Opinion
En Europe, c'est l'été
Israël Adam Shamir
Israël
Adam Shamir
Lundi 17 août 2015
L’été règne sur toute l’Europe, de la
Grèce jusqu’à la Suède. Les vacances ont
vidé les bureaux, et rempli les plages.
Des fleurs partout, des fleuves de
parfums. Des festivals sans fin, des
performances et autres installations
artistiques agrémentent les anciennes
cités désuètes. Mais ça ne se passe pas
comme d’habitude. Le vieux continent est
malade. La vie est belle, mais pas pour
vous. Les bonnes choses vous passent
sous le nez, et le chômage est au plus
haut.
L’austérité pour tous sauf les
banquiers et les politiques corrompus,
c’est le mot d’ordre. La protection
sociale rétrécit, mais les budgets
militaires grossissent, et l’Otan n’en
finit pas de s’étendre. En dehors de
l’Allemagne, les pays européens membres
sont désindustrialisés, leurs
travailleurs perdent leur savoir-faire
et finissent dans les services. Un
caddie de golf risque moins de créer des
problèmes qu’un ouvrier de l’industrie,
certes. La démocratie n’est jamais
tombée aussi bas.
Après la débâcle Syriza, en Grèce, on
ne fait plus guère confiance à la
rhétorique gauchiste. De toute
l’histoire moderne européenne, on
n’avait jamais vu une reddition aussi
honteuse, une telle trahison.
« Alexis Tsipras » est une traduction
grecque de « Vijkum Quisling », ou
« Maréchal Pétain ». Il a reçu le plein
soutien de son peuple, et il s’est
dégonflé ! La première décision de
Syriza après son fiasco a été d’entamer
une coopération militaire avec Israël.
Aube Dorée, le mouvement
d’extrême-droite, n’est plus seul à
clamer contre cet abaissement devant les
banquiers, mais c’est un parti dans
l’opposition, et il ne risque rien à
pousser des coups de gueule.
Les partis de gauche et de droite
sont maintenant bien semblables.
L’Europe n’a plus ni vraie droite ni
vraie gauche. La pseudo gauche soutient
les guerres impérialistes et émascule
l’homme. La pseudo droite soutient les
guerres impérialistes et supprime les
impôts pour les riches. C’était plus
drôle avec les partis traditionnels,
avec la droite qui haïssait les
financiers et maintenait la tradition,
l’Eglise et la famille, tandis que la
gauche attaquait la bourgeoisie, se
souciait des travailleurs, et se battait
pour la justice sociale. Dans les termes
de Douglas Adams, « les hommes étaient
de vrais hommes et les femmes de vraies
femmes, et les petites bestioles
fourrées d'Alpha du Centaure de vraies
petites bestioles fourrées d'Alpha du
Centaure. » Maintenant tous poussent les
femmes dans les conseils
d’administration des multinationales, se
disputent les donations juives et
rivalisent de risettes pour se faire
bien voir des gays.
Sur des questions importantes, c’est
du pareil au même, comme disait,
perspicace, ma logeuse chinoise. La
gauche veut plus d’immigration, pour des
raisons humanitaires et par antiracisme,
tandis que la droite est d’accord, pour
avoir une main d’œuvre moins chère et
pour forcer les natifs à plus de
docilité. Le résultat est le même.
Les gens qui se voient menacés par
l’immigration votent souvent pour la
droite, parce qu’ils pensent
qu’une petite dose de racisme débouchera
sur de réelles actions. Mais c’est en
vain. Prenez Nicolas Sarkozy,
ex-président français. Il flatte son
électorat avec une ligne raciste, mais
c’est lui qui a bombardé la Libye et
envoyé plus d’immigrants en France
qu’aucun gauchiste ne l’a jamais fait. A
moins, bien sûr, que le président actuel
François Hollande ne parvienne à le
surpasser, puisque son soutien aux
rebelles syriens a déjà envoyé un
million de réfugiés en Europe.
