Opinion
L’Affaire Bugingo ou les
dérives du journalisme «mainstream»
Ahmed Bensaada

François
Bugingo
Lundi 1er juin 2015
Alors que
la bien-pensance s’acharne sur le
journalisme alternatif, citoyen et
engagé, que des listes de « dangereux
sites complotistes » sont arbitrairement
établies et que des gouvernements
cherchent à museler les voix qui ne
répètent pas à l’unisson des « vérités »
suintant d’un unanimisme primaire, le
journalisme « mainstream » connaît un
scandale retentissant qui révèle une
fois de plus ses dérives
professionnelles, son manque de probité
et ses carences déontologiques.
En effet, François
Bugingo, un journaliste vedette
québécois (d’origine rwandaise, mais né
au Congo) s’est fait épingler par une
consœur qui a disséqué son parcours
professionnel [1]. Et toute la panoplie
du journaliste véreux y passe : des
reportages inventés de toutes pièces,
des entrevues fictives, des missions de
libération d’otages imaginaires, etc.
C’est à se demander comment cet énorme
ramassis de mensonges n’a pas pu être
détecté plus tôt. Et, apparemment,
Isabelle Hachey, l’auteure de l’article
incriminant n’était pas la seule dans le
secret des Dieux.
« Si tant de gens dans le milieu
savaient pour Bugingo, pourquoi n’est-ce
pas sorti plus tôt ? » s’est questionné
un collègue journaliste [2].
C’est que l’inertie du système
médiatique est trop importante pour
permettre l’éviction rapide d’un
journaleux en mal d’aventures
rocambolesques.
D’autant plus que même après la
divulgation de ces graves fautes, la
recherche des circonstances atténuantes
a été de mise.
« Il [Bugingo] n’inventait pas à
proprement parler des reportages. Il
agrémentait ses analyses et commentaires
d’anecdotes spectaculaires dont il était
le héros. C’était dit comme en passant.
Comme une toile de fond. Un décor. Une
musique d’ambiance. Ce n’était pas au
centre de son propos. Simplement, il
voulait qu’on entende des balles siffler
autour de son personnage. Que la
poussière du désert vous entre dans les
narines en l’écoutant parler d’Afrique
du Nord » [3].
« De toute façon, il n’est pas le
premier à avoir agi de la sorte » semble
nous dire Isabelle Hachey dans le même
article où elle enfonce son confrère
dans les catacombes du journalisme. Et
de citer les cas de célèbres fraudeurs
médiatiques tels Brian Williams, Jane
Cooke, Jayson Blair ou le
«mystificateur» Stephen Glass, comme si
le maljournalisme de certains atténuait
celui des autres.
Bugingo est d’autant plus inexcusable
qu’il était une « bête » médiatique
boulimique : collaborateur au journal
télévisé, animateur à la radio et
chroniqueur dans un journal à grand
tirage de Montréal. Il était aussi
vice-président international de
Reporters sans frontières (RSF) et
président de RSF Canada.
Ce même RSF dont un certain Robert
Ménard (actuellement maire FN de
Béziers!) a été l’un des fondateurs avec
tout ce que cette liaison peut comporter
comme atteinte à la liberté de la
presse. D’autre part, il a été montré
que RSF a été financé par des organismes
américains d’« exportation » de la
démocratie proches du gouvernement
américain comme la National Endowment
for Democracy (NED) [4] et la Fondation
Soros [5]. Rappelons que ces deux
organismes ont été largement impliqués
dans les révolutions colorées et dans le
fameux « printemps » arabe [6].
Il faut se rendre à l’évidence que le
cirque médiatique que représente le
procès public de Bugingo se veut en fait
une cérémonie populaire d’absolution de
tout le système journalistique «
mainstream » : une tentative de
purification du système par élimination
des impuretés, l’ablation à vif d’une
verrue pour que le reste de la peau
paraisse plus lisse…
Mais peut-on réellement penser que le
système médiatique « mainstream » puisse
se payer aussi facilement un bain de
jouvence en clouant au pilori l’un de
ses membres et continuer, dans son
ensemble, à ne pas se conformer,
régulièrement, aux principes
élémentaires de l’éthique du métier? Que
penser, en effet, de la couverture des
différents évènements internationaux qui
ont secoué et secouent encore notre
monde ?
Le
charnier de Timisoara
A-t-on, par exemple, enquêté en décembre
1989 sur l’affaire du faux charnier de
Timisoara (Roumanie) qualifiée par le
journaliste Ignacio Ramonet comme « la
plus importante tromperie depuis
l’invention de la télévision » avant de
la diffuser à travers le monde [7] ?
