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Parti antisioniste
Israël inquiet de la
chute du dictateur Ben Ali en Tunisie...
Le Parti Anti Sioniste s'en réjouit !
Yahia Gouasmi
Silvan Shalom, Vice-Premier ministre
israélien
Mardi 18 janvier 2011
Silvan Shalom,
Vice-Premier ministre israélien, est inquiet. Du sort des
Palestinien ? De la population civile de Gaza ? Des
familles et des personnes assassinées par le Mossad (les
services secrets israéliens)… ? Non, vous n’y êtes pas du
tout… Silvan Shalom est inquiet des conséquences de la chute du
dictateur Ben Ali qui a du fuir la Tunisie ! Une
révolution populaire a forcé ce despote, au service de
l’Occident, à abandonner le pouvoir. Cette révolution ne fait
que commencer, et c’est au peuple tunisien de savoir déjouer
toutes les machinations et provocations que les soutiens de Ben
Ali ne manqueront pas de mettre en œuvre. Notre Parti, pour sa
part, se solidarise totalement avec les Tunisiens et se réjouit
de cette première victoire.
Pourquoi le Vice-Premier ministre israélien est-il donc
inquiet ? Des membres de la communauté juive de Tunisie
auraient-ils été victimes des évènements ? Aucun, selon
les dernières informations. Ajoutons que si cela se produisait,
ces citoyens tunisiens de confession juive mériteraient la même
compassion que les autres victimes tunisiennes. Mais les
sionistes de Tel Aviv, se considérant partout chez eux, sont
d'ores et déjà intervenus en Tunisie. Nous apprenons ainsi que
vingt juifs tunisiens ont été « évacués », samedi dernier, par
les services du Mossad ! Les autres ressortissants
étrangers – touristes ou résidents en Tunisie – qui sont rentrés
chez eux ont utilisé des vols normaux, comme n’importe quel
citoyen qui se trouverait en vacances dans un pays étranger où
éclateraient des troubles. Le mode d´ « évacuation » de ces «
Juifs de Tunisie » par le Mossad donne à penser qu’ils étaient
en réalité sans doute liés au Mossad. Une évacuation entre
collègues en quelque sorte… Cela ne veut pas dire que le Mossad
soit à présent absent de Tunis, bien au contraire ! Et il
est à craindre que sans la pression populaire, ce soit Israël,
par ambassade nord-américaine interposée, qui forme le nouveau
gouvernement !
Mais les craintes d’Israël au sujet de la situation en Tunisie
vont plus loin encore. M. Shalom craint que le peuple tunisien,
dans le processus en cours, ne se donne des dirigeants «
islamistes », « extrémistes »… bref, des dirigeants qui ne se
soumettent ni au sionisme ni à l’entité qui occupe la Palestine.
On craint aussi à Tel Aviv que l’exemple tunisien ne fasse tâche
d’huile, et provoque la chute d’autres régimes arabes soumis à
Israël (Égypte, Jordanie, etc.). C’est donc Tel Aviv qui doit
décider du type de dirigeants que doivent avoir les pays arabes,
et la soumission de ces dirigeants aux intérêts sionistes est le
seul critère qui compte. Que ces peuples subissent des
dictatures qui les enfoncent, chaque jour davantage, dans la
misère n’a aucune importance pour le sionisme. Ce dernier ne
veut que des serviteurs obéissants et servant ses intérêts.
C’est la définition même du sionisme : une idéologie de
domination mondiale avec des serviteurs aux ordres.
On comprend mieux le silence complice du gouvernement français
et des médias sionisés, qui ont couvert pendant 23 ans la
dictature de Ben Ali. Ce silence a tout de même été rompu par
Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères et
européennes, qui avait récemment proposé l’envoi de forces de
l’ordre françaises afin de soutenir le régime tunisien !
Protéger Ben Ali faisait alors partie, pour Paris, de la défense
d’Israël. Certes, il y a aussi les multiples intérêts français à
protéger à Tunis, intérêts qui ne font plus qu’un avec le
sionisme mondial. La mondialisation a aussi été une accélération
de la mainmise sioniste dans l’économie mondiale…
Il est possible qu’en luttant contre la dictature dans leur
pays, beaucoup de Tunisiens aient cru combattre un ennemi
intérieur au service de quelques multinationales. Un avenir très
proche leur démontrera que leur lutte va bien au-delà, et
qu’elle fait partie intégrante du combat contre le sionisme,
pivot du système. Le Parti Anti Sioniste est résolument aux
côtés du peuple tunisien, en particulier de sa communauté en
France. Nous avons confiance dans ses longues traditions de
lutte, et sommes convaincus qu’il veillera à ne pas retomber
dans la servitude. Aujourd’hui, il existe un vaste Front de la
Résistance (Liban, Syrie, Palestine, Iran) qui ne cesse de se
renforcer dans le monde. Dès lors, on comprend mieux les
inquiétudes du Vice-Premier ministre israélien… Et on s’en
réjouit !
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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