Au Royaume Uni, Tony Blair a détruit
le parti travailliste. Il a fait du
vieux parti des ouvriers et des mineurs
des éclaireurs des tories. Il a soutenu
absolument toutes les campagnes
militaires US et y a gagné le titre
honorable de caniche britannique. Favori
d’Israël et du lobby israélien, c’est un
autre de ses titres de gloire. Il n’est
plus au pouvoir, mais ceux qui le
soutenaient dans son parti sont toujours
là. Et ils continuent à perdre...
Les travaillistes voudraient que ce
soit Jeremy Corbyn qui soit leur chef.
Blair le déteste, ce qui est sûrement
une excellente recommandation. On
s’attend à ce qu’il soit un
nouveau Michael Foot, qui était un grand
homme à l’ère pré-thatcherienne. Il veut
le désarmement nucléaire, il a
parlé en termes positifs du Hamas et du
Hezbollah, il a voté contre la Marche
vers l’Est des guerres américaines. Littlewood
l’a appelé « l’antidote à l’emprise
sioniste ». Il pourrait changer la
donne, s’il parvenait au pouvoir. Mais
les autres vont le maintenir à l’écart,
parce que les gens qui sont derrière les
partis préfèrent des politiciens faibles
et perméables.
Le parti d’extrême-droite BNP se veut
l’héritier des vrais travaillistes. Ils
disent que les ouvriers anglais votent
pour le BNP. Ce qui ne manque pas d’un
certain fondement. Car la vraie gauche,
qu’il s’agisse de la variété chinoise,
soviétique ou cubaine, était strictement
anti-immigration. Mais l’immigration
n’est qu’une question parmi d’autres,
alors que le BNP a rétréci son horizon
pour ne développer qu’une politique
antimusulmane. Ils n’essayent même pas
d’affronter le vrai problème, qui est la
richesse démesurée de quelques uns,
édifiée sur l’appauvrissement de vastes
majorités.
Le Front national en France a des
côtés plus reluisants, et plus de
soutiens. En fait, le FN est
probablement le seul parti bien vivant
en France, les autres sont morts. Il
veut sortir la France de l’Otan et de
l’Union européenne, pour retrouver
l’amitié avec la Russie et la
souveraineté nationale. Leur arrivée à
l’Elysée changerait bien des choses en
Europe, mais cela arrivera-t-il un
jour ?
Le grand problème de l’Europe, c’est
l’occupation américaine. Elle est là, la
source de des problèmes. En 1945, le
continent a été partagé entre US et
URSS. En 1991, les Russes se sont
retirés, mais aucune liberté ne s’en est
suivie : ce sont les US qui ont pris la
place, occupant toute l’Europe, depuis
Narva en Estonie jusqu’à Oeiras au
Portugal, depuis la Baie de Souda en
Crète jusqu’à Orland en Norvège. Sur ces
fondements militaires, ils ont renforcé
la pression politique. Et leur joug pèse
sur les pierres grises de la vieille
Europe. Les mesures qu’ils forcent les
dirigeants européens à prendre nuisent
au continent. Les dirigeants prennent
les mauvaises décisions, et c’est le
peuple qui trinque.
L’Europe avait un excellent client
pour sa production. La Russie lui
achetait machines-outils, fromages, vins
et voitures, et fournissait du gaz et de
pétrole à bon marché. Les US ont mis fin
à ces échanges profitables. Et
maintenant les Européens bradent leurs
pommes et leurs fromages, dépensent plus
en achats militaires, et importent du
gaz américain cher.
L’Europe avait un ami quelque peu
excentrique, Kadhafi le colonel à la
retraite. Il vendait du pétrole bon
marché, importait des marchandises
européennes pour sa petite population
prospère, et donnait du travail à des
millions d’Africains. Sous la houlette
US, l’Otan a bombardé la Libye, sodomisé
le colonel avec un flingue, l’ont
lynché, et ont anéanti son pays. Les
Africains déferlent, depuis, en Europe,
sur tout ce qui peut flotter sur mer.
L’Europe pouvait compter sur l’amitié
de l’ex-ophtalmologiste de Londres, qui
était à Damas. Il y ramenait des
marchandises européennes, gardait son
pays à flot, fréquentait Paris. Sous la
direction US, cet homme aimable s’est vu
traité de « génocideur », et ils ont
armé ses ennemis, les takfiristes
fanatiques. Son pays a été dévasté et
des millions de réfugiés syriens ont fui
en Europe.