Non, bien sûr. La « révolution roumaine
» nécessitait la diabolisation du régime
de Bucarest.
Les
couveuses koweïtiennes
Et cette jeune demoiselle en larmes qui
a témoigné en 1990 devant une commission
du Congrès des États-Unis dans l’affaire
de « couveuses koweïtiennes » ? Était-il
si compliqué de découvrir qu’il
s’agissait de la propre fille de
l’ambassadeur du Koweït à Washington ?
Et que toute cette comédie a été
orchestrée par la compagnie américaine
de relations publiques Hill & Knowlton
pour la rondelette somme de 10 millions
de dollars [8] ? Non, bien sûr. La
première guerre du Golfe nécessitait la
diabolisation du régime de Baghdad. Et
qu’en est-il des armes de destruction
massive de Saddam Hussein qui ont
justifié l’invasion de l’Irak ? Les
a-t-on retrouvées ? Non, bien sûr.
Pourtant, les médias occidentaux n’ont
pas hésité à relayer l’information
inventée de toutes pièces par
l’administration américaine. Et quel est
le résultat de cette collusion
médiatique ? Des dizaines de milliers de
morts, la destruction d’un pays, le
pourrissement politique d’une région, la
« daéchisation » d’une contrée…
Les 6
000 morts de Kadhafi
Libye, mars 201l. Les médias majeurs
reprennent en boucle une information
selon laquelle la répression des forces
loyalistes de Kadhafi a fait «au moins 6
000 morts » : 3 000 à Tripoli, 2 000 à
Benghazi et 1 000 dans d’autres villes.
Ces chiffres ont été donnés par le
porte-parole de la Ligue libyenne des
droits de l’Homme, un certain Ali Zeidan
[9]. Cette information, à l’origine de
la justification de la résolution 1973
de l’ONU et, ensuite, de l’intervention
de l’OTAN en Libye, s’est avérée
complètement erronée. Selon un rapport
d’Amnesty International : « Le nombre de
morts a été grandement exagéré. On
parlait de 2 000 morts à Benghazi. Or la
répression a fait dans cette ville de
100 à 110 morts et à Al-Baïda une
soixantaine » [10].
Le résultat ? Des milliers de morts sous
les bombes « otanesques » et les balles
des rebelles, un pays en complète
déliquescence, une situation politique
catastrophique, une région toute entière
déstabilisée et livrée au djihadisme…
Pour l’anecdote, rappelons qu’Ali Zeidan,
un des « copains » du « grand
révolutionnaire » Bernard-Henri Lévy, a
été Premier ministre de la Libye (2012 –
2014) avant de s’envoler vers
l’Allemagne en mars 2014, fuyant le pays
pour sauver sa peau [11].
Les
vidéos du «printemps» arabe
À propos de la vérification des sources
journalistiques, il faut reconnaître que
Bugingo n’est pas le seul à ne pas en
faire grand cas. Lors des péripéties des
« printemps » iranien (2009) et arabe
(2010-2011), quelle chaîne de télévision
occidentale s’est souciée de vérifier
l’origine des films pris à l’aide
d’appareils non professionnels par les
cyberactivistes lors des manifestations
dans les rues de Téhéran, de Tunis, du
Caire ou de Deraa ? De mémoire de
téléspectateur, jamais images d’une
aussi piètre qualité n’ont été diffusées
en boucle, jour et nuit, des mois
durant. Cependant, la facilité avec
laquelle les cyberactivistes
transmettaient leurs vidéos laissait
supposer une collaboration efficace et
soutenue entre les dissidents sur le
terrain et les responsables des grands
groupes médiatiques. C’est ce qui a été
confirmé par Ausama Monajed, un «
célèbre » dissident syrien, ancien
membre du Conseil national syrien (CNS)
dans le film documentaire réalisé par le
journaliste britannique Ruaridh Arrow
[12]. Le témoignage d’Ausama Monajed
nous donne un éclairage intéressant sur
le mode opératoire de cette
collaboration. Parlant de la situation
syrienne, il reconnut que ses
partenaires à l’intérieur du pays
avaient secrètement placé des caméras à
travers toute la Syrie. Qui avait
financé leur achat, leur acheminement
dans les différents lieux et leur
installation ? Pas un mot. « C’est juste
une caméra HD de base liée à un modem
satellite, et nous téléchargeons sur des
sites de streaming où nous pouvons
obtenir le flux en direct, et nous avons
réussi à obtenir Al Jazeera aujourd’hui.
