Le
président de l’Autorité autonome
palestinienne a mis en garde tous
les pays étrangers quant au
transfert de leurs ambassades de
Tel-Aviv à Qods occupée.
Lors de la 34e session du Conseil
des droits de l’homme de l’ONU à
Genève, Mahmoud Abbas dit espérer
que ce transfert ne se fera pas,
estimant qu’il aura des conséquences
dévastatrices. Il a insisté à ce que
Qods-Est soit la capitale de l’État
palestinien.
Le président américain Donald Trump
avait déclaré pendant sa campagne
électorale qu’il envisageait de
déplacer l’ambassade américaine de
Tel-Aviv à Qods.
L’Autorité palestinienne réclame la
rétrocession de la Cisjordanie
qu’occupe le régime israélien depuis
1967. « Nous souhaitons établir un
système qui puisse garantir
l’indépendance de la Palestine avec
comme capitale Qods-Est et contenir
toutes les frontières du 4 juin
1967 », a affirmé Mahmoud Abbas.
La Knesset a adopté le 6 février
dernier un projet de loi légalisant
la colonisation des territoires
palestiniens. Alors que deux mois
auparavant, le Conseil de sécurité
de l’ONU avait ratifié une
résolution condamnant la
colonisation israélienne, contraire
aux lois internationales.
Or, depuis l’investiture de Donald
Trump, le régime israélien a
intensifié sa colonisation et
annoncé la construction de trois
mille nouveaux logements en
Cisjordanie.
Après l’occupation de la Cisjordanie
et de la bande de Gaza en 1967, Qods-Est
est restée une partie de la nouvelle
Qods. Mais en 1980, la balance
bascule et Qods-Est a été annexée à
Israël. Bien que la Convention de
Genève ait interdit toute
construction dans les territoires
appartenant aux Palestiniens.
Plus d’un demi-million d’Israéliens
vivent dans 230 colonies construites
en Cisjordanie et à Qods-Est depuis
la guerre de 1967.
Le chef de l’autorité palestinienne
estime qu’à ce rythme, Tel-Aviv
pourrait opter prochainement pour
une solution qui s’apparente à
« l’apartheid » pour régler le
conflit.
Les déclarations du chef de
l’Autorité autonome palestinienne
semblent se référer à une conférence
de presse très médiatisée qui s’est
déroulée ce mois-ci à la Maison
Blanche, et pendant laquelle le
Premier ministre israélien Benyamin
Netanyahu et le président américain
Donald Trump ont exprimé leur
soutien à une solution au conflit
israélo-palestinien construite sur
les relations d’Israël avec d’autres
pays arabes.
Jacob Cohen, écrivain et Antoine
Charpentier, analyste politique nous
donnent plus d’explications
sur le site
Press TV