Ils y ont retrouvé les irakiens, dont
le pays a été ruiné par l’invasion US de
2003. Le pays le plus avancé du Proche
Orient, avec un système d’éducation et
de santé gratuites, avec les meilleurs
ingénieurs et une armée solide, est
devenu un nid de bagarres sectaires,
tandis que des millions d’Irakiens
rejoignaient l’Europe. Les Afghans,
Palestiniens, Arabes, Africains se
retrouvent en Europe, s’ils parviennent
à échapper au poing d’acier qui écrase
leurs pays.
Mon ami Roger van Zwanenberg, éditeur
de la maison Pluto, estime que
l’effroyable dévastation du Proche
Orient du fait des guerres commandées
par les US s’explique par l’influence
sioniste et correspond au souhait
israélien de voir la région fragmentée
et soumise dans le cadre du paradigme
d’un Grand Israël du Nil à l’Euphrate.
C’est tout à fait plausible, si on
garde à l’esprit la scène récente de
Netanyahu devenu objet de vénération au
Congrès US. Les promoteurs des guerres
étaient principalement les néocons
archisionistes, Wolfowitz, Perle et
consorts. Ils ont poussé à l’invasion de
l’Irak et voulaient en faire autant en
Iran. Mais pourquoi ces mégalomaniaques
borneraient-ils leurs rêves de
suprématie au Proche Orient ? Pourquoi
ne pas viser la domination mondiale ?
S’ils veulent mettre en pièces les
vieilles sociétés orientales, ils
peuvent le faire aussi en Europe, et y
mettre le paquet. L’Europe est bel et
bien une victime du conflit. Sans ces
guerres, les vagues d’immigrants ne
recouvriraient pas l’Europe comme le
Proche Orient. Par conséquent, quels que
soient les commanditaires de ces
guerres, ils ont probablement essayé de
démolir l’Europe comme le Proche orient,
et l’Europe était la plus importante des
victimes visées, parce qu’il fallait lui
briser la nuque, la faire rentrer dans
le droit chemin de la domination
mondiale. Et le Proche Orient n’est pas
la seule source de réfugiés et
d’immigrants.
Jadis, l’Union européenne était une
union des Etats issus de l’empire de
Charlemagne, et peut-être une idée qui
se tenait. Mais les US ont pris le
contrôle de Bruxelles et les ont forcés
à accepter les Etats de l’Est européen,
sous la coupe de dévots de l’Amérique
furieusement anticommunistes. A
l’intérieur de l’UE, les pays développés
de l’ancienne union ont dévoré les pays
périphériques moins développés. Les
Etats baltes ont perdu environ un tiers
de leur population ; la Lettonie est
passée de 2,7 millions d’habitants à la
fin de l’époque soviétique à 1,9
millions aujourd’hui, la Lithuanie est
passée de 3,7 millions à 2,9 millions.
La Roumanie, alors que la poigne d’acier
de Nicolas Ceausescu l’avait libérée de
ses dettes, se retrouve maintenant à
nouveau endettée jusqu’au cou. Et les
citoyens appauvris de tous ces pays se
précipitent en masse dans les villes de
l’Ouest.
Prenez le cas de la Suède. C’est
l’été le plus froid depuis plusieurs
années, en Suède. Le mois de juillet a
été aussi frais qu’un mois d’avril, mais
cela n’a nullement arrêté l’afflux des
réfugiés. Devant chaque supermarché,
chaque station de train ou de métro en
Suède, depuis Kiruna jusqu’à Luind, vous
tombez sur un mendiant rom avec une
soucoupe en plastique à la main. Ils
sont venus de Roumanie et de Hongrie,
les Etats qui font partie de l’UE, qui
ont certes un niveau de vie assez bas,
mais qui appartiennent à l’espace
Schengen, ce qui les dispense de visa.
Ils ne sont pas venus de leur plein gré,
mais ont été expédiés par leurs
barons qui se sont construit de grands
châteaux dans le plus pur style tzigane
tape-à-l’oeil, sur la redevance que les
mendiants leur versent. Après trois mois
à battre le pavé suédois, ils rentrent
chez eux, remplacés par d’autres
arrivages de mendiants.