Ils diffusent les images en direct que
nous avons pu leur fournir, car ils ne
peuvent pas envoyer leurs journalistes
[…]. Nous avons des gens qui s’occupent
du téléchargement. Ces vidéos sont
maintenant sur CNN, sur Al Jazeera, en
arabe ou en anglais, ABC, France 24,
BBC, Sky. Ainsi, nous avons quelqu’un
qui télécharge ces vidéos sur leur site
web, et nous sommes déjà en contact avec
les différents médias […]. Sans la
technologie moderne, vous ne seriez pas
en mesure de le faire, absolument »
[13]. Cette déclaration montre
l’indéniable collusion des médias «
mainstream » avec les cyberactivistes
arabes, en parfaite contradiction avec
les principes élémentaires de l’éthique
journalistique.
L’OSDH
Dans le conflit syrien, les chiffres
largement diffusés par les médias
internationaux sont fournis par une
seule source : l’Observatoire syrien
pour les droits de l’Homme (OSDH),
dirigé par un opposant syrien nommé Rami
Abdul Rahman, basé en Angleterre et
financé, selon le New York Times, par
l’Union européenne et un pays européen
dont il tait le nom [14]. Dans ce même
article, on apprend que l’OSDH est en
réalité un one man show orchestré depuis
une « maison de briques semi-détachée
d’une rue résidentielle ordinaire de la
ville industrielle de Coventry » et que
son fondateur, Rami Abdul Rahman, n’a
aucune formation en journalisme ou en
droit, ni même une éducation secondaire
complète !
Dans la conclusion d’un article traitant
de l’OSDH publié par le Modern Tokyo
Times, on peut lire : « Il est très
clair que l’Observatoire syrien pour les
droits de l’Homme soutient un
«changement de gouvernement» en Syrie.
Il peut être aussi avancé que les
«droits de l’Homme» selon l’Observatoire
syrien est une manipulation ouverte du
langage, car en théorie cette entité est
uniquement axée sur le changement de
gouvernement. En outre, étant donné la
proximité avec certaines élites au
Royaume-Uni, la question de la
crédibilité doit être soulevée à un
niveau différent. Par conséquent,
pourquoi l’Observatoire syrien pour les
droits de l’Homme est utilisé par de
nombreux organismes internationaux étant
donné l’aspect «trouble» de cette entité
? » [15]
Et d’ajouter: « Si la BBC, CNN, AP,
Reuters, New York Times, ou quiconque
désire être plus objectif sur ses
sources, alors le format devrait être
changé. Le public devrait être informé
dans chaque article que l’»Observatoire
syrien pour les droits de l’Homme» est
un organisme anti-gouvernemental [i.e.
contre le gouvernement syrien] et est
basé en Angleterre »
Le
Russia-bashing
S’il y a un domaine où le maljournalisme
« mainstream » a écrit ses lettres de «
noblesse », c’est bien dans celui du «
Russia-bashing ». Bugingo lui-même y a
participé avec allégresse. En octobre
2013, on l’entendait dire sur les ondes
d’une radio montréalaise :
«C’est un pays [la Russie] qui s’est «xénophobisé»
dans les dernières années par la relance
de cette fierté russe par Vladimir
Poutine» [16]. Un raccourci facile mais
pas unique dans le joyeux monde du
journalisme de diabolisation de la
Russie et du président Poutine. À ce
sujet, Karl Müller écrit :
« Dans cette campagne contre la Russie
les médias « mainstream » occidentaux
ont joué et jouent de plus en plus un
rôle particulièrement répréhensible. […]
la couverture médiatique de la Russie
est exclusivement négative dans une
mesure intolérable. Et si négative que
le consommateur de médias sans méfiance
est censé penser le pire de la Russie.
Cette couverture négative comprend en
fait tous les domaines de la vie. Et le
recours à de vieux préjugés contre la
Russie est à l’ordre du jour » [17].
Parmi les attaques les plus étonnantes
perpétrées par des personnalités
publiques est celle de comparer le
président Poutine à Hitler et la Russie
actuelle au IIIe Reich.
C’est le cas de Jay Leno [18],
l’ex-présentateur vedette de la chaîne
américaine NBC, de l’acteur britannique
Stephen Fry [19] ou de l’ancien champion
d’échecs russe (et « accessoirement»
opposant politique) Garry Kasparov [20].
