ALAHED
La chose la plus facile au monde…
Spoliation des richesses arabes!
Akil Cheikh Hussein

Mardi 16 mai 2017
Rien, à ce qu’il parait, ne peut être
plus facile que le fait de spolier les
biens et les richesses des Arabes. Des
pays entiers, comme la Palestine, sont
complètement spoliés par les Sionistes.
D’autres pays sont spoliés
partiellement: leur pétrole et leurs
autres richesses matérielles. Ainsi que
leur richesse humaine qui se perd
moralement et culturellement en raison
de la rupture avec les exigences du
réel, de l’histoire et des véritables
intérêts.
Nous avons su par le passé que l’Egypte
a accepté, du temps où elle a été
gouvernée par Sadate, de faire dévier
les eaux du Nil vers la Palestine
occupée! Sans autre contrepartie que le
soutien au pouvoir du président Sadate
par les Israéliens et les Etasuniens.
Et nous avons su aussi que l’Egypte
vendait le gaz égyptien à l’entité
sioniste à des prix sensiblement
inférieurs au prix du coût. Et nous
entendons maintenant dire que
l’Egypte achète le gaz israélien à des
prix sensiblement supérieurs au prix du
gaz sur le marché mondial.
Comment l’Egypte est-elle passée d’un
pays exportateur du gaz à un pays
importateur du Gaz? La recherche d’une
réponse est nécessaire à cette question.
Mais, avant toute recherche, on peut
affirmer sans hésitation que le gaz
égyptien n’est pas tari. On peut
également affirmer qu’une volonté
israélienne se cache derrière ce
changement. Une volonté israélienne et
un «mauvais pas» de la part d’un
responsable égyptien qui se plie au
chantage des Israéliens.
Que le gaz égyptien reste emprisonné
sous la terre, ou qu’il s’évapore dans
les airs, cela ne pose donc aucun
problème. Ou que son exportation à
l’entité sioniste devienne impossible
car des «terroristes» ont fait exploser
les oléoducs qui le transportent via la
Sinaï vers l’entité sioniste. Des
terroristes qui brandissent des drapeaux
islamiques mais qui sont manipulés par
les Israéliens dans le but, justement,
est de vendre à l’Egypte le gaz qu’ils
extraient de la terre ou des eaux de la
Palestine!
Et ce n’est pas tout.
L’arrêt de l’exportation du gaz égyptien
vers l’entité sioniste (en raison des
oléoducs détruits par des terroristes
arabes qui exécutent les ordres de
l’entité sionistes) a prétendument fait
de grands dégâts à cette entité: Elle a
été obligée d’utiliser le fioul, qui est
plus cher, à la place du gaz pour
produire de l’électricité, ce qui porte
aussi préjudice à l’environnent
«israélien»! Mais grâce à son prestige
international, l’entité sioniste n’est
pas comme les autres entités: Il ne lui
est pas difficile d’imposer sa volonté
même si elle est sensiblement inique.
Des tribunaux internationaux ont,
jusqu’à maintenant, sommé l’Egypte de
verser la modique somme de 2 milliards
de dollars en tant que compensation à
l’entité sioniste. 2 milliards qui
ne sont qu’une partie de plusieurs
autres milliards que l’Egypte sera
contrainte de payer un peu plus tard. Et
elle en sera contrainte car, si elle ne
s’exécute pas, elle perdrait sa
réputation en tant que pays dont
l’économie repose principalement sur les
investissements étrangers qui,
eux-mêmes, sont régis, tout comme le
terrorisme, par la main israélienne!
Cette histoire du gaz ne se termine pas
du côté de l’Egypte. Elle se prolonge
pour atteindre la Jordanie. En effet,
L’arrêt de la circulation du gaz
égyptien via la Sinaï et «Israël» vers
la Jordanie a obligé cette dernière de
tendre sa main à l’entité sioniste avec
laquelle elle a signé des contrats de 10
milliards de dollars pour l’importation
du gaz naturel israélien durant les 15
années à venir. Faut savoir que le gaz
naturel se vend à des prix inférieurs
dans des richissimes pays arabes
«frères».
Il va de soi que la conclusion de ces
contrats a fait le bonheur des
Israéliens non seulement en raison des
10 milliards en question, mais également
parce qu’elle constitue, selon les
déclarations des responsables
israéliens, un «événement historique» et
un «exploit national israélien» dans la
mesure où elle va dans le sens de la
normalisation prévue par les clauses des
«accords de paix» signés par les deux
parties, israélienne et jordanienne, à
Wadi Araba en 1994.
Jusque là, nous ne sommes pas encore
arrivés à l’affaire la plus grave, à la
«vache à lait», selon la qualification
donnée, lors de sa campagne électorale
qui l’a emmené à la Maison blanche,
par Donald Trump, au Royaume saoudien.
Le Royaume saoudien a déjà reçu une
douloureuse gifle de la part du Congrès
étasunien qui à promulgué la loi «JASTA»
qui bloque toute réponse positive à la
tentative du Royaume de retirer, en vue
de couvrir son état de faillite
financière due au coût élevé de son
soutien au terrorisme et de ses
guerres contre le Yémen, la Syrie,
l’Irak et autres, 750 milliards dollars
de ses fonds déposés dans les banques
aux Etats-Unis.
Ce qui est catastrophique n’est pas que
Washington a mis sa main définitivement
sur les 750 milliards, mais que cette
mesure soit un prélude à la spoliation
par Washington de trillions et de
trillions de dollars que les Saoudiens
et autres gouverneurs arabes
volent à leurs peuples pour les entasser
dans les banques occidentales.
Et ce qui est plus catastrophique est le
fait que Washington ne se contente pas
de tous ces fonds: Trump veut que les
Saoudiens lui payent le trois quart de
leurs richesses «en échange de la
protection que les forces étasuniennes
leur assurent intérieurement et
extérieurement».
Il est certain qu’une partie autre que
Washington demandera à la Maison des
Saoud de payer le quart qui en restera.
N’est-ce pas que les Saoudiens se
vantaient en parlant de ce qu’ils
appelaient «alliance stratégique» entre
eux et les Etats-Unis?
N’est-ce pas qu’ils essayent de se
vanter à nouveau en parlant maintenant,
d’une manière ou d’une autre, d’une
alliance stratégique avec l’ennemi
sioniste?
Que les Israéliens se contenteraient du
quart qui en restera, c’est-à-dire de
cette partie des biens des Arabes et des
Musulmans dont disposent les Saoudiens
et leurs semblables, ne resterait-il pas
un marché juteux pour les Saoudiens et
leurs semblables jusqu’au moment où les
Israéliens les laisseront tomber au
milieu du chemin comme un banal produit
jetable?
Source: french.alahednews
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