De Gaza
Un prisonnier est
mort
Le combat continue
Ziad
Medoukh
Photo: CPI
Jeudi 4 avril
2013
Le prisonnier palestinien Mayssara Abou
Hamdia, décédé hier, entravé par la
police, soi-disant la plus morale du
monde, d' un Etat, soi-disant le seul
Etat démocratique de la région, ne sera
ni le premier ni le dernier détenu
palestinien mort dans une prison
israélienne.
De par une négligence médicale
délibérée, de par les mesures atroces de
l’occupation contre tous nos
prisonniers, mais surtout, de par le
silence complice de la communauté
internationale, cette situation va se
répéter.
L’Etat d’apartheid d’Israël continue sa
politique agressive contre eux, comme
contre toute notre population civile. Il
poursuit ses crimes contre des
prisonniers isolés qui sont de plus en
plus abandonnés à l’arbitraire et à
l’acharnement criminel des autorités
pénitentiaires, sans suivi médical, ni
visites.
Nous ne comprenons pas nous,
Palestiniens, pourquoi les organisations
des droits de l’homme, partout dans le
monde, n’arrivent même pas à dénoncer
les pratiques et les mesures des forces
de l’occupation qui terrorisent chaque
jour leurs victimes alors que celles-ci
poursuivent leur combat pour la liberté
par des actions non-violentes.
Ces organisations n’ont même pas essayé
d’envoyer une commission d’enquête
internationale dans les prisons
israéliennes afin de constater les
conditions très difficiles des captifs
qui souffrent de pratiques criminelles
comme la détention administrative et
l’isolement.
Dans ces prisons, leur situation se
dégrade jour après jour, et les
autorités d'Israël aggravent encore leur
souffrance par des mesures illégales et
des provocations permanentes. Une mort
lente attend les cinq mille prisonniers
qui sont toujours derrière les barreaux
israéliens.
La mort de Mayssara va les inciter à
continuer leur combat pour la libération
de tous les détenus des ghettos
israéliens.
Nos prisonniers de liberté vont
poursuivre leur résistance remarquable.
Ils continuent de donner une leçon de
courage et de détermination, pas
seulement aux forces de l’occupation
israélienne, mais au monde entier. Ils
sont un exemple de patience et de
persévérance.
Un prisonnier palestinien est mort ...
...mais le combat de nos prisonniers
continue jusqu’à la liberté, et pour la
justice.
Honte à l’occupation et à toutes ses
mesures dirigées contre eux
Honte au monde dit libre qui ne bouge
pas pour arrêter leur souffrance
Vive leur combat légitime pour la
liberté.
Le sommaire de Ziad Medoukh
Le dossier des prisonniers palestiniens
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