La police suédoise n’interfère pas
avec ces mendiants. Ils disent qu’il n’y
a pas de loi pour chasser les gitans.
Ils ont peur de se voir condamnés pour
racisme s’ils le faisaient. Les
romanichels sont hauts en couleur,
hommes et femmes, âgés ou plus jeunes,
et ne sont jamais plus que deux à chaque
emplacement. La logistique ne peut pas
être facile, avec tant de gens à
répartir si uniformément, mais les
barons roms savent s’y prendre : je n’ai
jamais observé de bagarre, ou même
d’altercation, entre les mendiants. Ils
ont même été entraînés à sourire ;
quelque chose que vous ne verrez jamais
en Europe de l’Est, où les mendiants
sont aussi sinistres que les immeubles
des années 1950.
Les réfugiés de Somalie et du Soudan,
victimes des interventions US
précédentes, ne mendient pas. Ils se
regroupent dans des villes suédoises
plus petites ; l’Etat suédois paye pour
leur hébergement et leur donne quelques
subventions pour vivre. Ils ne sont pas
autorisés à travailler, et de toute
façon personne n’a besoin d’eux comme
ouvriers. Ils restent là, simplement, en
attendant que leurs demandes d’asile
aboutissent, généralement sur un refus.
Après quoi ils disparaissent des radars.
Mais ne versez pas trop de larmes sur
les Suédois. Les tauliers se font
beaucoup d’argent dans ce système de
même que les fonctionnaires. L’Etat
suédois paye 500 couronnes (50 euros)
par nuit et par chambre. C’est une
excellente affaire dans les petites
villes reculées. Habituellement, l’Etat
préfère des hôtels avec beaucoup de
chambres à offrir, et ils renvoient
l’ascenseur au fonctionnaire chargé de
l’hébergement. Curieusement, un individu
considéré comme le plus ouvertement
raciste de toute la Suède, qui se bat
contre l’immigration, a fait des profits
rondelets avec l’hébergement des
Somaliens ; il s’appelle Bert Karlsson.
Outre les réfugiés et immigrants
fournis par les guerres US et
l’élargissement de l’UE dicté par les
US, la Suède et les autres pays de
l’Ouest se trouvent minés par la
campagne, en provenance aussi des US
pour réorganiser la vie en termes de
gender. Il y a peu d’enfants ; des
écoles ont été fermées, les gays ont
absolument tous les droits ; les femmes
sont prioritaires pour les emplois. Les
garçons ont moins d’opportunités :
depuis les chaînes publiques de télé
jusqu’aux coiffeurs, les emplois sont
pris par les femmes. Les prêtres de
l’église suédoise sont principalement
femmes ; l’Etat choisit et
rémunère les évêques connus pour leur
soutien au sacerdoce féminin.
« La Suède est l’Arabie saoudite du
féminisme », a conclu Julian Assange, le
fondateur de Wikileaks, bouclé pour la
troisième année consécutive à
l’ambassade d’Equateur à Londres ; C’est
un expert en la matière : deux petites
Suédoises avaient porté plainte pour
viol, simplement parce que dans le cadre
d’une relation pleinement consentie,
elles avaient eu un rapport sexuel non
protégé. La procureuse Marianne Ny a
dit qu’en de tels cas, l’homme doit
faire de la prison, même s’il s’avère
qu’il était innocent. La Suède a le taux
de plaintes pour viol le plus élevé au
monde, et le taux le plus élevé de
plaintes fallacieuses pour viol
rejetées. Ce qui ne fait pas la
promotion de l’amour entre personnes de
sexe opposé.
L’éducation fait tout ce qu’elle peut
pour émasculer les hommes, et les
splendides Suédoises préfèrent souvent
des mâles étrangers plus masculins (je
le sais, étant précisément un mâle
étranger basané et moustachu qui plus
est, j’avais épousé une ravissante
Suédoise il y a bien longtemps). Les
Suédois se marient de moins en moins, et
ont de moins en moins d’enfants, malgré
les aides gouvernementales très
généreuses.
