Alahed
Qui sont les présidents
qui tuent vraiment leurs peuples?
Akil Cheikh Hussein

Jeudi 18 août 2016
Des observateurs neutres s’accordent sur
le fait que les deux présidents,
français François Hollande, et
turc Recep Tayyip Erdogan, sont
les premiers à profiter des événements
sanguinaires qui ont eu lieu dans leurs
deux pays ces derniers jours. Il s’agit
de l’opération terroriste de Nice et du
Coup d’Etat raté en Turquie. Dans quelle
mesure pouvons-nous croire que les deux
présidents sont les premiers qui
seraient derrière ces deux événements
sanguinaires ?
Pour ce qui est de la
France, l’Opération de Nice est
susceptible de se traduire sous forme de
progrès pour le parti socialiste dans
les prochaines élections.
S’il en est ainsi, ne
serait-il également possible -à un
moment où la morale est devenue objet de
moquerie, la perversion expression
d’intelligence et la fourberie signe
d’ingéniosité- pour l’investigation
d’être semblable à ce qui se passe dans
les enquêtes judiciaires où la question
royale «Qui est responsable du crime ?»
devient l’outil royal pour faire éclater
la vérité ?
Un
infime acquis électoral
En vérité, les plus
remarquables réponses à la question
pointent le président français lui-même
en tant que celui qui profite le plus,
lui et son parti socialiste, de
l’opération terroriste de Nice.
Certes, une telle
accusation ne peut s’avérer exacte
qu’après des dizaines d’années lorsque
les documents «top secret» seront
déclassifiés. Sauf si parmi les auteurs
ou ceux qui sont au courant de l’affaire
quelqu’un se voit pris d’un éveil de la
conscience ou poussé par un motif moral
ou revanchard.
Et même au cas où la vérité
reste étouffée, le seul fait de
l’existence d’une accusation est un
terreau favorable à la circulation de
rumeurs qui pourraient nuire à la
réputation de l’accusé et empoisonner le
climat de confiance chez les citoyens
envers leurs dirigeants. Tout cela peut
contribuer à saper, plus ou moins
violement, les assises de l’Etat. Et on
se trouvera face à un président qui,
pour un infime acquis électoral, tue son
peuple et déstabilise son Etat qui est
déjà en proie à de profondes crises.
Surtout que ce qui s’est
passé à Nice s’ajoute à un ensemble
d’actions terroristes qui ont déjà
secoué la France pour faire rapprocher
le pays des finalités catastrophiques
programmées par les milieux qui tiennent
à répandre le chaos constructif dans
tous les pays susceptibles d’entraver la
mise en ouvre des plans sataniques de
ces cercles.
Un
appétit criminel
Tout ce qui est dit à
propos de l’événement français peut être
dit de l’événement turc : Un coup d’Etat
raté que personne ne sait rien de la
manière dont il est préparé ou des
véritables acteurs qui en sont
responsables. Mais tout le monde sait
pertinemment qu’Erdogan est le premier à
en profiter. Ne s’est-il pas approprié
l’image du «sauveur» de la Turquie,
après avoir pris l’aspect du leader qui
satisfait les ambitions des chauvinistes
turcs qui veulent recouvrer la gloire de
l’empire ottoman ?
Le coup d’Etat ne lui a pas
permis -après plusieurs coups d’Etats
blancs grâce auxquels il a marginalisé
les plus grands parmi ses alliés et
auxiliaires- de démettre de leurs
fonctions des dizaines de milliers de
juges, d’enseignants et de militaires
dont un nombre de hauts gradés qu’il
considère comme des obstacles éventuels
à sa politique visant à monopoliser tous
les pouvoirs qui tombent sous ses
mains ?
Abstraction faite des
accusations qui ont été adressées
directement à Erdogan d’avoir lui-même
été l’auteur du coup d’Etat dans le but
d’étayer ses positions chancelantes, les
soupçons atteignent leur niveau maximum
lorsqu’on sait que les dizaines de
milliers de personnes accusées d’avoir
participé au coup d’Etat ont été
facilement arrêtées là où ils se
trouvaient comme si elles étaient
solidement «clouées» à leurs endroits
par les partisans d’Erdogan !!
Il est en outre important
de signaler la parenté entre l’appétit
criminel qu’on trouve à la fois chez
Erdogan aussi bien que chez les groupes
terroristes qui se nourrissent des
doctrines wahhabites et des
pétrodollars. En effet, les rues
des villes turques se sont
transformées en lieux où sévissent les
pires formes de violences comme les
amputations des membres et les
égorgements qui s’ajoutent aux
châtiments exemplaires appliqués aux
cadavres et aux vivants par des
manifestants surexcités par les appels
lancés par Erdogan de descendre dans les
rues et de manifester (quelle ironie)
pour la démocratie ?
Il est certain qu’Erdogan
se frotte les mains tellement qu’il est
satisfait de ce coup d’Etat raté (son
coup d’Etat réussi) qui lui a permis de
bien contrôler, en apparence, la
Turquie. Mais ce qui est plus certain
est que les répercussions du coup d’Etat
ont déjà commencé à se répercuter sous
forme de calamités sur la Turquie et le
peuple turc.
La Turquie était entrée
dans une période turbulente dès le
moment où le régime d’Erdogan a mis à
découvert sa haine pour la Syrie et le
peuple syrien. Cette politique a mis la
Turquie au bord d’un gouffre sans fond.
Enfin, qu’il s’agisse de
Hollande ou d’Erdogan et de leurs
semblables parmi les Machiavellistes
assoiffés de sang, le monde entier se
rend maintenant comte de l’identité des
présidents qui tuent véritablement leurs
peuples. Le monde se rend compte du fait
que tous ceux qui ont comploté contre la
Syrie et qui ont plongé leurs mains dans
son sang se rangent maintenant dans une
même queue pour attendre leur fin toute
noire.
Source :
French.alahednews
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