide à la
campagne d'opposition. Les dirigeants du
Congrès connaissaient et soutenaient ce
plan secret. Trent Lott, le leader de la
majorité au Sénat, a rappelé que
lorsqu’il a été informé de l’opération
de la CIA, il la soutenait de tout cœur.
«[Milosevic] était totalement hors de
contrôle», m'a dit Lott. "Nous n'allions
pas envahir, mais c'était un gâchis, et
nous avons dû faire quelque chose."
Contrairement aux autres responsables du
gouvernement américain, les officiers de
la CIA pouvaient opérer sous couverture.
"En raison de la nature de notre façon
de faire des affaires", a expliqué
Douglas Wise, alors officier des
opérations de la CIA basé dans les
Balkans, "la Serbie était beaucoup plus
pénétrable que pour les gens qui étaient
beaucoup plus ouverts, dirons-nous." La
participation de la communauté du
renseignement américaine aux élections a
été "substantielle", a poursuivi Wise,
alors que Washington a utilisé "tous les
instruments de notre pouvoir national
pour créer un résultat qui soit agréable
pour les États-Unis".
Mais serait-ce suffisant? À l'approche
des élections, Clinton craignait que
Milosevic ne triche son chemin vers la
victoire. "Ces élections vont être
importantes, mais elles ne seront
probablement pas justes", a-t-il déclaré
à Vladimir Poutine, le nouveau président
de la Russie, deux semaines et demie
avant le vote, selon une transcription
récemment déclassifiée de leur
conversation. "Milosevic est en retard
dans les sondages, alors il le volera
probablement. Il serait préférable qu'il
perde, mais il s'arrangera probablement
pour ne pas le faire. " (Poutine, en
réponse, s'est plaint de l'intervention
de l'OTAN l'année précédente. "Nous
n'avons pas été consultés sur la
décision de bombarder la Yougoslavie",
at-il dit. "Ce n'est pas juste.")
Les organisations américaines de
promotion de la démocratie, partageant
les préoccupations de Clinton, ont
cherché à garantir que Milosevic ne
puisse pas falsifier le décompte des
voix. Une ONG financée par les
États-Unis a formé plus de 15 000
militants pour surveiller les bureaux de
vote. Le jour de l'élection, les membres
de l'opposition ont compté les votes aux
côtés des responsables gouvernementaux.
Le décompte des voix de l’État laisse
entendre que Milosevic a une avance
étroite. Le compte parallèle, cependant,
a révélé la vérité: il avait perdu
massivement. Des protestations majeures
ont éclaté. Milosevic, incapable de
réprimer une révolution populaire, a été
contraint de démissionner.
La main de la CIA est restée cachée.
Deux décennies plus tard, des officiers
du renseignement américains maintenant à
la retraite ont exprimé une confiance
inexpliquée dans le fait que leur
travail s'était révélé essentiel pour
vaincre Milosevic. Sipher a commenté le
«succès» de l’opération de la CIA. Wise
a déclaré que les États-Unis ont fait
«une grande différence» et qu'une
«combinaison» de tactiques secrètes et
manifestes a produit «un résultat
positif». Comme pour toutes les
opérations secrètes visant à influencer
les électeurs, la CIA n'a pas pu évaluer
son impact précis. «Il est difficile de
le mesurer», a reconnu Sipher. Mais il a
noté que les responsables du
gouvernement serbe ont crédité la CIA de
leur victoire à huis clos. "De nombreux
acteurs clés qui sont devenus des
personnalités du gouvernement de suivi
ont continué à nous rencontrer et à nous
dire que ce sont nos efforts qui ont
mené à leur succès", a déclaré Sipher,
"pour les aider dans tout, de la
publicité au financement à la façon dont
ils ont fait les choses »pendant la
campagne.
Au cours des entretiens, de plus hauts
responsables du gouvernement se sont
sentis mal à l'aise devant toute mention
de la CIA et de la défaite de Milosevic.
"Je connais des choses à ce sujet, mais
je ne suis pas en mesure d'en parler", a
déclaré John McLaughlin, qui était
directeur adjoint de la CIA en 2000. Ce
malaise était logique: l'ingérence de la
CIA lors des élections de 2000 n'était
pas représentative du poste de l'agence.
–Opérations de guerre froide. Combien de
fois, après tout, un criminel de guerre
peut-il être évincé par scrutin? "Il
semblait y avoir un niveau de confort
plus élevé non seulement dans la partie
du renseignement du monde, mais vraiment
juste dans la politique générale, que
quelque chose devait être fait dans les
Balkans", a déclaré Steven Hall, un
ancien officier des opérations de la CIA
qui était stationné dans la région. en
2000. Pour Washington, la «manipulation
électorale» était devenue «un outil de
dernier recours», a ajouté Wise, et le
cas serbe était «l'exception complète»,
en partie à cause des atrocités commises
par Milosevic et en partie à cause de la
«réceptivité». Caractère «crédible» et
«attrayant» de l'opposition. Pour de
tels cas, Wise a généralement soutenu
que «les fins justifient les moyens. . .
le risque est que vous fassiez peut-être
quelque chose qui n'est pas américain
aux yeux de certains. » Mais le résultat
est «le maniaque génocidaire n'est plus
au pouvoir». Lorsque j'ai demandé à
Clinton pourquoi une action secrète
était méritée en Serbie, il a simplement
répondu: "Il y a un seuil de mort, et
Milosevic l'a franchi."(…)
Leon Panetta, directeur de la CIA de
2009 à 2011, a été le plus ouvert. Il a
dit qu'il ne s'était jamais «lancé» dans
la modification directe des votes ou la
diffusion de désinformation. Mais en de
rares occasions, sa CIA a influencé les
médias étrangers avant les élections
afin de «changer les attitudes au sein
du pays». La méthode de la CIA, a
poursuivi Panetta, consistait à
«acquérir des médias dans un pays ou
dans une région qui pourraient très bien
être utilisés pour pouvoir délivrer» un
message spécifique ou travailler pour
«influencer ceux qui pourraient posséder
des éléments des médias à diffuser».
capable de coopérer, de travailler avec
vous pour transmettre ce message. »
Comme en Italie en 1948 ou en Serbie en
2000, les programmes décrits par Panetta
complètent des campagnes de propagande
manifestes. "Même si nous fonctionnions
sur une base secrète", a-t-il dit, "vous
devez vous assurer que les méthodes
manifestes qui sont utilisées au moins
transmettent le même message." (…) »
(Sources : AFP – Belga – Foreign Affairs
– EODE Think Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
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* Luc MICHEL (Люк
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