Bien des observateurs conservateurs
accusent les féministes. Même si les
hommes ont certainement perdu la guerre,
la victoire des femmes ne résiste pas à
l’examen. Jadis les femmes avaient le
choix : rejoindre le monde des gens très
occupés ou rester à la maison avec les
enfants. Jadis, les femmes pouvaient
élever une famille sans se sentir
coupables. Jadis les femmes pouvaient
aimer être courtisées. Tout ça c’est
fini, la dévirilisation des hommes a
rapidement entraîné la déféminisation
des femmes.
Il y a un sous-entendu commun aux
tenants du pouvoir : c’est que les
hommes féminisés sont plus faciles à
contrôler, et c’est pour cela qu’ils
encouragent l’homosexualité. Déviriliser
l’homme est un pivot dans la
reprogrammation de l’humanité pour
qu’elle devienne horde obéissante, parce
que les hommes entiers sont
imprévisibles. Ils sont prompts à
la rébellion, prêts au sacrifice et à
l’action. Ce n’est pas une coïncidence
si les ennemis de l’empire sont tous des
mâles très virils, qu’il s’agisse de
Kadhafi, de Castro, de Chavez, de
Loukachenko, de Poutine, ou de Julian
Assange. Tout devient clair : les hommes
sont ciblés pour l’élimination, et les
fourmis au travail n’ont pas besoin de
sexe.
Les Suédois ont le culte des
« blacks », qui vient aussi des
Usa, à en croire Rachel Dolezal, la
militante blanche pour les droits des
noirs qui se faisait passer pour
noire. Les noirs sont censés être
meilleurs et plus beaux que les blancs.
Dans le film Terminator, c’est
un savant noir qui invente le truc
merveilleux ; il se bat aux côtés de la
guerrière blanche contre les méchants
hommes blancs. Morpheus, noir, dans
Matrix, est un opérateur de Zion,
et il sauve la race humaine. Il y avait
un président noir dans Le Cinquième
Elément, avant Obama. Bien des
Suédois en manque d’enfants ont importé
des enfants noirs et asiatiques, autre
ligne culturelle instaurée par Angelina
Jolie. Ce racisme à l’envers n’est pas
différent de la variété ordinaire. Les
noirs sont des gens très bien, mais
nullement meilleurs que les Suédois
roses.
Les Suédois ordinaires sont
malheureux. Dans une petite ville avec
un haut pourcentage de réfugiés et
d’immigrants, ils sont 40% à voter pour
le parti d’extrême droite, les
Démocrates suédois. Ils sont 12% à
l’échelle du pays malgré une campagne
féroce contre eux dans les médias.
La gauche a obtenu une majorité
relative des sièges au Parlement, après
des années de droite au pouvoir. Après
l’élection, les gauche et droite
officielles ont uni leurs forces sur un
programme commun dans le seul but de
maintenir les Démocrates suédois en
marge, ostensiblement. Les
électeurs de gauche se sont sentis
bernés. Pourquoi s’en faire et pourquoi
voter, si le résultat, c’est un
arrangement entre les partis ?
Ne versez pas une larme sur le sort
des Démocrates suédois non plus. Il y a
un timide parti pro-sioniste dont
l’action la mieux connue en matière
politique a été d’installer une parade
gay dans un quartier musulman. Ils
s’extasient devant l’Etat juif, comme
leurs frères dans les autres pays
d’Europe. Ils acceptent l’emprise de
l’idéologie gender, qui est le programme
du nouvel ordre mondial. Ils sont contre
les immigrants et les réfugiés, mais
jamais contre ceux qui envoient les
vagues déferler sur la Suède. Au
contraire, ils soutiennent le régime de
Kiev, bande de bâtards à la botte des
néocons, et détestent la Russie comme se
doit de le faire tout défenseur du
Nouvel Ordre Mondial.
Voilà pourquoi il est bien difficile
de voir d’où pourra venir la libération
du continent, et si même il en est
encore question.
adam@israelshamir.net
Original initialement publié dans Unz
Review.
Traduction : Maria Poumier
Le sommaire d'Israël Shamir
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