PCN-INFO
Réflexions sur les sanctions anti-russes
et
les sanctions russes anti-UE en réaction
...
LM & KH
Photo:
D.R.
Mercredi 31 décembre 2014
LM & KH pour PCN-INFO/
Avec RIA Novosti/ 2014 12 30/
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https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office
Partons d’un exemple belge …
100.000 tonnes ou 4.000 camions
semi-remorques de pommes et poires
belges ne seront pas livrés à la RUSSIE
en 2014-2015 (nous apprend la RTBF), une
Russie qui achetais 4 pommes ou poires
belges sur 10 produites. En raison du
contre-embargo russe en réaction aux
sanctions anti-russes de l'UE ordonnées
par Washington à Bruxelles.
L'UE et le gouvernement belge vont
donner des subsides pour DETRUIRE les
stocks invendus. Ce qui couvrira la
moitié seulement des pertes des
producteurs.
A la clé faillites et pertes d'emploi.
FRANCE: «RUDE IMPACT» DE L'EMBARGO RUSSE
(FNSEA)
Même son de cloche à Paris ...
"L'embargo décrété par la Russie sur
certains produits alimentaires européens
en représailles aux sanctions imposées
par Bruxelles a causé un préjudice
considérable à l'agriculture française",
estime Xavier Beulin, président de la
Fédération nationale des syndicats
d'exploitants agricoles (FNSEA).
L'embargo décrété par la Russie sur
certains produits alimentaires européens
en représailles aux sanctions imposées
par Bruxelles a causé un préjudice
considérable à l'agriculture française,
estime Xavier Beulin, président de la
Fédération nationale des syndicats
d'exploitants agricoles (FNSEA).
"L'impact de l'embargo russe est rude.
C'est un conflit diplomatique dont les
conséquences économiques sont graves
pour le monde paysan. La Russie
représente 10 % des exportations totales
agricoles européennes. C'est un volume
important, qui s'est évaporé en pertes
sèches pour beaucoup de producteurs", a
déclaré M. Beulin dans une interview à
La Croix.
Selon le quotidien, en 2013, la France a
exporté vers la Russie des produits
agroalimentaires pour 750 millions
d'euros.
"Les secteurs les plus touchés sont ceux
des fruits et légumes, des viandes et
des produits laitiers. Le premier marché
s'est écroulé rapidement, du fait de la
nature périssable des produits. Les
maraîchers français ont accumulé les
stocks, comme beaucoup de collègues
européens. Ces volumes ont saturé le
marché communautaire, causant la chute
des prix", a indiqué l'expert.
LES PRODUITS INTERDITS A L'IMPORTATION
EN RUSSIE
Il a déclaré avoir écrit une lettre à
François Hollande, rencontré à deux
reprises l'ambassadeur russe à Paris et
appelé l'Organisation mondiale du
commerce (OMC) à prendre les mesures
nécessaires pour remédier à la
situation, car l'embargo russe enfreint,
selon lui, les normes
internationales."Mais pour le moment, je
ne vois aucune perspective de sortie de
crise", a constaté M. Beulin.
D'après lui, les producteurs agricoles
se sont mobilisés pour trouver des
marchés alternatifs, mais ils n'arrivent
pas pour le moment à le faire pour
différentes raisons."Aujourd’hui, une
seule politique peut nous sortir de
l'impasse : rétablir des relations
commerciales avec la Russie ! Je ne peux
pas imaginer un futur proche sans la
Russie", a conclu le président de la
FNSEA.
FRANCE : L'EMBARGO RUSSE PROVOQUE LA
FAILLITE D'UN ABATTOIR
Autre exemple français …
Les six cents salariés des abattoirs AIM
dans la Manche passent un mauvais Noël,
la direction ayant annoncé le 23
décembre qu’elle ne pouvait pas payer
les salaires et le treizième mois,
rapporte la presse régionale. Alors que
les abattoirs traversaient des
difficultés structurelles, l’embargo de
la Russie a accéléré les problèmes,
selon des sources internes à
l'entreprise.
La décision prise en août par Moscou a
placé l'ensemble du monde agricole
français dans la tourmente. En 2013, la
France a expédié un milliard d'euros de
produits agroalimentaires vers la
Russie.
"L'impact de l'embargo russe est rude.
C'est un conflit diplomatique, dont les
conséquences économiques sont graves
pour le monde paysan. La Russie
représente 10% des exportations totales
agricoles européennes. C’est un volume
important, qui s’est évaporé en pertes
sèches pour beaucoup de producteurs", a
expliqué Xavier Beulin, président de la
fédération nationale des syndicats
d'exploitants agricoles, cité par le
journal la Croix.
Le groupe AIM occupe une position
ultra-dominante pour la filière porcine
normande. Il compte 550 éleveurs et
traite 92 % de la production. En 2013,
AIM a abattu 81.000 tonnes de bétail,
des porcs à 81 %, pour un chiffre
d’affaires de 247 millions d’euros.
Trois exemples (parmi des milliers dans
toute l’UE) de la stupidité criminelle
des sanctions de l'UE, qui s'est
elle-même tirée une balle dans le pied
...
LM & KH
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