Ce dernier s’est même laissé aller à la
formule-choc : « Sotchi est à Poutine ce
que Berlin en 1936 était à Hitler ». La
« reductio ad Hitlerum» dans toute sa
magnificence !
Voici ce que disent les philosophes à
propos de ce type de comparaison : « La
«reductio ad Hitlerum» consiste à
diaboliser un courant d’idées, un
courant politique ou un homme politique
en l’identifiant à Hitler. Tel homme
d’État tient des propos autoritaires,
c’est donc un nouvel Hitler. Pour Leo
Strauss, elle est l’argument ultime de
ceux qui n’ont plus d’arguments, l’aveu
de l’impuissance et de la mauvaise foi »
[21]. Avec ses millions de morts,
l’Union soviétique a payé le plus lourd
tribut de la Seconde Guerre mondiale.
Dans ce sanglant conflit, les Russes ont
consenti d’énormes sacrifices humains
qui ont permis de terrasser l’Allemagne
nazie et de libérer l’Europe. Il est
donc clair que comparer Sotchi à Berlin,
ou la Russie actuelle à l’Allemagne de
Hitler, c’est soit feindre ignorer
l’histoire, soit chercher à
impressionner un auditoire conquis avec
des tirades creuses, soit manquer
dramatiquement de goût dans le choix des
analogies.
Les
journalistes mercenaires
Et ce n’est pas tout. Les médias «
mainstream » ont donné naissance à une
espèce de journalistes très particulière
: les mercenaires travaillant pour des
services secrets étrangers. Deux cas ont
naguère défrayé la chronique : le
Français Roger Auque, et l’Allemand Udo
Ulfkotte.
Dans un ouvrage posthume paru en 2015,
Roger Auque explique avoir été au
service du Mossad israélien « pour
effectuer des opérations en Syrie, sous
couvert de reportage » et de la CIA
durant la seconde guerre d’Irak [22].
Udo Ulfkotte a lui aussi écrit ses «
confessions » dans un livre publié en
2014 et intitulé « Gekaufte Journalisten
» (Journalistes achetés). Il y explique
qu’il a travaillé pendant des années
pour le compte de la CIA. À propos de la
couverture médiatique de cet ouvrage,
Jean-Paul Baquiast note : « Il est
remarquable de constater que le livre de
Udo Ulfkotte, bien qu’il ait fait le
tour des cercles alternatifs et des
blogs politiques allemands, n’ait
pratiquement pas été cité par la presse
qu’il faut bien nommer officielle »
[23]. Il faut noter que ces deux
journalistes n’ont pas été dénoncés par
l’institution journalistique. Pourtant,
dans le cas de Roger Auque, « la rumeur
courait déjà dans les rédactions
parisiennes depuis deux décennies »
[24]. S’ils n’avaient pas eux-mêmes
révélé leurs « activités », le secret
aurait été bien gardé. Ce qui mène à
nous questionner sur le nombre de
journalistes « mercenaires » que
comptent les médias « mainstream » qui,
gardant le silence, peuvent « travailler
» en toute quiétude dans ce milieu qui
se complait dans la complicité passive,
voire active. Son imagination galopante
et ses élucubrations journalistiques ont
valu à Bugingo un procès médiatique en
règle. Mais ce tintamarre ne doit en
aucun cas être l’arbre qui cache la
forêt. La forêt que représentent les
dérives d’un journalisme « mainstream »
qui s’éloigne régulièrement de la
déontologie dont il se targue et qui
explique l’inexorable effritement de sa
crédibilité. La forêt que représentent
la manipulation et la désinformation à
grande échelle de l’opinion mondiale qui
sont autant de bombes meurtrières
larguées à travers les lignes d’un
texte, les ondes d’une radio, les pixels
d’un écran…
Montréal, le 30 mai 2015
Références
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des reportages inventés de toutes
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« Comparaison n’est pas raison : la
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21 octobre 2013,
http://iphilo.fr/2013/10/21/comparaison-nest-pas-raison-la-reductio-ad-judaicum/
-
Jean-Paul Baquiast, « Journalistes
achetés, journaux achetés », De
Defensa, 25 octobre 2014,
http://www.dedefensa.org/article-journalistes_achet_s_journaux_achet_s_25_10_2014.html
-
Voir référence 22
Reçu de l'auteur pour publication
Cet
article a été publié par le
quotidien algérien
Reporters

et sur:
http://www.ahmedbensaada.com/...
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